Dans la nuit du 23 décembre, une fusillade a éclaté à l’intérieur de la brasserie Le Lamparo, entraînant la mort de Pierre-Louis Giorgi, un homme de 33 ans, et blessant six autres personnes. Cet acte de violence s'ajoute à une autre agression, survenue le 15 novembre, au cours de laquelle le gérant de l’établissement avait également été la cible d’un tir. Les autorités ont depuis ouvert plusieurs enquêtes
Dans ce contexte, la direction a pris la parole pour exprimer ses condoléances à la famille de Pierre-Louis Giorgi, décédé à la suite de la fusillade du 23 décembre. "En ces heures tragiques pour la ville d’Ajaccio et pour la Corse, nous transmettons du fond du cœur nos sincères condoléances à la famille et aux proches de notre ami Pierre-Louis Giorgi", déclare-t-elle, avant de souhaiter un rétablissement rapide aux autres victimes blessées. Le communiqué souligne également la condamnation sans équivoque de l'acte de violence, qualifié de "drame". "Nous condamnons cet acte avec la plus grande fermeté et nous partageons avec douleur et tristesse l’effroi qu’il a suscité."
La direction du Lamparo insiste sur le professionnalisme et la rigueur avec lesquels elle gère son établissement. "Depuis près de 20 ans, nous nous efforçons de développer notre activité commerciale avec professionnalisme et dévouement dans le strict respect des dispositions légales de sécurité", indique-t-elle. Elle met en avant les dispositifs de sécurité déjà en place, tels que "le système de vidéosurveillance et un service d’ordre", qui ont permis l’évacuation rapide des clients lors de la fusillade du 23 décembre.
Un acte isolé, selon la direction
Le communiqué rappelle que les événements du 15 novembre et du 23 décembre sont indépendants l’un de l’autre. "Les faits du 15 novembre et du 23 décembre, parfaitement indépendants l’un de l’autre, ont été perpétrés par des individus isolés", déclare la direction, en précisant que ces actes ne correspondent pas aux valeurs de l’établissement.
Les gérants annoncent également leur volonté de se constituer partie civile dans les deux affaires. "Le gérant, victime des faits du 15 novembre, est constitué partie civile dans l’information judiciaire ouverte pour violences avec arme", indique le texte. Ils soulignent qu’elle a l’intention de se constituer partie civile également dans le cadre de l’affaire du 23 décembre.
Des mesures de sécurité renforcées
Afin de prévenir de nouveaux incidents, la direction indique qu’elle envisage de renforcer ses mesures de sécurité et appelle à un soutien total des autorités locales et nationales pour lutter contre "la prolifération et l’usage mortifère des armes à feu".
Suite à ces événements, la préfecture de la Corse-du-Sud a ordonné la fermeture temporaire de l’établissement Le Lamparo pour une durée de deux mois, en raison de la récurrence des faits graves survenus dans ce lieu.