Image d'illustration, archives CNI.
Lutter contre les dépôts sauvages au moyen de ce qu'on appelle un piège photographique. C'est le moyen qui va bientôt utiliser la ville de Bastia. Le Conseil municipal de Bastia a en effet voté jeudi 26 septembre en faveur de l’installation des cameras pour prendre en flagrant délit les riverains qui participent à la création de décharges sauvages dans la ville.
Accumuler des preuves pour constituer des dossiers
Le but du dispositif voulu par la ville est double, puisqu’il permettra d’une part de soutenir l’action menée par les agents de la brigade verte, mais également « d'établir des preuves afin de poursuivre les auteurs d'atteintes à l'environnement et d'exploiter à des fins judiciaires les photographies prises », souligne le deuxième adjoint Jean-Louis Milani. Au total, près d'une vingtaine de sites ont été répertoriées par la mairie pour l'installation de ces caméras dans différents secteurs tels que la zone d'activité d'Erbajolo, l'Arinella, le quartier de Toga, l'avenue de la libération ou encore le boulevard Auguste Gaudin. Les pièges photographiques placés dans ces lieux stratégiques sont susceptibles de changer au gré de la situation, précise l'élu.
Si l'opposition n'est dans l'idée, pas contre ce système, elle juge cependant que son application ne serait qu'un doublon inutile au regard des caméras déjà implantées sur la commune. C'est en tout cas ce qu'affirme Julien Morganti qui, en plus de souligner que « c'est toute la ville qui est confrontée à ce problème, pas uniquement certains secteurs », n'hésite pas à rappeler au premier édile que « les caméras de vidéo-surveillance et de vidéo protection sont bien plus efficaces contre l'incivilité ». De même, à l'image de Jean Zucarelli, l'opposition regrette qu'aucune précision ne soit apportée par la majorité sur le fonctionnement de ces appareils, aussi bien sur les modalités d'utilisation dans les secteurs concernés que les possibles atteintes au respect de la vie privée qui pourrait découler de l'utilisation de cette technologie. « Il y a plus de dix ans, vos prédecesseurs étaient hostiles à ce genre de système et étaient réservés face à tout ce qui pouvait porter atteinte à la vie privée et observer les comportements des citoyens. Faut-il y voir une évolution de votre doctrine et auriez-vous viré votre cuti sur ce point-là? », interpelle avec malice le conseiller municipal.
Pour l'instant, la Ville a fait l'acquisition de deux pièges photographiques qui devraient être prochainement installés. À terme, si le dispositif est jugé satisfaisant, la municipalité ne s'interdit pas d'installer jusqu'à vingt appareils similaires sur le territoire.
Accumuler des preuves pour constituer des dossiers
Le but du dispositif voulu par la ville est double, puisqu’il permettra d’une part de soutenir l’action menée par les agents de la brigade verte, mais également « d'établir des preuves afin de poursuivre les auteurs d'atteintes à l'environnement et d'exploiter à des fins judiciaires les photographies prises », souligne le deuxième adjoint Jean-Louis Milani. Au total, près d'une vingtaine de sites ont été répertoriées par la mairie pour l'installation de ces caméras dans différents secteurs tels que la zone d'activité d'Erbajolo, l'Arinella, le quartier de Toga, l'avenue de la libération ou encore le boulevard Auguste Gaudin. Les pièges photographiques placés dans ces lieux stratégiques sont susceptibles de changer au gré de la situation, précise l'élu.
Si l'opposition n'est dans l'idée, pas contre ce système, elle juge cependant que son application ne serait qu'un doublon inutile au regard des caméras déjà implantées sur la commune. C'est en tout cas ce qu'affirme Julien Morganti qui, en plus de souligner que « c'est toute la ville qui est confrontée à ce problème, pas uniquement certains secteurs », n'hésite pas à rappeler au premier édile que « les caméras de vidéo-surveillance et de vidéo protection sont bien plus efficaces contre l'incivilité ». De même, à l'image de Jean Zucarelli, l'opposition regrette qu'aucune précision ne soit apportée par la majorité sur le fonctionnement de ces appareils, aussi bien sur les modalités d'utilisation dans les secteurs concernés que les possibles atteintes au respect de la vie privée qui pourrait découler de l'utilisation de cette technologie. « Il y a plus de dix ans, vos prédecesseurs étaient hostiles à ce genre de système et étaient réservés face à tout ce qui pouvait porter atteinte à la vie privée et observer les comportements des citoyens. Faut-il y voir une évolution de votre doctrine et auriez-vous viré votre cuti sur ce point-là? », interpelle avec malice le conseiller municipal.
Pour l'instant, la Ville a fait l'acquisition de deux pièges photographiques qui devraient être prochainement installés. À terme, si le dispositif est jugé satisfaisant, la municipalité ne s'interdit pas d'installer jusqu'à vingt appareils similaires sur le territoire.