Election dans un fauteuil donc pour Stéphane Paquet de la FDSEA-JA qui a remporté cette élection à une écrasante majorité. Tout a commencé au petit matin dans la salle Erignac de la préfecture de région avec le dépouillement des votes. Cette année, avec Internet, il y avait nettement moins d’enveloppes à collationner mais les opérations de vérifications après l'ouverture de toutes les enveloppes ont pris un temps considérable en raison du contrôle. Il a en effet fallu s’assurer qu'un électeur n'a pas voté deux fois, par voie postale et par voie électronique.
Les premiers résultats sont arrivés en début d’après-midi lesquels et, c’est le moins que l’on puisse dire, n’ont pas trop surpris les connaisseurs qui ont suivi les trois listes depuis le début de la campagne. Rappelons toutefois que l’union qui avait été annoncée entre Via Campagnola et Mossa Paisana ne s’était pas faite contrairement à celle entre la FDSEA de la Corse du Sud et les Jeunes Agriculteurs
Les résultats complets
Collège 1 – Chefs d’exploitation et assimilés :
Les premiers résultats sont arrivés en début d’après-midi lesquels et, c’est le moins que l’on puisse dire, n’ont pas trop surpris les connaisseurs qui ont suivi les trois listes depuis le début de la campagne. Rappelons toutefois que l’union qui avait été annoncée entre Via Campagnola et Mossa Paisana ne s’était pas faite contrairement à celle entre la FDSEA de la Corse du Sud et les Jeunes Agriculteurs
Les résultats complets
Collège 1 – Chefs d’exploitation et assimilés :
- Mossa Paisana : 1 siège
- FDSEA : 14 sièges
- Via Campagnola : 3 sièges
- Mossa Paisana : 1 siège
- FDSEA : 6 sièges
- Via Campagnola : 2 sièges
- FDSEA : 1 siège
- CGC : 1 siège
- STC : 2 sièges
- CGT : 1 siège
- STC : 2 sièges
- FDSEA : 1 siège
- FDSEA : 1 siège
- FDSEA : 1 siège
- FDSEA : 1 siège
Stéphane Paquet, calme olympien
L’enfant de Giovicacce s’attendait-il à un si grandiose succès ? Difficile de le dire tellement il semble avoir le triomphe modeste. A l’annonce des résultats, il s’est tourné vers ses amis et a ébauché un timide sourire. Pourtant, l’écart avec lequel il remporte cette élection est impressionnant et pourrait lui permettre de hurler de bonheur. Même pas !
Il est des gens comme ça, calmes, pondérés, affables, travailleurs bien sûr et passionnés par ce qu’ils font. Stéphane Paquet en fait partie. Il est né et a grandi dans ce milieu du pastoralisme et de l’agriculture de montagne, il s’est forgé une solide expérience grâce à cette passion qui l’habite depuis qu’il est enfant.
« Je suis tombé dedans lorsque j’étais petit… » Dit-il timidement avant de reprendre le fil de son récit, de sa jeunesse au village puis à la ville. Il suivait une formation pour devenir plombier et dès le week-end venu, il fuyait vers le village pour s’adonner à sa passion de l’élevage porcin, si bien qu’il a commencé à charcuter dès son adolescence avec les gens de Sampolo et de Giovicacce. Mais l’agriculture a toujours été sa passion depuis l’enfance, une sorte de vocation qui l’a d’ailleurs poussé très vite vers l’agriculture. Il a donc franchi le pas et s’est investi dans ce métier puis dans les syndicats par la suite, jusqu’à devenir membre de la Chambre d’Agriculture.
Il explique
« Dès mon arrivée à la Chambre, nous nous sommes attelés à la tâche avec d’abord la mise en place de 7 AOP (Appellation d’Origine protégée) sur la charcuterie, dont j’ai été le président quelques années durant. Avec des amis, nous avons monté une coopérative charcutière dans le Haut-Taravo, puis j’ai présidé le CREPAC avant d’être élu à la présidence de la Chambre. »
- Avez-vous abordé cette élection l’esprit tranquille ?
