François Benedetti et Joseph Colombani suspendent leur initiative et apportent leur soutien aux jeunes de Ghjuventù Indipendentista.
L'idée d'une action sous forme d'une grève de la faim avait déjà été évoquée par François Benedetti médecin généraliste du Fium'orbu, élu de l'assemblée territoriale de la Corse, il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. Alors qu'en compagnie de Joseph Colombani président de la chambre régionale d'agriculture de la Corse, ils descendaient de Corte où ils avaient assisté à une réunion, les deux militants de Corsica Libera entendent à la radio le verdict lourd, très lourd prononcé à l'encontre de Niculaiu Battini, Ghjiseppu Maria Verdi et Stefanu Tomasini pour les faits commis dans l'enceinte de la sous-préfecture de Corte.
Sentiment d'injustice, sanction d'idées politiques et non de faits, des faits qui en d'autres circonstances et d'autres lieux, notamment les manifestations agricoles que la France a eu récemment à connaître ont donné lieu à des peines plus légères voir à du sursis, c'en est trop pour les deux hommes qui au delà de l'importance des fonctions électives qu'ils occupent, réagissent en militants engagés qu'ils ne cesseront jamais d'être.
Ils décident alors d'engager une action forte et symbolique mais une action mesurée dont l'issue est mûrement réfléchie, une manifestation perenne d'un ras le bol bien compréhensible, capable de durer dans le temps et susceptible d'y voir associer toutes les personnes solidaires sans mettre en danger quiconque.
L'idée, entamer en binôme une grève de la faim d'une semaine dans l'église de Migliacciaru puis chaque semaine être relevé par un nouveau binôme désireux de participer au mouvement. Un mouvement de mécontentement qui ne fait pas uniquement référence au verdict récent, mais qui se ferait le miroir de toutes les luttes, celles d'une fiscalité patrimoniale , sociale et économique spécifique, de la reconnaissance officielle de la langue et du peuple corse, celles de la reconnaissance des prisonniers politiques et des requêtes en amnistie pour les prisonniers et recherchés, celle enfin du rapprochement des prisonniers sur leur terre. Des motions pour certaines d'entre elles votées majoritairement et souvent à l'unanimité au sein de conseils municipaux, sur les bancs des conseils généraux ou encore de la collectivité de Corse.
L'action qui devait débuter ce matin a cependant été suspendue par les deux hommes dès qu'ils ont appris la grève de la faim entreprise par cinq jeunes militants de Ghjuventù Indipendentista auxquels ils apportent tout leur soutien, un mouvement qu'ils ne désirent point parasiter en démarrant une action similaire.
Sentiment d'injustice, sanction d'idées politiques et non de faits, des faits qui en d'autres circonstances et d'autres lieux, notamment les manifestations agricoles que la France a eu récemment à connaître ont donné lieu à des peines plus légères voir à du sursis, c'en est trop pour les deux hommes qui au delà de l'importance des fonctions électives qu'ils occupent, réagissent en militants engagés qu'ils ne cesseront jamais d'être.
Ils décident alors d'engager une action forte et symbolique mais une action mesurée dont l'issue est mûrement réfléchie, une manifestation perenne d'un ras le bol bien compréhensible, capable de durer dans le temps et susceptible d'y voir associer toutes les personnes solidaires sans mettre en danger quiconque.
L'idée, entamer en binôme une grève de la faim d'une semaine dans l'église de Migliacciaru puis chaque semaine être relevé par un nouveau binôme désireux de participer au mouvement. Un mouvement de mécontentement qui ne fait pas uniquement référence au verdict récent, mais qui se ferait le miroir de toutes les luttes, celles d'une fiscalité patrimoniale , sociale et économique spécifique, de la reconnaissance officielle de la langue et du peuple corse, celles de la reconnaissance des prisonniers politiques et des requêtes en amnistie pour les prisonniers et recherchés, celle enfin du rapprochement des prisonniers sur leur terre. Des motions pour certaines d'entre elles votées majoritairement et souvent à l'unanimité au sein de conseils municipaux, sur les bancs des conseils généraux ou encore de la collectivité de Corse.
L'action qui devait débuter ce matin a cependant été suspendue par les deux hommes dès qu'ils ont appris la grève de la faim entreprise par cinq jeunes militants de Ghjuventù Indipendentista auxquels ils apportent tout leur soutien, un mouvement qu'ils ne désirent point parasiter en démarrant une action similaire.