Le couteau relève d’un savoir-faire qui remonte à la découverte du travail des métaux. Il doit néanmoins son apogée à la construction d'épées, d’armures et d'engins de guerre. Un art difficile dont une démonstration sera faite ce vendredi en fin d’après midi sur les hauteurs d’Ajaccio. Nous aurons droit à un spectacle haut en couleur, car c’est dans une chaleur intense, avec force, finesse et précision que l’artisan modèle son œuvre.
Au rythme de la musique de ses coups répétés autant qu’assourdissants, il chauffe, façonne, transforme, pile, coupe, travaille son angle d'approche, module sa pression et crée son œuvre en révélant toute la puissance à cette matière désormais soumise, alors qu'au préalable elle parait immuable. Le savoir-faire du forgeron est vaste et ses techniques très précises Il crée, improvise aussi car il est amené à réaliser des objets extrêmement divers, qu’il s’agisse de couteaux, fers à cheval, chaudrons et autres œuvres d’art dont il a le secret. Le couteau a fait partie des premiers outils fabriqués par l'homme. D'abord en pierre, puis en fer ou en acier, il a été indispensable à la survie de l'espèce et fait encore aujourd'hui partie des incontournables de notre quotidien. Le couteau est simplement le prolongement de la main.
Le couteau a une âme…
Durant des lustres, l’artisanat coutelier insulaire fut l’un des plus performants du bassin méditerranéen. Le couteau corse à une âme qui a donné sa suprématie à notre artisanat vieux de deux millénaires. L’avènement d’une coutellerie artisanale le relégua à la portion congrue mais depuis quelques décennies, un mouvement de fond s’est opéré et l’artisanat de qualité a aussitôt refait surface avec les techniques ancestrales de la production des métaux selon les règles de la coutellerie corse traditionnelle.
Ils sont une trentaine aujourd’hui, tous des professionnels, qui ont décidé de se fédérer et de défendre leur rôle de défense et de promotion du couteau corse traditionnel. Comme les couteliers, il existe actuellement plusieurs milliers d’entreprises qui jouent un rôle prépondérant dans le développement économique et social. La qualité de leurs produits contribue au maintien d’une économie rurale et un rempart à la désertification de l’intérieur.
Au rythme de la musique de ses coups répétés autant qu’assourdissants, il chauffe, façonne, transforme, pile, coupe, travaille son angle d'approche, module sa pression et crée son œuvre en révélant toute la puissance à cette matière désormais soumise, alors qu'au préalable elle parait immuable. Le savoir-faire du forgeron est vaste et ses techniques très précises Il crée, improvise aussi car il est amené à réaliser des objets extrêmement divers, qu’il s’agisse de couteaux, fers à cheval, chaudrons et autres œuvres d’art dont il a le secret. Le couteau a fait partie des premiers outils fabriqués par l'homme. D'abord en pierre, puis en fer ou en acier, il a été indispensable à la survie de l'espèce et fait encore aujourd'hui partie des incontournables de notre quotidien. Le couteau est simplement le prolongement de la main.
Le couteau a une âme…
Durant des lustres, l’artisanat coutelier insulaire fut l’un des plus performants du bassin méditerranéen. Le couteau corse à une âme qui a donné sa suprématie à notre artisanat vieux de deux millénaires. L’avènement d’une coutellerie artisanale le relégua à la portion congrue mais depuis quelques décennies, un mouvement de fond s’est opéré et l’artisanat de qualité a aussitôt refait surface avec les techniques ancestrales de la production des métaux selon les règles de la coutellerie corse traditionnelle.
Ils sont une trentaine aujourd’hui, tous des professionnels, qui ont décidé de se fédérer et de défendre leur rôle de défense et de promotion du couteau corse traditionnel. Comme les couteliers, il existe actuellement plusieurs milliers d’entreprises qui jouent un rôle prépondérant dans le développement économique et social. La qualité de leurs produits contribue au maintien d’une économie rurale et un rempart à la désertification de l’intérieur.
Une charte de qualité
Le syndicat régional des couteliers a initié depuis quelques années une démarche collective portée par la Chambre Régionale de Métiers et proposé aux services de la Collectivité de Corse via l’ADEC, une action collective pluriannuelle visant à accompagner les efforts de restructuration de la filière et à valoriser les « savoir-faire » des couteliers. Cela dans le but bien précis de défendre les intérêts d’une profession, largement concurrencée par des productions d’importation avec comme objectifs :
« La mise en place de cette charte professionnelle et sa déclinaison en termes de communication a permis de préserver l’identité des couteaux corses et de défendre les intérêts d’une profession. Ces « savoir-faire » permet notamment au consommateur de différencier les productions locales des contre façons et des imitations, en lui apportant toutes les garanties nécessaires sur l’authenticité et la qualité des productions réalisées par nos artisans » a expliqué Jean Biancucci et précisé également que cette charte des couteliers corses concerne toute leur production et repose sur deux niveaux, à savoir :
Vendredi 3 et samedi 4 août à Cutuli
Vendredi 3 : inauguration à 18 heures et jusqu’à minuit, exposition, vente et démonstrations
Samedi 4 : de 10 à 19 heures, expo, vente et démonstrations
J.F.
Le syndicat régional des couteliers a initié depuis quelques années une démarche collective portée par la Chambre Régionale de Métiers et proposé aux services de la Collectivité de Corse via l’ADEC, une action collective pluriannuelle visant à accompagner les efforts de restructuration de la filière et à valoriser les « savoir-faire » des couteliers. Cela dans le but bien précis de défendre les intérêts d’une profession, largement concurrencée par des productions d’importation avec comme objectifs :
- D’organiser et fédérer la profession et divers acteurs du secteur au travers d’une démarche de filière
- De défendre le secteur de la coutellerie traditionnelle corse au travers d’une charte professionnelle avec un signe de qualité et sa déclinaison
- De promouvoir le secteur de la coutellerie comme vecteur de développement économique et culturel afin de préserver son identité
- D’aider à la modernisation des outils de production
- De favoriser la transmission des « savoir-faire »
« La mise en place de cette charte professionnelle et sa déclinaison en termes de communication a permis de préserver l’identité des couteaux corses et de défendre les intérêts d’une profession. Ces « savoir-faire » permet notamment au consommateur de différencier les productions locales des contre façons et des imitations, en lui apportant toutes les garanties nécessaires sur l’authenticité et la qualité des productions réalisées par nos artisans » a expliqué Jean Biancucci et précisé également que cette charte des couteliers corses concerne toute leur production et repose sur deux niveaux, à savoir :
- 1er niveau : fattu in Corsica, concerne la plus grosse partie des couteliers
- 2e niveau : Excellence, concerne Jean-Do Susini, de Ville di Pietrabugno et Xavier Biancarelli, de Porto-Vecchio
Vendredi 3 et samedi 4 août à Cutuli
Vendredi 3 : inauguration à 18 heures et jusqu’à minuit, exposition, vente et démonstrations
Samedi 4 : de 10 à 19 heures, expo, vente et démonstrations
J.F.