Sacré Emmanuel Bonini. Profondément corse au plus profond de son âme, curieux de tout jusque dans ses voyages, il ne pouvait qu’aimer la rencontre, l’échange et l’étude du personnage. Il a pleinement mis à profit ses nombreux voyages et bénéficié de son métier de stewart pour sillonner le monde et collecter une multitude d’informations. Il n’est que de se rappeler sa fascination pour Joséphine Baker, dont la biographie reste une référence. Reconnu par la critique, Emmanuel Bonini se lance dans l’écriture de biographies avec Dalida, Edith Piaf, Romy Schneider entre autres. En 2009, Emmanuel Bonini publie Brigitte Bardot, « par amour et c’est tout », livre inspiré de ses rencontres et correspondances avec la star.
Revenir pour plus de vérité…
Dans la même année, en 2013, Emmanuel sort deux ouvrages dont le remarquable « Le vrai Tino Rossi » et « Goldman en lumières » du plus bel effet. Ses recherches l’ont poussé à revenir sur des vérités, des faits réels pour mieux situer les personnages, une sorte de mise au point définitive. Il le dit lui-même :
« J’ai appris beaucoup de choses, trop de choses qui m’ont poussé à revenir dans le détail pour mieux situer la personnalité d’une grande dame comme Romy Schneider. Il manquait ces choses là car j’avais écris un peu dans l’urgence, c’était une commande à la base. Lors de certaines de mes signatures, j’ai rencontré beaucoup de monde et bon nombre de personnes m’ont rapporté des témoignages, sur elle et sur sa mère notamment. Il fallait remettre un peu d’ordre dans tout cela, raison pour laquelle j’ai voulu revenir sur cette fabuleuse actrice mais aussi sur la conduite infecte d’Alain Delon envers elle. Des témoignages édifiants…Il fallait impérativement revenir sur la vie de cette délicieuse artiste que je compare chez les hommes à Patrick Dewaere. »
Emmanuel voue une véritable admiration à l’actrice, qu’il juge sensible et la qualifié de « cicatrice ambulante » car elle était fragile, ce sont toujours celles-là qui foutent le camp et moi je vais volontiers vers les gens qui souffrent » lâche-t-il avec beaucoup de tristesse dans le ton.
« J'ai une fascination pour l'histoire, la biographie c'est de l'histoire de toute façon. A partir du moment où l’on raconte des choses qui sont passées, advenues, c'est de l'histoire. Je suis fasciné aussi par le spectacle, je suis très attiré par les fortes personnalités, par les destins un peu…Pas cassés ! Mais par les personnes sensibles, qui ont une âme, qui savent ce que souffrance veut dire. Et qui pour autant n'en deviennent pas des monstres d'égocentrisme et de dureté. »
Revenir pour plus de vérité…
Dans la même année, en 2013, Emmanuel sort deux ouvrages dont le remarquable « Le vrai Tino Rossi » et « Goldman en lumières » du plus bel effet. Ses recherches l’ont poussé à revenir sur des vérités, des faits réels pour mieux situer les personnages, une sorte de mise au point définitive. Il le dit lui-même :
« J’ai appris beaucoup de choses, trop de choses qui m’ont poussé à revenir dans le détail pour mieux situer la personnalité d’une grande dame comme Romy Schneider. Il manquait ces choses là car j’avais écris un peu dans l’urgence, c’était une commande à la base. Lors de certaines de mes signatures, j’ai rencontré beaucoup de monde et bon nombre de personnes m’ont rapporté des témoignages, sur elle et sur sa mère notamment. Il fallait remettre un peu d’ordre dans tout cela, raison pour laquelle j’ai voulu revenir sur cette fabuleuse actrice mais aussi sur la conduite infecte d’Alain Delon envers elle. Des témoignages édifiants…Il fallait impérativement revenir sur la vie de cette délicieuse artiste que je compare chez les hommes à Patrick Dewaere. »
Emmanuel voue une véritable admiration à l’actrice, qu’il juge sensible et la qualifié de « cicatrice ambulante » car elle était fragile, ce sont toujours celles-là qui foutent le camp et moi je vais volontiers vers les gens qui souffrent » lâche-t-il avec beaucoup de tristesse dans le ton.
