Drame de Feliceto : "Au mauvais endroit, au mauvais moment"

Nicolas Bessone, procureur de la République de Bastia, le colonel Mathieu Demésy, commandant le Groupement de gendarmerie de Haute-Corse et le capitaine Eric Tranchant, adjoint au commandant de la section de recherches de la gendarmerie, sont revenus vendredi après-midi sur le drame horrible qui a eu lieu jeudi matin à Feliceto, en Balagne. Depuis jeudi soir un homme de 40 ans, David Salvarelli est entendu dans les locaux de la SR de Borgo où les enquêteurs essayent d'établir par quel cheminement, l'auteur présumé du double coup de fusil, a pu, ainsi, ôter la vie à un paisible touriste amoureux de la Corse. Pour le procureur de la République cet acte ne correspond à "aucun mobile rationne"l. Pour lui, Antoine Goret, 57 ans, et son épouse étaient "au mauvais endroit au mauvais moment", victime, sans doute, des effets d'un traitement que le tireur présumé aurait mal supporté. A l'heure de son interpellation, que rapporte le colonel Demésy dans notre vidéo, un examen psychiatrique aurait permis de déterminer que sa responsabilité était "altérée mais pas abolie". L'homme qui est toujours en garde à vue à Borgo aurait déclaré avoir voulu faire du mal et avoir vu le Diable et en le voyant il aurait tiré sur la première personne rencontrée, en l'occurrence Antoine Goret. Il appartiendra désormais à l'instruction qui se poursuit de qualifier cet acte : meurtre ou assassinat ? On devrait le savori dans le courant de la journée de samedi. Les explications de Nicolas Bessone et du colonel Demésy.