Pierre Chaubon s’en est allé. Sa disparition brutale nous laisse incrédules, désemparés, envahis par une infinie tristesse.
U nostru amicu è cullega Petru Chaubon si n’hè andatu è pinsemu di sicuru à ellu è à i soii, a so moglie Henriette, u so figliolu Dumenicu, a so figliola Carulina, i so nipoti i nostri amichi André et Philippe, è tutta a so famiglia è imparintati.
Le recul manque encore pour prendre l’exacte mesure de la perte que représente le décès prématuré de Pierre.
Pour sa famille, qui comptait tant pour lui.
Pour ses amis, nombreux.
Pour ses collègues de travail du Conseil d’Etat, la juridiction administrative suprême, une juridiction dont il connaissait toutes les arcanes et dont il analysait ou devançait la jurisprudence avec une science juridique qui nous laissaient admiratifs et, il faut l’avouer, quelque peu envieux.
Pour celles et ceux qui, comme beaucoup d’entre nous, ont eu la chance de le côtoyer, d’échanger avec lui, d’apprendre à son contact les vertus du dialogue vrai, de l’écoute respectueuse de la parole d’autrui, de la capacité à prendre en compte le point de vue de l’autre sans jamais renoncer à ses propres convictions ou à ses propres principes.
Il est toujours hasardeux, et réducteur, de vouloir résumer un être en quelques mots. Pierre était un humaniste, un progressiste, un démocrate, un homme de bien et un homme du Bien.
U nostru amicu è cullega Petru Chaubon si n’hè andatu è pinsemu di sicuru à ellu è à i soii, a so moglie Henriette, u so figliolu Dumenicu, a so figliola Carulina, i so nipoti i nostri amichi André et Philippe, è tutta a so famiglia è imparintati.
Le recul manque encore pour prendre l’exacte mesure de la perte que représente le décès prématuré de Pierre.
Pour sa famille, qui comptait tant pour lui.
Pour ses amis, nombreux.
Pour ses collègues de travail du Conseil d’Etat, la juridiction administrative suprême, une juridiction dont il connaissait toutes les arcanes et dont il analysait ou devançait la jurisprudence avec une science juridique qui nous laissaient admiratifs et, il faut l’avouer, quelque peu envieux.
Pour celles et ceux qui, comme beaucoup d’entre nous, ont eu la chance de le côtoyer, d’échanger avec lui, d’apprendre à son contact les vertus du dialogue vrai, de l’écoute respectueuse de la parole d’autrui, de la capacité à prendre en compte le point de vue de l’autre sans jamais renoncer à ses propres convictions ou à ses propres principes.
Il est toujours hasardeux, et réducteur, de vouloir résumer un être en quelques mots. Pierre était un humaniste, un progressiste, un démocrate, un homme de bien et un homme du Bien.
Il va manquer à cette Assemblée, lui qui en éclaira si souvent les débats et les choix par des interventions précises, argumentées, lumineuses, capables de synthétiser et de réconcilier les positions les plus éloignées pour proposer un chemin de convergence, qui apparaissait possible, voire évident, dès après qu’il eût parlé.
Parmi tant de contributions décisives au débat public et à la décision politique, rappelons le rapport de la Commission qu’il présidait, et auxquels il donna son nom.
Ou encore sa détermination à ce que soit instituée la Chambre des territoires, en laquelle il voyait une institution contribuant à l’équilibre global des pouvoirs et à la représentation des territoires.
Comment enfin, ne pas retenir, sa cordialité jamais démentie, sa parole juste et toujours apaisante, y compris dans les échanges nocturnes les plus enfiévrés ou dans les circonstances les plus tendues.
Pierre manquera à notre Assemblée et à notre Collectivité de Corse, pour la naissance de laquelle il s’est tant battu, y compris, quelquefois, en assumant son désaccord avec sa propre famille politique.
Pierre manquera aussi à son village de Nonza, dont il guidait depuis longtemps les destinées, et à sa région du Cap Corse, qu’il voulait exemplaire et innovante pour compenser les injustices et les difficultés héritées de l’histoire.
Pierre manquera enfin à la Corse, lui qui la servait avec passion, et a plaidé avec constance et détermination en faveur d’un lien repensé entre l’île et l’Etat, entre la Corse et la République, deux attachements et deux fidélités entre lesquelles il ne voulait pas avoir à choisir.
Adieu Pierre. Tu n’es plus.
Mais nous restent ton sourire, ta voix, et ta présence, qui continueront d’accompagner nos débats et, je l’espère, d’éclairer nos choix.
Parmi tant de contributions décisives au débat public et à la décision politique, rappelons le rapport de la Commission qu’il présidait, et auxquels il donna son nom.
Ou encore sa détermination à ce que soit instituée la Chambre des territoires, en laquelle il voyait une institution contribuant à l’équilibre global des pouvoirs et à la représentation des territoires.
Comment enfin, ne pas retenir, sa cordialité jamais démentie, sa parole juste et toujours apaisante, y compris dans les échanges nocturnes les plus enfiévrés ou dans les circonstances les plus tendues.
Pierre manquera à notre Assemblée et à notre Collectivité de Corse, pour la naissance de laquelle il s’est tant battu, y compris, quelquefois, en assumant son désaccord avec sa propre famille politique.
Pierre manquera aussi à son village de Nonza, dont il guidait depuis longtemps les destinées, et à sa région du Cap Corse, qu’il voulait exemplaire et innovante pour compenser les injustices et les difficultés héritées de l’histoire.
Pierre manquera enfin à la Corse, lui qui la servait avec passion, et a plaidé avec constance et détermination en faveur d’un lien repensé entre l’île et l’Etat, entre la Corse et la République, deux attachements et deux fidélités entre lesquelles il ne voulait pas avoir à choisir.
Adieu Pierre. Tu n’es plus.
Mais nous restent ton sourire, ta voix, et ta présence, qui continueront d’accompagner nos débats et, je l’espère, d’éclairer nos choix.