« J'ai une fascination pour l'histoire, la biographie c'est de l'histoire de toute façon. A partir du moment où l’on raconte des choses qui sont passées, advenues, c'est de l'histoire. Je suis fasciné aussi par le spectacle, je suis très attiré par les fortes personnalités, par les destins un peu…Pas cassés ! Mais par les personnes sensibles, qui ont une âme, qui savent ce que souffrance veut dire. Et qui pour autant n'en deviennent pas des monstres d'égocentrisme et de dureté. »
La belle Romy
Romy Schneider n'a pas vingt ans lorsqu'elle obtient une notoriété internationale, grâce à son rôle inoubliable dans Sissi. Enfermée dès lors dans des emplois stéréotypés, elle va devoir lutter pour casser son image. Des maîtres tels que Luchino Visconti, Orson Welles ou Otto Preminger vont l'y aider, mais le chemin sera long. C'est la France qui va finalement offrir à Romy l'épanouissement professionnel auquel elle aspirait. De La Piscine à La Passante du Sans-Souci en passant par César et Rosalie, Le Train ou Le Vieux Fusil, la comédienne va révéler toutes les facettes d'un talent unique. Sa collaboration avec Claude Sautet terminera de la hisser au sommet. Sa vie privée ne sera pas du même ordre. Tourmentée et extrêmement vulnérable, Romy mène sa vie sans tiédeur ni concessions et cette soif d'absolu va la conduire au désastre.
Abandons, trahisons, escroqueries, rien ne lui sera épargné. En manque continuel d'affection et incapable de se remettre en question, elle cherchera son salut dans l'alcool et les "médicaments", jusqu'à la mort tragique de son fils de quatorze ans, qui aura raison de ses dernières forces. De nombreux témoignages et documents inédits viennent éclairer d'un jour nouveau le destin de cette immense actrice.
De ses amours fatales avec Alain Delon aux paradoxes d'une femme brûlée, Emmanuel Bonini n'occulte rien. Romy Schneider revit ici telle qu'elle ne cessa jamais d'être : fière, libre, rayonnante et profondément malheureuse.
« La véritable Romy Schneider » des Editions Pygmalion est dans les librairies depuis trois semaines.
J. F.
Romy Schneider n'a pas vingt ans lorsqu'elle obtient une notoriété internationale, grâce à son rôle inoubliable dans Sissi. Enfermée dès lors dans des emplois stéréotypés, elle va devoir lutter pour casser son image. Des maîtres tels que Luchino Visconti, Orson Welles ou Otto Preminger vont l'y aider, mais le chemin sera long. C'est la France qui va finalement offrir à Romy l'épanouissement professionnel auquel elle aspirait. De La Piscine à La Passante du Sans-Souci en passant par César et Rosalie, Le Train ou Le Vieux Fusil, la comédienne va révéler toutes les facettes d'un talent unique. Sa collaboration avec Claude Sautet terminera de la hisser au sommet. Sa vie privée ne sera pas du même ordre. Tourmentée et extrêmement vulnérable, Romy mène sa vie sans tiédeur ni concessions et cette soif d'absolu va la conduire au désastre.
Abandons, trahisons, escroqueries, rien ne lui sera épargné. En manque continuel d'affection et incapable de se remettre en question, elle cherchera son salut dans l'alcool et les "médicaments", jusqu'à la mort tragique de son fils de quatorze ans, qui aura raison de ses dernières forces. De nombreux témoignages et documents inédits viennent éclairer d'un jour nouveau le destin de cette immense actrice.
De ses amours fatales avec Alain Delon aux paradoxes d'une femme brûlée, Emmanuel Bonini n'occulte rien. Romy Schneider revit ici telle qu'elle ne cessa jamais d'être : fière, libre, rayonnante et profondément malheureuse.
« La véritable Romy Schneider » des Editions Pygmalion est dans les librairies depuis trois semaines.
J. F.