Hans-Joachim Roedelius, compositeur allemand de musique électronique, pionnier de la musique expérimentale et de l'ambient, et figure importante du krautrock.
- Pourquoi avez-vous choisi de participer au festival d’automne de la ruralité ?
- Tout simplement parce que Christian et Jean-Jacques Andreani du groupe Caramusa sont des amis de longue date. Quand ils m’ont invité, j’ai, bien sûr, dit : « Oui » tout de suite. C’était une évidence ! C’est, pour moi, un grand plaisir de jouer ici, à Patrimoniu.
- Que va-t-il se passer pendant ce concert ?
- C’est un concert en deux parties. Je partage, la première partie, avec d’autres artistes invités du festival. Nous allons jouer quelque chose ensemble, improviser. Je ne sais pas sur quoi ? Nous n’avons pas encore discuté du thème. Mais, je suis sûr que ce sera très intéressant et très beau. Ensuite, je jouerai une seconde partie en solo. Je vais réciter un texte qui a été écrit par un ami prieur à Santa-Maria di Poggiu, l’abbé Gregale, qui est, aussi, un artiste. J’ai choisi, en fait, un de mes poèmes qu’il a traduit en langue corse.
- Que ferez-vous d’autre en solo ?
- Je vais jouer de la musique, du piano, de l’électro un peu abstrait, du style « soundscape ». Je vais improviser, créer des sons soundscape qui me seront inspirés par le paysage, l’environnement acoustique naturel immédiat, le moment, le contexte particulier, la rencontre avec les autres artistes...
- Jouer dans une église vous incite-t-il à jouer différemment ?
- Jouer dans une église est, pour moi, quelque chose de très spécial ! Je le fais souvent. C’est toujours très intéressant ! Il y a, à peine deux semaines, j’ai joué dans une église au Brésil. C’est très différent d’une salle de concert ou d’un festival. On joue d’une autre façon. La spiritualité tient un grand rôle dans ma création. Un pan important de mes œuvres est empli de religiosité. Je viens d’une famille très croyante d’enseignants et de prieurs, ce qui explique beaucoup de choses.
- Vous semblez bien connaître la Corse. Y venez-vous souvent ?
- Oui ! J’y suis venu pour la première fois dans les années 60, précisément en 1965. Je travaillais dans un camp de naturistes en tant que kinésithérapeute et masseur. C’était mon premier métier, juste avant que je décide d’abandonner ce travail médical et de me consacrer à une carrière d’artiste. C’est une île que je connais et que j’apprécie beaucoup.
Propos recueillis par Nicole MARI
CONCERT « Saint-phony Martin » à 21 heures dans l’église San Martinu à Patrimoniu. Live performance de Hans-Joachim Roedelius avec des artistes extérieurs invités : Véronique Truffaut, Roberto Moura, Cécile Voltz, la Compagnie des regains…, les 40 stagiaires des ateliers et les artistes locaux, notamment Maxime Merlandi du groupe Barbara Furtuna, Jean-Jacques et Jean-Baptiste Andreani du groupe Caramusa.
Concert de soutien au festival - prix d’entrée 20€ - gratuit pour les enfants.
- Tout simplement parce que Christian et Jean-Jacques Andreani du groupe Caramusa sont des amis de longue date. Quand ils m’ont invité, j’ai, bien sûr, dit : « Oui » tout de suite. C’était une évidence ! C’est, pour moi, un grand plaisir de jouer ici, à Patrimoniu.
- Que va-t-il se passer pendant ce concert ?
- C’est un concert en deux parties. Je partage, la première partie, avec d’autres artistes invités du festival. Nous allons jouer quelque chose ensemble, improviser. Je ne sais pas sur quoi ? Nous n’avons pas encore discuté du thème. Mais, je suis sûr que ce sera très intéressant et très beau. Ensuite, je jouerai une seconde partie en solo. Je vais réciter un texte qui a été écrit par un ami prieur à Santa-Maria di Poggiu, l’abbé Gregale, qui est, aussi, un artiste. J’ai choisi, en fait, un de mes poèmes qu’il a traduit en langue corse.
- Que ferez-vous d’autre en solo ?
- Je vais jouer de la musique, du piano, de l’électro un peu abstrait, du style « soundscape ». Je vais improviser, créer des sons soundscape qui me seront inspirés par le paysage, l’environnement acoustique naturel immédiat, le moment, le contexte particulier, la rencontre avec les autres artistes...
- Jouer dans une église vous incite-t-il à jouer différemment ?
- Jouer dans une église est, pour moi, quelque chose de très spécial ! Je le fais souvent. C’est toujours très intéressant ! Il y a, à peine deux semaines, j’ai joué dans une église au Brésil. C’est très différent d’une salle de concert ou d’un festival. On joue d’une autre façon. La spiritualité tient un grand rôle dans ma création. Un pan important de mes œuvres est empli de religiosité. Je viens d’une famille très croyante d’enseignants et de prieurs, ce qui explique beaucoup de choses.
- Vous semblez bien connaître la Corse. Y venez-vous souvent ?
- Oui ! J’y suis venu pour la première fois dans les années 60, précisément en 1965. Je travaillais dans un camp de naturistes en tant que kinésithérapeute et masseur. C’était mon premier métier, juste avant que je décide d’abandonner ce travail médical et de me consacrer à une carrière d’artiste. C’est une île que je connais et que j’apprécie beaucoup.
Propos recueillis par Nicole MARI
CONCERT « Saint-phony Martin » à 21 heures dans l’église San Martinu à Patrimoniu. Live performance de Hans-Joachim Roedelius avec des artistes extérieurs invités : Véronique Truffaut, Roberto Moura, Cécile Voltz, la Compagnie des regains…, les 40 stagiaires des ateliers et les artistes locaux, notamment Maxime Merlandi du groupe Barbara Furtuna, Jean-Jacques et Jean-Baptiste Andreani du groupe Caramusa.
Concert de soutien au festival - prix d’entrée 20€ - gratuit pour les enfants.