Des larmes, que l'on a du mal à retenir, furtivement écrasées, un silence poignant, des dépôts de gerbes accompagnés d'un geste de la main, comme une caresse, sur la pierre qui rappelle les noms de toutes les victimes de cette sombre soirée du 5 Mai 1992…
Furiani a encore vécu des moments d'intense émotion dimanche autour de la stèle qui, un peu en retrait du stade Armand-Cesari, monte vers le ciel comme pour mieux unir tous ceux que le drame a brutalement séparés.
Pas de prise de parole, pas d'allocution. Un rassemblement silencieux. Sans doute pour mieux faire entendre cette immense douleur muette qui implore maintenant depuis 21 ans les instances de la FFF et de la LFP pour que ne se dispute jamais plus un seul match de football le 5 Mai en France.
Mais on le sait, il n'y pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Dimanche il n'y a pas eu une, mais trois rencontres du championnat de France de Ligue 1.
Comme si la ligue de football professionnel voulait narguer encore un peu plus tous ceux qui, avec le collectif du 5-Mai, réclament la sacralisation de cette date.
Pourtant ils sont tous les jours un peu plus nombreux. Et demain ils seront sans doute assez forts pour balayer, enfin, le dédain qu'on leur oppose.
Dimanche cependant les esprits étaient ailleurs et la communion totale aussi bien autour de la stèle, ainsi qu'en témoignent nos photos, qu'à la cathédrale de Sainte-Marie où l'abbé Ghisoni a rappelé, au milieu de l'émotion que l'on imagine, les noms des 18 victimes de la catastrophe…
Un moment qui a sans doute contribué à renforcer la détermination du collectif dans sa quête de la sacralisation.
Question à Didier Grassi l'un des trois porte-parole avec Lauda et Josepha Guidicelli du collectif des victimes du 5 Mai, au terme du rassemblement de recueillement devant la stèle qui perpétue à jamais la terrible catastrophe
- 5 Mai 2013, 21 ans après la catastrophe, pas un mais trois matches de Ligue 1 sont à l'affiche. Cela va à l'encontre de toute votre démarche ?
Regardez sa réponse sur notre vidéo…
Furiani a encore vécu des moments d'intense émotion dimanche autour de la stèle qui, un peu en retrait du stade Armand-Cesari, monte vers le ciel comme pour mieux unir tous ceux que le drame a brutalement séparés.
Pas de prise de parole, pas d'allocution. Un rassemblement silencieux. Sans doute pour mieux faire entendre cette immense douleur muette qui implore maintenant depuis 21 ans les instances de la FFF et de la LFP pour que ne se dispute jamais plus un seul match de football le 5 Mai en France.
Mais on le sait, il n'y pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Dimanche il n'y a pas eu une, mais trois rencontres du championnat de France de Ligue 1.
Comme si la ligue de football professionnel voulait narguer encore un peu plus tous ceux qui, avec le collectif du 5-Mai, réclament la sacralisation de cette date.
Pourtant ils sont tous les jours un peu plus nombreux. Et demain ils seront sans doute assez forts pour balayer, enfin, le dédain qu'on leur oppose.
Dimanche cependant les esprits étaient ailleurs et la communion totale aussi bien autour de la stèle, ainsi qu'en témoignent nos photos, qu'à la cathédrale de Sainte-Marie où l'abbé Ghisoni a rappelé, au milieu de l'émotion que l'on imagine, les noms des 18 victimes de la catastrophe…
Un moment qui a sans doute contribué à renforcer la détermination du collectif dans sa quête de la sacralisation.
Question à Didier Grassi l'un des trois porte-parole avec Lauda et Josepha Guidicelli du collectif des victimes du 5 Mai, au terme du rassemblement de recueillement devant la stèle qui perpétue à jamais la terrible catastrophe
- 5 Mai 2013, 21 ans après la catastrophe, pas un mais trois matches de Ligue 1 sont à l'affiche. Cela va à l'encontre de toute votre démarche ?
Regardez sa réponse sur notre vidéo…