"Les Filles du Soleil" a fait l'unanimité lors de la seconde édition du film politique de Porto-Vecchio
Le grand prix du film politique décerné par le jury du festival, présidé cette année par Sylvie Pialat, a été attribué au film « Les filles du soleil » d’Eva Husson, en compétition avec « Décapitalisation » de Pierre Zeliner, « Silvio et les autres » de Paolo Sorrentino, « Un peuple et son roi » de Pierre Shoeller, « Utoya, 22 juillet » d’Erik Poppe, « Amare Amaro » de Julien Paolini.
Le bataillon des Filles du soleil heurtant et convainquant
Cette fiction puissante, tragique, au plus près de l’actualité, évoque les destins individuels de femmes, anciennes captives de Daesch, devenues combattantes au Kurdistan contre le régime de l’EI. Le combat est couvert par une photographe française qui veut témoigner de l’horreur de cette guerre où des femmes combattent au nom des femmes, de la vie et de la liberté. Les enfants soldats, le viol comme arme psychologique, l’état islamique dans ses méthodes les plus abjectes sont les thèmes abordés. « Les thèmes les plus connus sans doutes, mais pas les plus horribles » commente la réalisatrice, « car, même dans le pire, il y a des paliers qui seraient insupportables pour celui qui regarde ». Un film puissant, heurtant, déstabilisant, très applaudi par une standing ovation.
Les médias séduits par la révolte de tout un peuple
Le prix des médias décerné par un jury composé de journalistes politiques a été remis à Pierre Shoeller pour son film « Un peuple et son roi ». Dans cette fresque historique de la révolution française de 1789 à 1793, des hommes et des femmes du peuple croisent les figures de la Révolution, telles que Marat, Robespierre ou encore Danton, au sein de la toute jeune Assemblée nationale, là même où le roi et sa famille attentent de connaître leur sort et là où nait la République. Les discours dans l'hémicycle sont basés sur des discours historiques. Malgré quelques longueurs, on se laisse agréablement porté par la photographie et les images, les décors et les costumes qui donnent sa magnificence au film et nous transportent aisément dans ce qui fut le berceau de notre histoire politique moderne.
« Caïd », fiction ou réalité de la vie d’un dealer des quartiers nord
Le grand prix du public, décerné à « Caïd » d’Ange Basterga et Nicolas Lopez, après le vote des internautes, a certainement récompensé le plus étonnant des documentaires, catégorie dans lequel il a été classé pour le Festival du film politique, mais qui aurait mérité sa place dans la sélection des longs métrages. Ce film a reçu le prix du meilleur film au 22ème festival du film de Cognac en 2017. « Caïd » c’est l’histoire de Tony, rappeur, dealeur de shit et chef de clan, qui accepte la présence de journalistes dans sa cité marseillaise. ils le filmeront 24h/24 dans sa vie de tous les jours. Une fiction interprétée par des jeunes des cités durant 4 jours et un film autofinancé à hauteur de 70 000 euros. La réalité des quartiers marseillais : le deal, les quartiers rivaux, l’argent…..
« Amare Amaro » et les autres
Aucun de ces longs métrages non primés, n’a démérité. Ils sont restés fidèles à ce que les réalisateurs ont voulu faire passer comme messages, et le public ne s’y est pas trompé. Portrait, humour, politique, faits divers … autant de diversité liée à un plaisir certain. Le cinéma dans tout son art, la politique dans ce qu’elle a de meilleur et de pire, c'est un peu le résumé de la seconde édition du Festival du film politique à Porto-Veccchio.
Le bataillon des Filles du soleil heurtant et convainquant
Cette fiction puissante, tragique, au plus près de l’actualité, évoque les destins individuels de femmes, anciennes captives de Daesch, devenues combattantes au Kurdistan contre le régime de l’EI. Le combat est couvert par une photographe française qui veut témoigner de l’horreur de cette guerre où des femmes combattent au nom des femmes, de la vie et de la liberté. Les enfants soldats, le viol comme arme psychologique, l’état islamique dans ses méthodes les plus abjectes sont les thèmes abordés. « Les thèmes les plus connus sans doutes, mais pas les plus horribles » commente la réalisatrice, « car, même dans le pire, il y a des paliers qui seraient insupportables pour celui qui regarde ». Un film puissant, heurtant, déstabilisant, très applaudi par une standing ovation.
Les médias séduits par la révolte de tout un peuple
Le prix des médias décerné par un jury composé de journalistes politiques a été remis à Pierre Shoeller pour son film « Un peuple et son roi ». Dans cette fresque historique de la révolution française de 1789 à 1793, des hommes et des femmes du peuple croisent les figures de la Révolution, telles que Marat, Robespierre ou encore Danton, au sein de la toute jeune Assemblée nationale, là même où le roi et sa famille attentent de connaître leur sort et là où nait la République. Les discours dans l'hémicycle sont basés sur des discours historiques. Malgré quelques longueurs, on se laisse agréablement porté par la photographie et les images, les décors et les costumes qui donnent sa magnificence au film et nous transportent aisément dans ce qui fut le berceau de notre histoire politique moderne.
« Caïd », fiction ou réalité de la vie d’un dealer des quartiers nord
Le grand prix du public, décerné à « Caïd » d’Ange Basterga et Nicolas Lopez, après le vote des internautes, a certainement récompensé le plus étonnant des documentaires, catégorie dans lequel il a été classé pour le Festival du film politique, mais qui aurait mérité sa place dans la sélection des longs métrages. Ce film a reçu le prix du meilleur film au 22ème festival du film de Cognac en 2017. « Caïd » c’est l’histoire de Tony, rappeur, dealeur de shit et chef de clan, qui accepte la présence de journalistes dans sa cité marseillaise. ils le filmeront 24h/24 dans sa vie de tous les jours. Une fiction interprétée par des jeunes des cités durant 4 jours et un film autofinancé à hauteur de 70 000 euros. La réalité des quartiers marseillais : le deal, les quartiers rivaux, l’argent…..
« Amare Amaro » et les autres
Aucun de ces longs métrages non primés, n’a démérité. Ils sont restés fidèles à ce que les réalisateurs ont voulu faire passer comme messages, et le public ne s’y est pas trompé. Portrait, humour, politique, faits divers … autant de diversité liée à un plaisir certain. Le cinéma dans tout son art, la politique dans ce qu’elle a de meilleur et de pire, c'est un peu le résumé de la seconde édition du Festival du film politique à Porto-Veccchio.