Sur la scène du théâtre de Bastia Orlando Forioso va réunir le groupe « I Trillanti » et les danseuses du « Teatro del Mediterraneo ». Une soirée très festive, haute en couleur du sud de l’Italie avec de jeunes artistes (24 à 27 ans) venus spécialement de cette région et qui pratiquent leur art, entre tradition et modernité.
Le groupe « I Trillanti » a vu le jour en 2013 en Ciociaria, au sud de Rome. Son répertoire est composé de chansons populaires qu’il interprète sur les places et dans les rues. Adepte de la tradition musicale du sud de la péninsule, ce groupe nourrit la flamme de la musique populaire en maintenant intact son objectif : danser, faire danser, raconter des histoires, s’amuser, émouvoir et partager. Le groupe est composé Mattia dell’Uomo (voix et tambourin), Simone Frezza (voix, accordéon et zampogna, sorte de cornemuse), Valerio Frezza (bouzouki, guitare, basse et mandoline) et Elisabeta Rossi (voix) .
« À travers ce spectacle, j’ai voulu faire connaître la partie populaire, les racines du sud de l’Italie » explique Orlando Forioso. « Ces artistes que nous avons fait venir sont des spécialistes de la Taranta. J’ai choisi des jeunes pour la pêche et la puissance qu’ils développent sur scène». Si Taranta fait référence à une tarentule, c’est aussi une danse originaire des Pouilles dansée suite à la morsure d’une tarentule. Cette morsure entraînait une maladie qui a surtout sévi entre le 15e et le 17e siècle, près de Tarente, dans la région du Salento .
« Les symptômes consistaient en une sorte d’hystérie convulsive et étaient alors soignés par de la musique, le tambourin et par une danse bien particulière: la tarentelle. Aujourd’hui cette danse est nommée pizzica» explique Mattia dell’Uomo. « Si son rôle thérapeutique s’est perdu, la pizzica se danse encore et fait plus que jamais partie du patrimoine culturel de l’Italie du Sud ». En Italie existent près de 500 groupes qui perpétuent la tradition. « Il y a chaque année au mois d’août un énorme festival intitulé la Notte della Taranta dans la région naturelle du Salento avec un grand concert de clôture à Melpignano » commente encore Mattia.
Au son de cette musique entraînante, sur scène, avec aussi à la clarinette Pierre-Antonio Savo Valente, deux danseuses du groupe « Teatro del Mediterraneo » : Viola Centi et Maria-Carmen di Poce.
Au programme : Pizzica, tarantelle Montemaranese et tarantelle del Gargano… « Il y aura aussi un hommage au cinéma italien, avec un montage vidéo montrant des stars du cinéma dans des scènes où ils dansaient » ajoute Orlando Forioso. Durant cette semaine du Festival, des stages étaient organisés autour de la Taranta dans la salle des congrès. Certains stagiaires devraient d’ailleurs être sur scène ce samedi soir. En tous cas, une grande première en Corse, à ne pas manquer.
Le groupe « I Trillanti » a vu le jour en 2013 en Ciociaria, au sud de Rome. Son répertoire est composé de chansons populaires qu’il interprète sur les places et dans les rues. Adepte de la tradition musicale du sud de la péninsule, ce groupe nourrit la flamme de la musique populaire en maintenant intact son objectif : danser, faire danser, raconter des histoires, s’amuser, émouvoir et partager. Le groupe est composé Mattia dell’Uomo (voix et tambourin), Simone Frezza (voix, accordéon et zampogna, sorte de cornemuse), Valerio Frezza (bouzouki, guitare, basse et mandoline) et Elisabeta Rossi (voix) .
« À travers ce spectacle, j’ai voulu faire connaître la partie populaire, les racines du sud de l’Italie » explique Orlando Forioso. « Ces artistes que nous avons fait venir sont des spécialistes de la Taranta. J’ai choisi des jeunes pour la pêche et la puissance qu’ils développent sur scène». Si Taranta fait référence à une tarentule, c’est aussi une danse originaire des Pouilles dansée suite à la morsure d’une tarentule. Cette morsure entraînait une maladie qui a surtout sévi entre le 15e et le 17e siècle, près de Tarente, dans la région du Salento .
« Les symptômes consistaient en une sorte d’hystérie convulsive et étaient alors soignés par de la musique, le tambourin et par une danse bien particulière: la tarentelle. Aujourd’hui cette danse est nommée pizzica» explique Mattia dell’Uomo. « Si son rôle thérapeutique s’est perdu, la pizzica se danse encore et fait plus que jamais partie du patrimoine culturel de l’Italie du Sud ». En Italie existent près de 500 groupes qui perpétuent la tradition. « Il y a chaque année au mois d’août un énorme festival intitulé la Notte della Taranta dans la région naturelle du Salento avec un grand concert de clôture à Melpignano » commente encore Mattia.
Au son de cette musique entraînante, sur scène, avec aussi à la clarinette Pierre-Antonio Savo Valente, deux danseuses du groupe « Teatro del Mediterraneo » : Viola Centi et Maria-Carmen di Poce.
Au programme : Pizzica, tarantelle Montemaranese et tarantelle del Gargano… « Il y aura aussi un hommage au cinéma italien, avec un montage vidéo montrant des stars du cinéma dans des scènes où ils dansaient » ajoute Orlando Forioso. Durant cette semaine du Festival, des stages étaient organisés autour de la Taranta dans la salle des congrès. Certains stagiaires devraient d’ailleurs être sur scène ce samedi soir. En tous cas, une grande première en Corse, à ne pas manquer.