Une initiative qui prend de l’ampleur. L’an dernier, Michel Baltolu, membre de l’Associu de Haute-Corse A Salvezza, vient prêter main forte aux agriculteurs en difficulté. Alors que des épisodes de sécheresse intense frappent la Corse et notamment la vallée du Fiumorbu, cet ancien pompier volontaire pendant 21 ans prête des cuves d’eau pure - issus de dons privés de l’association - pour abreuver les bovins de son voisin direct, éleveur de la commune de Ventiseri, touchée par les coupures et les restrictions d’eau successives. Un camion-benne est également mis à disposition avec un chauffeur pour acheminer l’eau sur les exploitations.
Michel Baltolu explique : « Quand j’ai entendu parler des problèmes de restriction d’eau de l’Office Hydraulique, j’ai renouvelé l’appel lancé il y a un an via les réseaux sociaux. J’ai été contacté par la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse. Ils ont été séduits par le fait que je m’intéresse à ce problème. Ils étaient en recherche de cuves pour les mettre à disposition des exploitants. En collaboration avec les pompiers, nous portons secours aux éleveurs touchés par la pénurie d’eau. Pour l’instant, notre préoccupation, ce sont les troupeaux, puis nous verrons, plus tard, pour les plantations. »
Plusieurs villages de moyenne montagne sont concernés par le problème. « Cette sécheresse va toucher l’ensemble de la production et va s’étendre sur l’île à long terme. Les mois de septembre et d’octobre risquent d’être compliqués. La Chambre d’Agriculture a mis à disposition un numéro vert. Soit les membres de l’association interviennent sur les points les plus proches, soit ce sont les pompiers. D’autres associations vont se greffer au dispositif. » Du côté de l'Office d'Équipement hydraulique de Corse, Ange de Cicco salue l’initiative : « C’est une très belle démarche, que l’on soutient. Les sources s’assèchent, et les sociétés mettent à disposition des cubes. » Joseph Colombani, le président de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Corse, renchérit : « Nous avons mis en place ce dispositif il y a deux ans avec le SDIS et l’Office Hydraulique. Aujourd’hui, nous faisons appel à des associations et à des entreprises afin de récupérer des cuves pour des agriculteurs qui n’auraient pas la capacité de stockage pour abreuver leurs animaux. Il faut répondre a la détresse des agriculteurs. » conclut-il, alors que l’eau sur l'île se fait de plus en plus rare.
Michel Baltolu explique : « Quand j’ai entendu parler des problèmes de restriction d’eau de l’Office Hydraulique, j’ai renouvelé l’appel lancé il y a un an via les réseaux sociaux. J’ai été contacté par la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse. Ils ont été séduits par le fait que je m’intéresse à ce problème. Ils étaient en recherche de cuves pour les mettre à disposition des exploitants. En collaboration avec les pompiers, nous portons secours aux éleveurs touchés par la pénurie d’eau. Pour l’instant, notre préoccupation, ce sont les troupeaux, puis nous verrons, plus tard, pour les plantations. »
Plusieurs villages de moyenne montagne sont concernés par le problème. « Cette sécheresse va toucher l’ensemble de la production et va s’étendre sur l’île à long terme. Les mois de septembre et d’octobre risquent d’être compliqués. La Chambre d’Agriculture a mis à disposition un numéro vert. Soit les membres de l’association interviennent sur les points les plus proches, soit ce sont les pompiers. D’autres associations vont se greffer au dispositif. » Du côté de l'Office d'Équipement hydraulique de Corse, Ange de Cicco salue l’initiative : « C’est une très belle démarche, que l’on soutient. Les sources s’assèchent, et les sociétés mettent à disposition des cubes. » Joseph Colombani, le président de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Corse, renchérit : « Nous avons mis en place ce dispositif il y a deux ans avec le SDIS et l’Office Hydraulique. Aujourd’hui, nous faisons appel à des associations et à des entreprises afin de récupérer des cuves pour des agriculteurs qui n’auraient pas la capacité de stockage pour abreuver leurs animaux. Il faut répondre a la détresse des agriculteurs. » conclut-il, alors que l’eau sur l'île se fait de plus en plus rare.