A croire que la collectivité unique n’a pas fait que des heureux ! En tout cas, pour les syndicats des Finances Publiques, le compte n’y est pas. Explications :
"U tropu Stroppia !"
Pour le syndicat FO-DGFIP, qui s’est toujours élevé contre cette mise en place d’une paierie de Corse au rabais, la faute incombe au directeur régional des Finances Publiques :
« Cette réduction de 25 à 15 agents est une décision unilatérale du directeur régional, M. de Molliens, qui a profité de la réforme territoriale pour supprimer des emplois. Nous sommes toujours inquiets, d’une part pour les conditions de travail de nos collègues, de l’autre pour l’impact sur leurs missions :
"Droit dans le mur…"
Pour Matthieu Caillaud, secrétaire départemental du syndicat FO-DRFIP, c’est la goutte d’eau. Plus la réforme avance, plus la destabilisation est perceptible :
« C’est clair, on va droit dans le mur ! Par rapport à la réforme territoriale, la destabilisation est réelle. Les services de l’administration des finances, qui sont censés gérer le budget de la collectivité unique, représentent 15 agents. Précédemment, il y avait 25 agents qui géraient les comptes des deux Départements et de l’ancienne CTC. Il est clair que nous allons droit dans le mur, d’autant plus qu’il y a de nombreuses opérations qui sont en attente puisque le budget de la collectivité unique ne sera pas voté avant fin mai. Ces opérations sont effectuées par nos collègues qui se donnent beaucoup de nos collègues qui se donnent un mal fou à la paierie.. Une fois que le budget sera voté, toutes ces opérations qui vont arriver vont poser un certain nombre de problèmes. Le personnel, en net sous-effectif et sous pression, va être amené prochainement à supporter une masse de travail supplémentaire considérable. »
A cette allure, la DGFiP à devenir au fil du temps un réservoir d’emplois à supprimer avec 35000 destructions d’emplois en 15 ans, entre 18 000 et 20 000 pour les 4 prochaines années !
- Qu’en est-il de la communication et de vos relations avec le directeur régional ?
- C’est plus qu’un problème de communication. Cela fait suite à ce qui s’est passé il y a quelques semaines et les déclarations que l’on sait. Pour nous, le dialogue social est au point mort. On ne reconnait plus en la personne de M. de Molliens la qualité de directeur régional des Finances Publiques. On l’a dit comme l’ensemble des syndicats, il est hors de question pour nous de siéger à ses côtés dans les réunions de travail. Si Paris veut le maintenir encore en place, à eux de prendre leurs responsabilités. Ils le savent le dialogue social est au point mort. »
J. F.
- Au 1er janvier 2017, 25 agents travaillaient dans les trois entités de l’administration des finances, à savoir les deux départements et l’ancienne paierie régionale auprès de l’ex-CTC
- Au 1er janvier 2018, avec la suppression des deux départements, la nouvelle paierie de Corse a absorbé les missions des trois anciennes structures… Mais pas les emplois correspondants. La nouvelle paierie de Corse n’est en effet dotée que de 15 emplois en lieu et place des 25
"U tropu Stroppia !"
Pour le syndicat FO-DGFIP, qui s’est toujours élevé contre cette mise en place d’une paierie de Corse au rabais, la faute incombe au directeur régional des Finances Publiques :
« Cette réduction de 25 à 15 agents est une décision unilatérale du directeur régional, M. de Molliens, qui a profité de la réforme territoriale pour supprimer des emplois. Nous sommes toujours inquiets, d’une part pour les conditions de travail de nos collègues, de l’autre pour l’impact sur leurs missions :
- Au niveau des dépenses : cette structure est responsable de la paye des 4400 fonctionnaires territoriaux ; elle règle également les entrepreneurs dans le cadre des marché publics ; elle verse au iveau social les « secours d’urgence » aux personnes en difficultés économiques etc…
- Au niveau des recettes : La paierie de Corse perçoit de nombreuses et diverses recettes : crèches, écoles, régie de recette, placements Epahd, laboratoires d’analyses, syndicat d’électrification …
"Droit dans le mur…"
Pour Matthieu Caillaud, secrétaire départemental du syndicat FO-DRFIP, c’est la goutte d’eau. Plus la réforme avance, plus la destabilisation est perceptible :
« C’est clair, on va droit dans le mur ! Par rapport à la réforme territoriale, la destabilisation est réelle. Les services de l’administration des finances, qui sont censés gérer le budget de la collectivité unique, représentent 15 agents. Précédemment, il y avait 25 agents qui géraient les comptes des deux Départements et de l’ancienne CTC. Il est clair que nous allons droit dans le mur, d’autant plus qu’il y a de nombreuses opérations qui sont en attente puisque le budget de la collectivité unique ne sera pas voté avant fin mai. Ces opérations sont effectuées par nos collègues qui se donnent beaucoup de nos collègues qui se donnent un mal fou à la paierie.. Une fois que le budget sera voté, toutes ces opérations qui vont arriver vont poser un certain nombre de problèmes. Le personnel, en net sous-effectif et sous pression, va être amené prochainement à supporter une masse de travail supplémentaire considérable. »
A cette allure, la DGFiP à devenir au fil du temps un réservoir d’emplois à supprimer avec 35000 destructions d’emplois en 15 ans, entre 18 000 et 20 000 pour les 4 prochaines années !
- Qu’en est-il de la communication et de vos relations avec le directeur régional ?
- C’est plus qu’un problème de communication. Cela fait suite à ce qui s’est passé il y a quelques semaines et les déclarations que l’on sait. Pour nous, le dialogue social est au point mort. On ne reconnait plus en la personne de M. de Molliens la qualité de directeur régional des Finances Publiques. On l’a dit comme l’ensemble des syndicats, il est hors de question pour nous de siéger à ses côtés dans les réunions de travail. Si Paris veut le maintenir encore en place, à eux de prendre leurs responsabilités. Ils le savent le dialogue social est au point mort. »
J. F.