De nombreux militants et sympathisants de l’associu Sulidarità et du collectif d’anciens prisonniers politiques Patriotti étaient devant le Palais de Justice d’Ajaccio, ce mardi en tout début d’après-midi. En effet, sur le coup des 13.30, Thierry Casolasco, président de l’associu Sulidarità devait comparaître en première instance devant le tribunal pour avoir refusé de se soumettre aux contraintes du fichier FIJAIT. « J’attends une décision qui va dans le sens de l’apaisement, précisait l’intéressé avant de rentre dans la salle d’audience, les juges devant lesquels je comparais ont le pouvoir de faire passer un message fort au peuple corse. Je m’attends à un verdict positif. »
Quelques minutes auparavant, Ghjuvan Filippu Antolini, chef de file du collectif Patriotti prend la parole au nom de la structure qu’il défend et, bien sûr, de l’associu Sulidarità. En cause, la création du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes, plus connus sous le nom de FIJAIT. « Les personnes inscrites dans ce fichier, explique le responsable, subissent une sorte de contrôle judiciaire permanent après leur libération et alors qu’ils ont purgé leur peine. Ils doivent notamment déclarer à la gendarmerie ou au commissariat leur résidence, signaler tout déménagement, prévenir s’ils quittent le territoire français et se présenter régulièrement à la gendarmerie ou au commissariat pour signer... »
Après avoir purgé une peine pour tentative d’attentat, Thierry Casolasco était sorti de prison en 2015 et il est inscrit sur les registres FIJAIT depuis 2019. « Nous sommes face à un État répressif, poursuit Ghjuvan Filippu Antolini, il ne cherche pas les voies de l’apaisement et multiplie les procédures, notamment à travers le FIJAIT, cela pour essayer de faire condamner nos militants. Nous attendons l’apaisement et un arrêt total de l’ensemble de ces procédures. Ces lois liberticides ont été votées dans l’émotion à la suite des attentats de Charlie Hebdo, elles avaient pour but de protéger la France du terrorisme. Et en demandant l’inscription des militants nationalistes condamnés pour acte de résistance, l’État français amalgame la résistance corse avec le terrorisme international. Or, les patriotes corses ne sont pas des terroristes ! »
500 euros d’amende
On apprenait, en fin d’après-midi, que Thierry Casolasco, était condamné à 500 euros d’amende pour avoir refusé de donner ses empreintes et d’être pris en photo. Le FIJAIT n’ayant pas été pris en compte dans le verdict. Le parquet avait, pour sa part, demandé 12 mois de sursis probatoire. « Le réquisitoire était assez dur, analyse Ghjuvan Filippu Antolini, et le discours du ministre de l’Intérieur qui consistait à « faire la distinction entre nationalistes corses et terroristes islamistes n’a visiblement pas été pris en compte par les juges... »
Quelques minutes auparavant, Ghjuvan Filippu Antolini, chef de file du collectif Patriotti prend la parole au nom de la structure qu’il défend et, bien sûr, de l’associu Sulidarità. En cause, la création du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes, plus connus sous le nom de FIJAIT. « Les personnes inscrites dans ce fichier, explique le responsable, subissent une sorte de contrôle judiciaire permanent après leur libération et alors qu’ils ont purgé leur peine. Ils doivent notamment déclarer à la gendarmerie ou au commissariat leur résidence, signaler tout déménagement, prévenir s’ils quittent le territoire français et se présenter régulièrement à la gendarmerie ou au commissariat pour signer... »
Après avoir purgé une peine pour tentative d’attentat, Thierry Casolasco était sorti de prison en 2015 et il est inscrit sur les registres FIJAIT depuis 2019. « Nous sommes face à un État répressif, poursuit Ghjuvan Filippu Antolini, il ne cherche pas les voies de l’apaisement et multiplie les procédures, notamment à travers le FIJAIT, cela pour essayer de faire condamner nos militants. Nous attendons l’apaisement et un arrêt total de l’ensemble de ces procédures. Ces lois liberticides ont été votées dans l’émotion à la suite des attentats de Charlie Hebdo, elles avaient pour but de protéger la France du terrorisme. Et en demandant l’inscription des militants nationalistes condamnés pour acte de résistance, l’État français amalgame la résistance corse avec le terrorisme international. Or, les patriotes corses ne sont pas des terroristes ! »
500 euros d’amende
On apprenait, en fin d’après-midi, que Thierry Casolasco, était condamné à 500 euros d’amende pour avoir refusé de donner ses empreintes et d’être pris en photo. Le FIJAIT n’ayant pas été pris en compte dans le verdict. Le parquet avait, pour sa part, demandé 12 mois de sursis probatoire. « Le réquisitoire était assez dur, analyse Ghjuvan Filippu Antolini, et le discours du ministre de l’Intérieur qui consistait à « faire la distinction entre nationalistes corses et terroristes islamistes n’a visiblement pas été pris en compte par les juges... »