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Que se passe-t-il réellement au Gazélec Football Club d'Aiacciu ? Neuf interpellations la semaine passée et puis, lundi, le transfert de quatre personnes depuis la Corse vers Marseille pour y être entendues par un juge d'instruction. C'est la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille qui a pris le contrôle du dossier, suite à une enquête de la police judiciaire de Corse menée depuis plusieurs mois maintenant sur la gestion financière du club.
La Jirs a ordonné la mise en examen et le placement de trois agents d'une banque ajacciene sous contrôle judiciaire pour "complicité d'escroquerie en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Le même sort a été réservé au président du GFCA, Johann Carta qui, selon nos informations, est depuis placé en détention provisoire. Contacté par CNI, son avocat Lionel Ferlaud - du barreau de Draguignan - ne souhaite pas communiquer sur le sujet.
Une décision qui intervient cinq mois à peine après son arrivée à la tête du Gaz', quand il avait récupéré début juillet les parts de Mathieu Messina-Arrighi, Antony Perrino et Pierre Anchetti.
Concernant le club, une autre enquête de la JIRD a donné lieu à la convocation de trois présidents consécutifs, Olivier Miniconi, Christophe Ettori et Mathieu Messina. Ils sont soupçonnés d’avoir dissimulé des primes, avantage en nature accordé aux joueurs pour un montant de 1,1 million d’euros en 2018. Le jugement se tiendra les 8 et 9 févriers prochains.
La Jirs a ordonné la mise en examen et le placement de trois agents d'une banque ajacciene sous contrôle judiciaire pour "complicité d'escroquerie en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Le même sort a été réservé au président du GFCA, Johann Carta qui, selon nos informations, est depuis placé en détention provisoire. Contacté par CNI, son avocat Lionel Ferlaud - du barreau de Draguignan - ne souhaite pas communiquer sur le sujet.
Une décision qui intervient cinq mois à peine après son arrivée à la tête du Gaz', quand il avait récupéré début juillet les parts de Mathieu Messina-Arrighi, Antony Perrino et Pierre Anchetti.
Concernant le club, une autre enquête de la JIRD a donné lieu à la convocation de trois présidents consécutifs, Olivier Miniconi, Christophe Ettori et Mathieu Messina. Ils sont soupçonnés d’avoir dissimulé des primes, avantage en nature accordé aux joueurs pour un montant de 1,1 million d’euros en 2018. Le jugement se tiendra les 8 et 9 févriers prochains.