Dans les années 1960 la France voulait y faire des essais nucléaires mais l'opposition générale et unanime de l'époque a fait capoter le projet : l'Argentella et son ensemble minier, exploité entre 1972 et 1885, sont demeurés en l'état après que les divers exploitants qui se sont succédé aient vite renoncé à extraire un minerai qui s'est avéré beaucoup moins important que ce qui était espéré.
Aujourd'hui l'ensemble, affecté par l'usure du temps, dresse toujours ses infrastructures inutiles dans le ciel de Balagne. Mais il n'est pas ignoré par tous pour autant. A la demande de la Direction régionale des affaires culturelles de Corse, une étude archéologique est menée sur place par Arkemine, entreprise spécialisée dans les domaines de la recherche et réalisation de fouilles archéologiques préventives.
Récemment et durant 2 semaines, pour une chantier qui demandera au total 2 ans de travail, l'équipe dirigée par Florian Leleu s'est intéressée à la laverie de l'ancienne mine.
La laverie, c'était quoi ?
- C'est un bâtiment de 55 mètres de long et 33 mètres de large dans lequel tout le minerai extrait de la galerie argentifère était traité avant d'être expédié sur le continent. La prospection thématique réalisée en 3D a permis de restituer l'ensemble de l'intérieur de laverie et de la chaîne qui allait du concassage au tamisage jusqu'à l'installation de rejet.
- Cela a nécessité un investissement énorme ?
- Tout à fait. Essentiellement par manque de connaissances des investisseurs. Ils ont en effet construit notamment un grand bassin, 3 kilomètres de plan incliné, 500 logements etc. En fait, le gisement était en effet de petite dimension : 200 à 300 mètres de long pour une profondeur d'une trentaine de mètres. Et même s'il a marqué le paysage il n'a jamais produit plus de 100 tonnes par mois alors que 100 étaient espérées au quotidien.
- Que reste t-il de l'ensemble ?
- Le bâtiment, monumental, est bien conservé. Les murs le sont tout autant. Les machines ont été, bien sûr, démontées.
Sa situation au bord de la route, la beauté du cadre et le caractère gigantesque du site ont séduit tous les visiteurs qui l'ont découvert.
- Quel pourrait-être son avenir ?
- Sa valorisation avec le concours de la municipalité de Galeria, la Drac et la Collectivité de Corse. En attendant il s'agit de poursuivre l'initiative en cours et de continuer à fouiller la laverie…
- C'est un bâtiment de 55 mètres de long et 33 mètres de large dans lequel tout le minerai extrait de la galerie argentifère était traité avant d'être expédié sur le continent. La prospection thématique réalisée en 3D a permis de restituer l'ensemble de l'intérieur de laverie et de la chaîne qui allait du concassage au tamisage jusqu'à l'installation de rejet.
- Cela a nécessité un investissement énorme ?
- Tout à fait. Essentiellement par manque de connaissances des investisseurs. Ils ont en effet construit notamment un grand bassin, 3 kilomètres de plan incliné, 500 logements etc. En fait, le gisement était en effet de petite dimension : 200 à 300 mètres de long pour une profondeur d'une trentaine de mètres. Et même s'il a marqué le paysage il n'a jamais produit plus de 100 tonnes par mois alors que 100 étaient espérées au quotidien.
- Que reste t-il de l'ensemble ?
- Le bâtiment, monumental, est bien conservé. Les murs le sont tout autant. Les machines ont été, bien sûr, démontées.
Sa situation au bord de la route, la beauté du cadre et le caractère gigantesque du site ont séduit tous les visiteurs qui l'ont découvert.
- Quel pourrait-être son avenir ?
- Sa valorisation avec le concours de la municipalité de Galeria, la Drac et la Collectivité de Corse. En attendant il s'agit de poursuivre l'initiative en cours et de continuer à fouiller la laverie…