- « Je pense que oui, on peut dire qu’au niveau du terrain, de la campagne menée, des retours, nous avons travaillé durant ces six dernières années, nous avons remis la Chambre à flot, nous avons négocié la PAC, nous avons vendu l’ancien bâtiment pour en faire un neuf, nous avons fait front à tous les problèmes qui se sont présentés, le tout avec peu de moyens mais nous avons fait front. Nous avions de bonnes retombées et les gens nous ont fait confiance, les résultats d’aujourd’hui sont là pour le prouver. Donc, une victoire sans surprise et sans appel !»
- Les futurs chantiers de votre nouvelle mandature ?
- « Le premier chantier est d’installer notre Chambre avec les nouveaux jeunes qui ont fait l’union avec notre syndicat. La suite, ce sont les grandes actions que nous allons mener, à commencer par défendre notre profession à la suite de toutes les accusations, de tous les contrôles, et prendre aussitôt contact avec la maison mère, à savoir la FNSEA et son service juridique. La prochaine échéance se situera à Paris avec le salon de l’Agriculture pour y établir des rencontres et travailler sur la nouvelle PAC. Aujourd’hui, une des priorités, c’est bien sûr de déménager de l’ancien bâtiment et étudier toutes les propositions qui nous sont faites pour aménager dans nos nouveaux locaux. »
- D’autres personnes vont rejoindre la Chambre ?
- « Nous misons sur les jeunes et un certain nombre est déjà intégré à l’équipe, ce qui amènera un certain nombre de changements avec une ossature de 5/6 personnes déjà en place. »
- On a évoqué quelques pressions ci et là durant la campagne, qu’en est-il ?
- « Si cela s’est produit, je pense qu’aujourd’hui il faut laisser cela de côté et travailler. Au vu des chiffres réalisés et malgré le comportement de certaines personnes durant la campagne, le résultat est bel et bien là. Je suis content que les agriculteurs se soient mobilisés pour voter. Il n’y a pas eu de division, ce qui confirme la politique qui a été menée. »
- Et les soupçons de fraude à la PAC ?
- « Cela nuit à l’agriculture corse et nos ressortissants ne méritent par ça. L’image de l’agriculteur corse n’a jamais été cela, il faut arrêter, nous n’avons jamais rien fait sans l’accord de l’Etat. Nous somme partis sur un référentiel qui a été accepté par Paris, on a été contrôlés, tout a été accepté, tous les agriculteurs ont été payés. Suite à un contrôle de l’Europe, on tourne casaque et on nous traite d’escrocs. Croyez que nous allons nous défendre. Les agriculteurs ne se sont pas laissé berner. Les résultats aujourd’hui le prouvent. La Chambre a toujours soutenu le directeur mis en accusation par rapport au travail qu’il a effectué au sein de la Chambre. »
Propos recueillis par J.F.
L’enfant de Giovicacce s’attendait-il à un si grandiose succès ? Difficile de le dire tellement il semble avoir le triomphe modeste. A l’annonce des résultats, il s’est tourné vers ses amis et a ébauché un timide sourire. Pourtant, l’écart avec lequel il remporte cette élection est impressionnant et pourrait lui permettre de hurler de bonheur. Même pas !
Il est des gens comme ça, calmes, pondérés, affables, travailleurs bien sûr et passionnés par ce qu’ils font. Stéphane Paquet en fait partie. Il est né et a grandi dans ce milieu du pastoralisme et de l’agriculture de montagne, il s’est forgé une solide expérience grâce à cette passion qui l’habite depuis qu’il est enfant.
