"Il s'agit d'un incendie criminel sur une résidence principale appartenant à des continentaux qui vivent depuis plusieurs années en Corse et venaient d'acheter cette maison sur laquelle des tags IFF (I Francesi Fora) et GCC (Ghjuventù clandestina corsa) ont été découverts", a précisé à l'AFP Arnaud Viornery, procureur de la République de Bastia.
"Une enquête pour dégradation par incendie a été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie", a ajouté le magistrat, en précisant que le parquet national antiterroriste avait été "avisé".
Les propriétaires étaient en vacances hors de Corse au moment des faits, a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête.
Depuis un an et demi, plusieurs dizaines de résidences, le plus souvent secondaires, ont été touchées par des incendies criminels ou des charges explosives, avec ou sans présence de tags.
Début février, le GCC avait annoncé sa création et revendiqué 17 actions contre des résidences secondaires, des immeubles en construction, des entreprises du bâtiment et des établissements touristiques.
Le 21 mars, un an après le décès d'Yvan Colonna, mortellement agressé en prison où il purgeait une peine de perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, le Front de libération nationale corse (FLNC) avait quant à lui revendiqué 17 actes contre des résidences secondaires et critiqué le GCC pour avoir assumé "la paternité" de plusieurs de ses actions.
"Une enquête pour dégradation par incendie a été ouverte et confiée à la section de recherche de la gendarmerie", a ajouté le magistrat, en précisant que le parquet national antiterroriste avait été "avisé".
Les propriétaires étaient en vacances hors de Corse au moment des faits, a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête.
Depuis un an et demi, plusieurs dizaines de résidences, le plus souvent secondaires, ont été touchées par des incendies criminels ou des charges explosives, avec ou sans présence de tags.
Début février, le GCC avait annoncé sa création et revendiqué 17 actions contre des résidences secondaires, des immeubles en construction, des entreprises du bâtiment et des établissements touristiques.
Le 21 mars, un an après le décès d'Yvan Colonna, mortellement agressé en prison où il purgeait une peine de perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, le Front de libération nationale corse (FLNC) avait quant à lui revendiqué 17 actes contre des résidences secondaires et critiqué le GCC pour avoir assumé "la paternité" de plusieurs de ses actions.