Des chants, des prières, des haltes à Sant'Andrea ou à la croix baptisée Saint… Adrien…
Depuis la chapelle Sant Andrea, située à mi-parcours jusqu’à la chapelle San Ghjuva juchée au sommet, les pèlerins se sont donnés pour avaler les dénivelés à coup de gouttes de sueur et de beaucoup d’obstination.
Chacun sa recette : oublier la fatigue en portant une croix ou sa vêture de confrère avant la messe, chanter tant qu’on en a encore le souffle, se promettre que la vue du sommet est encore plus belle…
Et c'est vrai que la vue est belle.
Mais elle se mérite.
Point de passage entre Olmeta di Capicorsu et vallée de Lota et de ceux qui descendaient des montagnes vers les marchés de la région bastiaise, la chapelle San Ghjuvà, qui des ans a subi bien des outrages, mais qui, fruit du travail des hommes, ne se remarquent plus, reste un point de ralliement pour une foi en marche, pour une foi qui sans doute nous dépasse.
On rapporte ici que la marque que l'on distingue parfaitement sur le tableau en bois de San Ghjuvà, placé au centre du petit autel de la chapelle, est celle d'un coup de feu d'un gendarme, qui, lancé à la poursuite d'un bandit, a utilisé son arme par dépit après que le militaire qui l'accompagnait a exprimé le désir de faire une halte de prière à cet endroit.
Sur le chemin de retour - vers Olmeta di Capicorsu ou Figarella on ne sait - son cheval se serait cabré et le gendarme aurait été tué accidentellement par son fusil, celui qu'il avait utilisé de dépit à la chapelle…
Après la messe du père Lukasz et un vibrant Dio Vi Salvi, curé, confrères et pèlerins se sont retrouvés pour A Merendella à u fiume pour manghja è beie.
Le retour vers Figarella s'est effectué par Mandriale où tout le monde a pu encore exprimer sa profonde foi à l'église Santa Maria.
Depuis la chapelle Sant Andrea, située à mi-parcours jusqu’à la chapelle San Ghjuva juchée au sommet, les pèlerins se sont donnés pour avaler les dénivelés à coup de gouttes de sueur et de beaucoup d’obstination.
Chacun sa recette : oublier la fatigue en portant une croix ou sa vêture de confrère avant la messe, chanter tant qu’on en a encore le souffle, se promettre que la vue du sommet est encore plus belle…
Et c'est vrai que la vue est belle.
Mais elle se mérite.
Point de passage entre Olmeta di Capicorsu et vallée de Lota et de ceux qui descendaient des montagnes vers les marchés de la région bastiaise, la chapelle San Ghjuvà, qui des ans a subi bien des outrages, mais qui, fruit du travail des hommes, ne se remarquent plus, reste un point de ralliement pour une foi en marche, pour une foi qui sans doute nous dépasse.
On rapporte ici que la marque que l'on distingue parfaitement sur le tableau en bois de San Ghjuvà, placé au centre du petit autel de la chapelle, est celle d'un coup de feu d'un gendarme, qui, lancé à la poursuite d'un bandit, a utilisé son arme par dépit après que le militaire qui l'accompagnait a exprimé le désir de faire une halte de prière à cet endroit.
Sur le chemin de retour - vers Olmeta di Capicorsu ou Figarella on ne sait - son cheval se serait cabré et le gendarme aurait été tué accidentellement par son fusil, celui qu'il avait utilisé de dépit à la chapelle…
Après la messe du père Lukasz et un vibrant Dio Vi Salvi, curé, confrères et pèlerins se sont retrouvés pour A Merendella à u fiume pour manghja è beie.
Le retour vers Figarella s'est effectué par Mandriale où tout le monde a pu encore exprimer sa profonde foi à l'église Santa Maria.