« Je suis tombé dedans lorsque j’étais petit… » Dit-il timidement avant de reprendre le fil de son récit, de sa jeunesse au village puis à la ville. Il suivait une formation pour devenir plombier et dès le week-end venu, il fuyait vers le village pour s’adonner à sa passion de l’élevage porcin, si bien qu’il a commencé à charcuter dès son adolescence avec les gens de Sampolo et de Giovicacce. Mais l’agriculture a toujours été sa passion depuis l’enfance, une sorte de vocation qui l’a d’ailleurs poussé très vite vers l’agriculture. Il a donc franchi le pas et s’est investi dans ce métier puis dans les syndicats par la suite, jusqu’à devenir membre de la Chambre d’Agriculture.
Il explique
« Dès mon arrivée à la Chambre, nous nous sommes attelés à la tâche avec d’abord la mise en place de 7 AOP (Appellation d’Origine protégée) sur la charcuterie, dont j’ai été le président quelques années durant. Avec des amis, nous avons monté une coopérative charcutière dans le Haut-Taravo, puis j’ai présidé le CREPAC avant d’être élu à la présidence de la Chambre. »
- Avez-vous abordé cette élection l’esprit tranquille ?
- « Je pense que oui, on peut dire qu’au niveau du terrain, de la campagne menée, des retours, nous avons travaillé durant ces six dernières années, nous avons remis la Chambre à flot, nous avons négocié la PAC, nous avons vendu l’ancien bâtiment pour en faire un neuf, nous avons fait front à tous les problèmes qui se sont présentés, le tout avec peu de moyens mais nous avons fait front. Nous avions de bonnes retombées et les gens nous ont fait confiance, les résultats d’aujourd’hui sont là pour le prouver. Donc, une victoire sans surprise et sans appel !»
- Les futurs chantiers de votre nouvelle mandature ?
- « Le premier chantier est d’installer notre Chambre avec les nouveaux jeunes qui ont fait l’union avec notre syndicat. La suite, ce sont les grandes actions que nous allons mener, à commencer par défendre notre profession à la suite de toutes les accusations, de tous les contrôles, et prendre aussitôt contact avec la maison mère, à savoir la FNSEA et son service juridique. La prochaine échéance se situera à Paris avec le salon de l’Agriculture pour y établir des rencontres et travailler sur la nouvelle PAC. Aujourd’hui, une des priorités, c’est bien sûr de déménager de l’ancien bâtiment et étudier toutes les propositions qui nous sont faites pour aménager dans nos nouveaux locaux. »
- D’autres personnes vont rejoindre la Chambre ?
- « Nous misons sur les jeunes et un certain nombre est déjà intégré à l’équipe, ce qui amènera un certain nombre de changements avec une ossature de 5/6 personnes déjà en place. »
- On a évoqué quelques pressions ci et là durant la campagne, qu’en est-il ?
- « Si cela s’est produit, je pense qu’aujourd’hui il faut laisser cela de côté et travailler. Au vu des chiffres réalisés et malgré le comportement de certaines personnes durant la campagne, le résultat est bel et bien là. Je suis content que les agriculteurs se soient mobilisés pour voter. Il n’y a pas eu de division, ce qui confirme la politique qui a été menée. »
- Et les soupçons de fraude à la PAC ?
- « Cela nuit à l’agriculture corse et nos ressortissants ne méritent par ça. L’image de l’agriculteur corse n’a jamais été cela, il faut arrêter, nous n’avons jamais rien fait sans l’accord de l’Etat. Nous somme partis sur un référentiel qui a été accepté par Paris, on a été contrôlés, tout a été accepté, tous les agriculteurs ont été payés. Suite à un contrôle de l’Europe, on tourne casaque et on nous traite d’escrocs. Croyez que nous allons nous défendre. Les agriculteurs ne se sont pas laissé berner. Les résultats aujourd’hui le prouvent. La Chambre a toujours soutenu le directeur mis en accusation par rapport au travail qu’il a effectué au sein de la Chambre. »
Propos recueillis par J.F.