- Que présentez-vous ?
- Un atelier robotique et une imprimande 3 D. Le robot, c'est Nao de la société Aldebaran qui construit les humanoïdes les plus avancés en matière d'interaction homme-machine sur le marché. Aldebaran est une société française qui effectue beaucoup de recherches et de développement auxquelles plusieurs labos du CNRS sont associés.
Ici nous avons la possibilité de le commander à partir d'une application. Et connectés au réseau sans fil avec le robot, nous pouvons lui demander de faire de la synthèse vocale, de marcher ou bien encore de lui apprendre des mouvements et à les exécuter. Il retient les coordonnées et les angles de ses moteurs et il reproduit le mouvement. C'est la preuve d'une interaction très poussée entre l'homme et la machine.
C'est du matériel qui est utilisé en projet de 3e, 4e et 5 e années d'étude informatique
- L'imprimante en 3D ?
- Là il y a moins l'aspect travaux dirigés et projet en informatique. Nous avons lancé l'impression d'une balle et dans l'après-midi Nao ira la chercher cette balle pour la ramasser et la montrer à qui voudra la voir.
Il y a encore un robot à chenilles.
On utilise la plate forme de micro contrôleurs open source - code ouvert et accessible - et des composants qui ne sont pas vraiment chers. (Capteur 2 €, et microcontrôleur 20€),
Nous avons branché 2 moteurs, qui font tourner des roues qui elles activent des chenilles, et un capteur ultra sons devant le robot. L'objectif est de le faire d'avancer sans jamais entrer en collision avec un obstacle.
En fait, dès qu'il envoie les ultrasons il récupère le signal. S'il détecte un obstacle devant lui il modifie sa trajectoire.
Toutes ces plates formes robotiques sont utilisées pour la programmation. Avec un langage informatique sur un ordinateur on va pouvoir programmer ces robots et leur dicter un comportement soit attendu, soit émergent en fonction d'un événement extérieur.
- Qui les programme ?
- Soit nos étudiants, soit deux doctorants, comme ici, et des statutaires du département informatique.
- Et la commande vocale ?
- Nao peut vous poser une série de questions. Vous demander comment vous allez. Il a sur le visage une caméra et des capteurs. Le comportement le plus poussé de Nao est de reconnaître chez une personne si elle a le moral ou pas…
La société qui le fabrique s'est surtout penchée sur le sort des personnes isolées et âgées. Pour l'agrémenter, elle songe à mettre sur le marché un robot plus grand qui pourrait les aider à prendre leur traitement médical, le cas échéant, à échanger avec elles.
- Au-delà de cela que faites-vous au département informatique, licence et master SII de l'université ?
- Au niveau de l'Université, côte UMR, sur la partie recherches, nous nous intéressons encore aux technologies que l'on utilise au quotidien, bien que le petit robot à chenilles puisse être utilisé comme capteur autonome. C'est à dire qu'on pourrait déployer des capteurs dans une ville pour récupérer des données telle la pollution de l'air, la qualité de l'eau et les renvoyer pour un post-traitement.
Ce que nous faisons d'une manière générale, est plutôt utilisé au niveau pédagogique dans nos filières et nos formations pour enseigner l'art de la programmation aux étudiants. Ainsi Nao, que nous utilisons, entend un langage de programmation qui s'appelle Python. Mais il y aussi des techniques de programmation comme tout ce qui est intelligence artificielle. Et sur ce plan, Nao utilise par exemple, des algorithmes d'intelligence artificielle assez poussés…
- Un atelier robotique et une imprimande 3 D. Le robot, c'est Nao de la société Aldebaran qui construit les humanoïdes les plus avancés en matière d'interaction homme-machine sur le marché. Aldebaran est une société française qui effectue beaucoup de recherches et de développement auxquelles plusieurs labos du CNRS sont associés.
Ici nous avons la possibilité de le commander à partir d'une application. Et connectés au réseau sans fil avec le robot, nous pouvons lui demander de faire de la synthèse vocale, de marcher ou bien encore de lui apprendre des mouvements et à les exécuter. Il retient les coordonnées et les angles de ses moteurs et il reproduit le mouvement. C'est la preuve d'une interaction très poussée entre l'homme et la machine.
C'est du matériel qui est utilisé en projet de 3e, 4e et 5 e années d'étude informatique
- L'imprimante en 3D ?
- Là il y a moins l'aspect travaux dirigés et projet en informatique. Nous avons lancé l'impression d'une balle et dans l'après-midi Nao ira la chercher cette balle pour la ramasser et la montrer à qui voudra la voir.
Il y a encore un robot à chenilles.
On utilise la plate forme de micro contrôleurs open source - code ouvert et accessible - et des composants qui ne sont pas vraiment chers. (Capteur 2 €, et microcontrôleur 20€),
Nous avons branché 2 moteurs, qui font tourner des roues qui elles activent des chenilles, et un capteur ultra sons devant le robot. L'objectif est de le faire d'avancer sans jamais entrer en collision avec un obstacle.
En fait, dès qu'il envoie les ultrasons il récupère le signal. S'il détecte un obstacle devant lui il modifie sa trajectoire.
Toutes ces plates formes robotiques sont utilisées pour la programmation. Avec un langage informatique sur un ordinateur on va pouvoir programmer ces robots et leur dicter un comportement soit attendu, soit émergent en fonction d'un événement extérieur.
- Qui les programme ?
- Soit nos étudiants, soit deux doctorants, comme ici, et des statutaires du département informatique.
- Et la commande vocale ?
- Nao peut vous poser une série de questions. Vous demander comment vous allez. Il a sur le visage une caméra et des capteurs. Le comportement le plus poussé de Nao est de reconnaître chez une personne si elle a le moral ou pas…
La société qui le fabrique s'est surtout penchée sur le sort des personnes isolées et âgées. Pour l'agrémenter, elle songe à mettre sur le marché un robot plus grand qui pourrait les aider à prendre leur traitement médical, le cas échéant, à échanger avec elles.
- Au-delà de cela que faites-vous au département informatique, licence et master SII de l'université ?
- Au niveau de l'Université, côte UMR, sur la partie recherches, nous nous intéressons encore aux technologies que l'on utilise au quotidien, bien que le petit robot à chenilles puisse être utilisé comme capteur autonome. C'est à dire qu'on pourrait déployer des capteurs dans une ville pour récupérer des données telle la pollution de l'air, la qualité de l'eau et les renvoyer pour un post-traitement.
Ce que nous faisons d'une manière générale, est plutôt utilisé au niveau pédagogique dans nos filières et nos formations pour enseigner l'art de la programmation aux étudiants. Ainsi Nao, que nous utilisons, entend un langage de programmation qui s'appelle Python. Mais il y aussi des techniques de programmation comme tout ce qui est intelligence artificielle. Et sur ce plan, Nao utilise par exemple, des algorithmes d'intelligence artificielle assez poussés…