Du 17 au 28 juin prochains, les élèves de 2ndes générales et technologiques devront pour la première fois effectuer une période de stage d’observation en entreprise. Une opération à travers laquelle le ministère de l’Éducation Nationale espère reconquérir un mois durant lequel les élèves de 2nde ont longtemps été laissés sur le carreau au profit des périodes d’examens de leurs aînés. « L’ambition de ce stage est réellement de donner l’occasion aux élèves d’observer un milieu professionnel ou un métier auquel ils aspirent pendant deux semaines », rappelle Valérie Lombardo, déléguée régionale de l’Académie de Corse à l’information et à l’orientation. « Au-delà du stage de 3ème, au-delà de découvrir un métier, ce stage sert à se projeter sur l’avenir. Les élèves de 2ndes générales et technologiques se destinent en effet à aller en études supérieure. Si la fin de 2nde n’est pas un palier d’orientation, à cette période on est dans la construction de ce qu’on veut faire plus tard. Le but est donc de faire réfléchir les élèves à ce qu’ils vont pouvoir découvrir par la suite dans leurs études en leur donnant l'occasion de découvrir des savoir-faire ou des savoir-être », ajoute-t-elle.
Mais si la philosophie est louable, la mise en pratique de cette première expérience connaît quelques ratés. Ainsi, selon France Culture, la semaine dernière seulement 25% des élèves de 2nde avaient trouvé un stage au niveau national. Des difficultés que ne semblent pas connaître les quelque 2535 lycéens inscrits en classe de 2nde générale ou technologique en Corse. « Les élèves de 2nde qui n’ont pas encore trouvé de stage sont très très peu nombreux dans notre académie », assure Valérie Lombardo, « Nous avons fait un sondage la semaine dernière auprès des lycées qui nous ont indiqué que les élèves n’ont pas eu de mal à trouver un lieu de stage proche de leur domicile ». Plus loin, selon les échos qui lui sont remontés des établissements, la déléguée régionale académique affirme que la plupart des élèves ont même trouvé des stages dans un milieu où ils se verraient plus tard, et n’ont pas eu à faire de choix par défaut.
« Tous les secteurs d’activité ont joué le jeu »
Résultat sans doute d’une mobilisation payante du rectorat qui a pavé la route aux adolescents, en sensibilisant le monde économique insulaire pour lui expliquer les objectifs de ces stages et lever les inquiétudes. « Le recteur a écrit à toutes les administrations. Nous avons nous-mêmes proposés pas mal d’offres de stage au sein du rectorat. Et puis nous travaillons beaucoup avec les fédérations et le Medef notamment. Tout le monde a été très réactif pour prendre les élèves de 2nde en stage. Tous les secteurs d’activité ont joué le jeu », se réjouit Valérie Lombardo en saluant aussi « les parents qui ont vraiment accompagné leurs enfants pas à pas ».
Pour les retardataires qui n’auraient pas encore signé de convention à 15 jours du début de la période de stage, pas d’inquiétude. « Il faut vraiment qu’ils se retournent vers leur professeur principal, leur CPE ou leur chef d’établissement. Les établissements savent que nous venons en appoint et que l’on peut vraiment aider et les accompagner les Secondes à trouver un lieu de stage qui leur corresponde au mieux », souligne la déléguée régionale académique en dévoilant « qu’il reste sur la plateforme encore 200 offres de stage qui n’ont pas trouvé preneurs sur la plateforme 1 jeune 1 solution ». « De notre côté, nous pouvons encore accueillir des élèves dans les écoles », insiste-t-elle.
Et pour ceux qui ne trouveraient vraiment pas de lieu prêt à les accueillir, des solutions seront mises en place au niveau des établissements. « Il n’est pas question de sanctionner ces élèves ou de les empêcher de passer en 1ère. Ce n’est vraiment pas l’esprit de cette opération. Pour ceux qui n’auront vraiment rien trouvé, l’Onisep a mis en place des séquences sur ordinateur pour permettre de se découvrir soi-même et de découvrir différents métiers afin de s’approcher au mieux de ce que l’élève veut faire en termes d’orientation. Ce stage virtuel pourra être suivi dans leur établissement scolaire, ou, si celui-ci a des difficultés d’accueil, nous pourrons les accueillir au CIO ou dans d’autres lieux de l’Éducation Nationale », garantit la déléguée régionale académique.
Mais si la philosophie est louable, la mise en pratique de cette première expérience connaît quelques ratés. Ainsi, selon France Culture, la semaine dernière seulement 25% des élèves de 2nde avaient trouvé un stage au niveau national. Des difficultés que ne semblent pas connaître les quelque 2535 lycéens inscrits en classe de 2nde générale ou technologique en Corse. « Les élèves de 2nde qui n’ont pas encore trouvé de stage sont très très peu nombreux dans notre académie », assure Valérie Lombardo, « Nous avons fait un sondage la semaine dernière auprès des lycées qui nous ont indiqué que les élèves n’ont pas eu de mal à trouver un lieu de stage proche de leur domicile ». Plus loin, selon les échos qui lui sont remontés des établissements, la déléguée régionale académique affirme que la plupart des élèves ont même trouvé des stages dans un milieu où ils se verraient plus tard, et n’ont pas eu à faire de choix par défaut.
« Tous les secteurs d’activité ont joué le jeu »
Résultat sans doute d’une mobilisation payante du rectorat qui a pavé la route aux adolescents, en sensibilisant le monde économique insulaire pour lui expliquer les objectifs de ces stages et lever les inquiétudes. « Le recteur a écrit à toutes les administrations. Nous avons nous-mêmes proposés pas mal d’offres de stage au sein du rectorat. Et puis nous travaillons beaucoup avec les fédérations et le Medef notamment. Tout le monde a été très réactif pour prendre les élèves de 2nde en stage. Tous les secteurs d’activité ont joué le jeu », se réjouit Valérie Lombardo en saluant aussi « les parents qui ont vraiment accompagné leurs enfants pas à pas ».
Pour les retardataires qui n’auraient pas encore signé de convention à 15 jours du début de la période de stage, pas d’inquiétude. « Il faut vraiment qu’ils se retournent vers leur professeur principal, leur CPE ou leur chef d’établissement. Les établissements savent que nous venons en appoint et que l’on peut vraiment aider et les accompagner les Secondes à trouver un lieu de stage qui leur corresponde au mieux », souligne la déléguée régionale académique en dévoilant « qu’il reste sur la plateforme encore 200 offres de stage qui n’ont pas trouvé preneurs sur la plateforme 1 jeune 1 solution ». « De notre côté, nous pouvons encore accueillir des élèves dans les écoles », insiste-t-elle.
Et pour ceux qui ne trouveraient vraiment pas de lieu prêt à les accueillir, des solutions seront mises en place au niveau des établissements. « Il n’est pas question de sanctionner ces élèves ou de les empêcher de passer en 1ère. Ce n’est vraiment pas l’esprit de cette opération. Pour ceux qui n’auront vraiment rien trouvé, l’Onisep a mis en place des séquences sur ordinateur pour permettre de se découvrir soi-même et de découvrir différents métiers afin de s’approcher au mieux de ce que l’élève veut faire en termes d’orientation. Ce stage virtuel pourra être suivi dans leur établissement scolaire, ou, si celui-ci a des difficultés d’accueil, nous pourrons les accueillir au CIO ou dans d’autres lieux de l’Éducation Nationale », garantit la déléguée régionale académique.