Environ 500 personnes étaient rassemblées ce dimanche 27 mars à partir de 17h30 au lotissement E Casette à Furiani, devant la caserne de CRS, pour protester contre le comportement, présumé, de ces derniers : sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux on entend les CRS chanter la Marseillaise à l'heure où à Cargese étaient célébrées les obsèques d’Yvan Colonna
Même si pour le moment ces images n’ont pas été authentifiées et donc on ne sait pas si elles ont été tournées vendredi 25 mars à 15 heures, militants et élus de la mouvance nationalistes ont condamné le film et l’attitude des CRS. Certains partis ont appelé au rassemblement.
La mobilisation a rapidement dégénéré. Quelques dizaines de jeunes ont secoué les grilles du cantonnement, allumant un feu et lançant plusieurs cocktails molotov, ce qui a provoqué des tirs de gaz lacrymogènes puis de grenades de désencerclement de la part des CRS
La préfecture conseillait d’éviter de circuler dans cette zone
Même si pour le moment ces images n’ont pas été authentifiées et donc on ne sait pas si elles ont été tournées vendredi 25 mars à 15 heures, militants et élus de la mouvance nationalistes ont condamné le film et l’attitude des CRS. Certains partis ont appelé au rassemblement.
La mobilisation a rapidement dégénéré. Quelques dizaines de jeunes ont secoué les grilles du cantonnement, allumant un feu et lançant plusieurs cocktails molotov, ce qui a provoqué des tirs de gaz lacrymogènes puis de grenades de désencerclement de la part des CRS
La préfecture conseillait d’éviter de circuler dans cette zone
Les heurts ont pris fin vers 22 heures
À Furiani la foule se disperse, l’air est irrespirable
Parmi les manifestants on reconnaissait les mêmes silhouettes de dimanche 13 mars à Bastia : des individus habillés en noir cagoulés et masqués qui ont jeté des pierres, des fumigènes et cocktails Molotov vers les forces de l'ordre qui, eux, ont riposté avec des jets de grenades lacrymogènes et bombes assourdissantes.
Plusieurs feux de pneus et palettes ont été allumés aux abords de la caserne. Les sapeurs-pompiers étaient sur sur place pour éteindre les incendies et prêter secours aux blessés.
Les affrontements se sont poursuivis jusqu’à tard autour du quartier de "E Casette" d'où l'essentiel des manifestants s'était retiré.
Jets de pierres et de cocktails Molotov d'un côté, lancers nourris de grenades lacrymogènes de l'autre. Après plusieurs heures de face à face le calme est revenu seulement après 22 heures.
Selon la préfecture de Haute-Corse trois personnes parmi ont été légèrement blessées. On déplore quelques blessés légères aussi parmi les manifestants.
Plusieurs feux de pneus et palettes ont été allumés aux abords de la caserne. Les sapeurs-pompiers étaient sur sur place pour éteindre les incendies et prêter secours aux blessés.
Les affrontements se sont poursuivis jusqu’à tard autour du quartier de "E Casette" d'où l'essentiel des manifestants s'était retiré.
Jets de pierres et de cocktails Molotov d'un côté, lancers nourris de grenades lacrymogènes de l'autre. Après plusieurs heures de face à face le calme est revenu seulement après 22 heures.
Selon la préfecture de Haute-Corse trois personnes parmi ont été légèrement blessées. On déplore quelques blessés légères aussi parmi les manifestants.
300 personnes à Ajaccio
A Ajaccio, où 300 manifestants étaient réunis devant la caserne d'Aspretto, la situation a été moins tendue mais dès que les manifestants ont tenté d'allumer un feu devant les grilles du cantonnement, les forces de l'ordre ont répliqué par des lancers de grenades lacrymogènes et utilisé le canon à eau.
Les manifestants ont été ensuite été repoussés jusqu'à l'entrée de la 2X2 voies où les CRS ont chargé.
Tout le monde a, alors, été contraint de reculer jusqu'à la petite route située avant le rond-point où tous les véhicules circulant dans les deux sens ont été contrôlés.
Vers 20 heures un petit groupe de manifestants s'est dirigé vers la préfecture.
Les manifestants ont été ensuite été repoussés jusqu'à l'entrée de la 2X2 voies où les CRS ont chargé.
Tout le monde a, alors, été contraint de reculer jusqu'à la petite route située avant le rond-point où tous les véhicules circulant dans les deux sens ont été contrôlés.
Vers 20 heures un petit groupe de manifestants s'est dirigé vers la préfecture.
A Ajaccio
Quelques images des affrontements ajacciens
«Les chants sont réels mais aucune connotation sur quoi que ce soit»
Contacté par l'AFP, le service d'information et de communication de la police (Sicop) n'a pas souhaité faire «de communication sur cette vidéo». Selon une source syndicale policière, «cette compagnie était en repos et ils ont mangé à l'extérieur car la météo s'y prêtait. Comme d'ordinaire, ils ont entonné de nombreux chants dont La Marseillaise, mais sans rapport avec les obsèques d'Yvan Colonna». Une autre source syndicale a indiqué: «Les chants sont réels mais aucune connotation sur quoi que ce soit», une autre source locale ayant affirmé qu'aucune parole contre Yvan Colonna n'a été entendue.
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