Lundi, dans les locaux de FO à Bastia, , 8 organisations syndicales avaient annoncé la couleur : « Pour la 1ère fois depuis longtemps, nous serons tous unis derrière un même slogan : non à la réforme des retraites du gouvernement ». Nous, c’était l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGC-FO- FSU-STC-Unsa.
Mais ce jeudi malgré la pluie et le vent ce ne sont pas uniquement des syndiqués ont défilé. Parmi ces milliers de personnes, des salariés du public et du privé qui manifestaient leur mécontentement. « Trop c’est trop ! Cette réforme est scandaleuse. J’en ai encore pour des années de travail » pestait Antoine. « Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires » grondait Angèle, non loin de là. Si d’ordinaire les jeunes sont peu présents dans ce genre de manifestation, sous la tempête, Jean-Marie, la vingtaine d’années, était descendu dans la rue avec ces copains : «On se doit d’être là aujourd’hui car cette réforme nous concerne, nous les jeunes. Il y a une considération philosophique et économique ».
Arrivé devant la préfecture de Haute-Corse, François Giudicelli, porte-parole de l’intersyndicale, haranguait la foule. «C’est tous unis que nous gagnerons. Aujourd’hui nous sommes tous, aucune organisation syndicale ne manque, contre ce projet de réforme. Et cette manifestation d’aujourd’hui n’est qu’un début. La mobilisation, les actions vont se poursuivre. »
Mais ce jeudi malgré la pluie et le vent ce ne sont pas uniquement des syndiqués ont défilé. Parmi ces milliers de personnes, des salariés du public et du privé qui manifestaient leur mécontentement. « Trop c’est trop ! Cette réforme est scandaleuse. J’en ai encore pour des années de travail » pestait Antoine. « Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires » grondait Angèle, non loin de là. Si d’ordinaire les jeunes sont peu présents dans ce genre de manifestation, sous la tempête, Jean-Marie, la vingtaine d’années, était descendu dans la rue avec ces copains : «On se doit d’être là aujourd’hui car cette réforme nous concerne, nous les jeunes. Il y a une considération philosophique et économique ».
Arrivé devant la préfecture de Haute-Corse, François Giudicelli, porte-parole de l’intersyndicale, haranguait la foule. «C’est tous unis que nous gagnerons. Aujourd’hui nous sommes tous, aucune organisation syndicale ne manque, contre ce projet de réforme. Et cette manifestation d’aujourd’hui n’est qu’un début. La mobilisation, les actions vont se poursuivre. »