Pour rappel, la Chambre régionale des comptes a estimé que le suivi des infrastructures aéroportuaires était insuffisant. Les lignes aériennes présenteraient une offre capacitaire qui n’est pas en adéquation avec le besoin de service public de transport de passagers. De plus, le coût du dispositif a augmenté, consécutivement à la réduction du tarif résident décidé par la collectivité de Corse en 2020.
Gilles Simeoni ne comprend pas les critiques sur un manque présumé d'investissements : "Entre 2002 et 2015, le total des investissements aéroportuaires s'est élevé à 7,8 millions d'euros sur les quatre aéroports de l'île, dont 2,9 millions d'euros de l'État. Entre 2016 et 2023, on est à 41,3 millions d'euros (dont 9,1 millions d'euros de l'état). Pourquoi ça n'apparaît nulle part ? Moi je veux bien, mais quand on ne dit pas ça dans un rapport, on ne dit pas l'essentiel."
Sur sa vision des infrastructures, le président du conseil exécutif de la Corse précise sa politique : "Le problème n'est pas de dimensionner des infrastructures par rapport à un flux qui aurait vocation à grandir encore et encore. Les infrastructures qu'on va construire, il faut qu'elles soient proportionnelles à un développement économique équilibré. Aujourd'hui, on a des investissements à faire, oui. C'est vrai qu'à Figari, l'aérogare est sous-dimensionnée. Mais nous ne pouvons nous engager dedans que si nous avons une vision claire des investissements que nous avons à réaliser."
Sur le taux de remplissage pas optimal : "Le service public ne se calcule pas en termes de taux de rentabilité directe. Si vous avez besoin tous les jours d'un vol entre Bastia et Marseille, vous ne pouvez pas en mettre un tous les deux jours, car il n'est plein qu'à 50 %... Et quand on dit que c'est le tarif résident qui vient plomber les comptes... C'est la décision qui a été saluée par l'ensemble des Corses comme une décision nécessaire. " Sur le tarif résident, Gilles Simeoni a reçu l'appui de Louis Pozzo di Borgo : "Quand on dit qu'il y a eu une baisse des recettes parce que le tarif résident a baissé, oui, mais il y a eu une sacrée victoire politique pour la Corse et les Corses. Certes il faut avoir les moyens de nos ambitions, mais un service public qui est excédentaire, c'est rare. Certaines doivent être déficitaires et ça, il faut l'assumer."
"Prioriser"
Pour Xavier Lacombe (Un Soffiu Novu), il y a des problèmes de planification dans la politique menée par Gilles Simeoni : "La CCI a évalué à 230 millions les besoins d'investissement futurs. Vous , vous les avez évalués à 150 millions d'euros, en disant que c'était à titre indicatif. 80 millions d'euros, c'est un sacré delta ! Il faut mettre en place les priorités d'investissement, c'est ce qui manque à l'utilisation de l'argent public. Définissons les priorités." Le président du groupe Un Soffiu Novu, Jean-Martin Mondoloni, renchérit : "On ne pourra pas tout faire. Quels sont les quatre ou cinq équipements dont la Corse a besoin ? Fixons les limites."
Enfin, selon Paul-Felix Benedetti (Core in Fronte), "ce rapport a au moins un mérite, il met en évidence la bonne santé financière de la CCI qui dégage un EBE (excédent brut d'exploitation) avant Covid de 25 % de son chiffre d'affaires et qui, après Covid, reste à un niveau important. C'est cette bonne santé financière qui a permis de maintenir des investissements à un niveau conséquent en substitution à la non-participation de la CDC à la hauteur escomptée et préannoncée."
Gilles Simeoni ne comprend pas les critiques sur un manque présumé d'investissements : "Entre 2002 et 2015, le total des investissements aéroportuaires s'est élevé à 7,8 millions d'euros sur les quatre aéroports de l'île, dont 2,9 millions d'euros de l'État. Entre 2016 et 2023, on est à 41,3 millions d'euros (dont 9,1 millions d'euros de l'état). Pourquoi ça n'apparaît nulle part ? Moi je veux bien, mais quand on ne dit pas ça dans un rapport, on ne dit pas l'essentiel."
Sur sa vision des infrastructures, le président du conseil exécutif de la Corse précise sa politique : "Le problème n'est pas de dimensionner des infrastructures par rapport à un flux qui aurait vocation à grandir encore et encore. Les infrastructures qu'on va construire, il faut qu'elles soient proportionnelles à un développement économique équilibré. Aujourd'hui, on a des investissements à faire, oui. C'est vrai qu'à Figari, l'aérogare est sous-dimensionnée. Mais nous ne pouvons nous engager dedans que si nous avons une vision claire des investissements que nous avons à réaliser."
Sur le taux de remplissage pas optimal : "Le service public ne se calcule pas en termes de taux de rentabilité directe. Si vous avez besoin tous les jours d'un vol entre Bastia et Marseille, vous ne pouvez pas en mettre un tous les deux jours, car il n'est plein qu'à 50 %... Et quand on dit que c'est le tarif résident qui vient plomber les comptes... C'est la décision qui a été saluée par l'ensemble des Corses comme une décision nécessaire. " Sur le tarif résident, Gilles Simeoni a reçu l'appui de Louis Pozzo di Borgo : "Quand on dit qu'il y a eu une baisse des recettes parce que le tarif résident a baissé, oui, mais il y a eu une sacrée victoire politique pour la Corse et les Corses. Certes il faut avoir les moyens de nos ambitions, mais un service public qui est excédentaire, c'est rare. Certaines doivent être déficitaires et ça, il faut l'assumer."
"Prioriser"
Pour Xavier Lacombe (Un Soffiu Novu), il y a des problèmes de planification dans la politique menée par Gilles Simeoni : "La CCI a évalué à 230 millions les besoins d'investissement futurs. Vous , vous les avez évalués à 150 millions d'euros, en disant que c'était à titre indicatif. 80 millions d'euros, c'est un sacré delta ! Il faut mettre en place les priorités d'investissement, c'est ce qui manque à l'utilisation de l'argent public. Définissons les priorités." Le président du groupe Un Soffiu Novu, Jean-Martin Mondoloni, renchérit : "On ne pourra pas tout faire. Quels sont les quatre ou cinq équipements dont la Corse a besoin ? Fixons les limites."
Enfin, selon Paul-Felix Benedetti (Core in Fronte), "ce rapport a au moins un mérite, il met en évidence la bonne santé financière de la CCI qui dégage un EBE (excédent brut d'exploitation) avant Covid de 25 % de son chiffre d'affaires et qui, après Covid, reste à un niveau important. C'est cette bonne santé financière qui a permis de maintenir des investissements à un niveau conséquent en substitution à la non-participation de la CDC à la hauteur escomptée et préannoncée."