Plusieurs milliers de personnes se sont regroupés dans le centre-ville d'Ajaccio.
« Je suis choquée, je ne pensais pas ressentir autant d’émotion lors de son passage. Je n’ai jamais vu rien de tel à Ajaccio. Quelle claque ! ». Drapeau corse, sous le bras et téléphone à la main, Marie-Ange, une Ajaccienne habitant en périphérie, est encore sous le coup de l’émotion, après le passage du Saint-Père, entre l’Hôtel de Ville et la place Foch.
« La peur de ne pas vivre pleinement cet évènement »
Très tôt ce matin, avec son mari, ses enfants, et un groupe d’amis, les fidèles venus en navette depuis Baleone, ont investi le centre-ville d’Ajaccio, encore plongé dans le noir, pour se trouver aux premières loges : « On s’est organisés depuis plusieurs jours maintenant. On a vraiment eu très peur de ne pouvoir assister à cet évènement et de ne pas pouvoir observer le pape François, mais finalement tout s’est bien passé. C’était bien organisé et finalement, on n’était pas les uns sur les autres même s’il y avait énormément de monde. C’était de la pure folie ».
À la sortie du Palais des Congrès, une énorme clameur a accompagné le pape François, à contre sens de la circulation habituelle, sur sa papamobile, en direction de l’Hôtel de Ville, où il s’est arrêté pour saluer les membres du Conseil Municipal d’Ajaccio, qui l’ont à leur tour longuement salué. En remontant la place Foch en direct de la statue de la Madonuccia, là encore, plusieurs centaines de pèlerins étaient regroupés entre la Maison Carrée et l’intersection du boulevard Roi Jérôme. Dominique, quinquagénaire, est venu spécialement de Bastia pour l’occasion : « Nous avons pris le bateau depuis Bastia hier soir et nous sommes arrivés tôt ce matin dans le port d’Ajaccio, vers 7h30. On a pris le petit-déjeuner dans un bar du centre-ville et on est arrivés parmi les premiers devant ses grilles. On n’a plus bougé et on a pu ainsi le voir passer au premier plan, c’était impensable de manquer cela. Je pense sincèrement que nous ne sommes pas près de revoir un Pape en Corse ».
« La peur de ne pas vivre pleinement cet évènement »
Très tôt ce matin, avec son mari, ses enfants, et un groupe d’amis, les fidèles venus en navette depuis Baleone, ont investi le centre-ville d’Ajaccio, encore plongé dans le noir, pour se trouver aux premières loges : « On s’est organisés depuis plusieurs jours maintenant. On a vraiment eu très peur de ne pouvoir assister à cet évènement et de ne pas pouvoir observer le pape François, mais finalement tout s’est bien passé. C’était bien organisé et finalement, on n’était pas les uns sur les autres même s’il y avait énormément de monde. C’était de la pure folie ».
À la sortie du Palais des Congrès, une énorme clameur a accompagné le pape François, à contre sens de la circulation habituelle, sur sa papamobile, en direction de l’Hôtel de Ville, où il s’est arrêté pour saluer les membres du Conseil Municipal d’Ajaccio, qui l’ont à leur tour longuement salué. En remontant la place Foch en direct de la statue de la Madonuccia, là encore, plusieurs centaines de pèlerins étaient regroupés entre la Maison Carrée et l’intersection du boulevard Roi Jérôme. Dominique, quinquagénaire, est venu spécialement de Bastia pour l’occasion : « Nous avons pris le bateau depuis Bastia hier soir et nous sommes arrivés tôt ce matin dans le port d’Ajaccio, vers 7h30. On a pris le petit-déjeuner dans un bar du centre-ville et on est arrivés parmi les premiers devant ses grilles. On n’a plus bougé et on a pu ainsi le voir passer au premier plan, c’était impensable de manquer cela. Je pense sincèrement que nous ne sommes pas près de revoir un Pape en Corse ».
« Quelle chance, quel honneur de voir le Saint-Père ici »
Banderoles de bienvenue, drapeaux du Vatican, et cris notamment sur les balcons de l’avenue 1er Consul ont accompagné le Souverain pontif jusqu’à la statue de la Madonuccia, où il s’est longuement recueilli, avec en fond sonore la fanfare municipale jouant « Oh Mère Miséricorde », entendue chaque 18 mars lors de la procession en l’honneur de la Vierge Marie. Sauveur, professeur de musique, et membre de la fanfare n’en revenait toujours : « Quelle chance, quel honneur d’avoir pu jouer cette chanson pour le pape François. Nous avons ainsi été aux premières loges, il était là juste à côté de nous. C’est incroyable. Je pense que vais mettre un moment à m’en remettre ».
Banderoles de bienvenue, drapeaux du Vatican, et cris notamment sur les balcons de l’avenue 1er Consul ont accompagné le Souverain pontif jusqu’à la statue de la Madonuccia, où il s’est longuement recueilli, avec en fond sonore la fanfare municipale jouant « Oh Mère Miséricorde », entendue chaque 18 mars lors de la procession en l’honneur de la Vierge Marie. Sauveur, professeur de musique, et membre de la fanfare n’en revenait toujours : « Quelle chance, quel honneur d’avoir pu jouer cette chanson pour le pape François. Nous avons ainsi été aux premières loges, il était là juste à côté de nous. C’est incroyable. Je pense que vais mettre un moment à m’en remettre ».
Alors que le pape François prenait alors la direction de la Cathédrale Santa Maria Assunta, le foule se dispersait dans le calme, avant de se diriger vers les autres temps forts de la journée. « On va essayer de le voir le plus possible. Je ne pensais pas qu’il serait possible de l’observer ici d’aussi près, donc nous avons assuré le coup et nous avons effectué les démarches pour avoir une place à la Messe, prévue au Casone. On va aller manger un bout en ville et on va monter à pied pour aller assister à la Messe » se félicitait Jean, un jeune Ajaccien, encore tout ému par la séquence à laquelle il a pu assister, proche de la statue de la Madonuccia. La journée ne fait que commencer mais la venue du pape François laissera une trace indélébile dans le cœur des Ajacciens.