Ce mardi 3 septembre s'est ouvert à la demande de Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité des femmes et des hommes, un grenelle de la lutte contre les violences conjugales.
Six mois jours pour jours après l'assassinat de Julie Douib, la jeune femme tuée par son compagnon en mars dernier à Ile Rousse, la commission départementale d'actions contre les violences faites aux femmes s'est réunie à Bastia. C'est très satisfaite que Antoinette Salducci, qui fut vice-présidente du conseil départemental de Haute-Corse est sortie de la réunion "Je remercie publiquement Marlène Schiappa d'avoir mis en place ce Grenelle."
La prévention et l'accompagnement au cœur du futur contrat local
La réunion a fait état de la non connaissance des dispositifs d'aide aux victimes de violences conjugales. Sylvie Guenot-Rebiere, la directrice adjointe de la cohésion sociale et de la protection des populations en charge du dossier rappelle "Une plateforme France-Victimes est à l'écoute des femmes et un numéro de téléphone le 3919 est accessible 24h/24h gratuitement."
En Corse, il existe 14 places d'hébergements d'urgence pour les femmes victimes de violences. Les associations comme "Femmes solidaires" ou encore la CIDFF sont présentes sur tout le territoire pour des informations juridiques mais aussi pour un accompagnement psychologique des femmes.
Vers une amélioration de la prise en charge des victimes
A la suite de cette réunion et dans la même lignée que le protocole signé le 21 décembre 2018 le préfet de Haute-Corse, François Ravier, a annoncé que les plaintes pour violences conjugales pourront s'effectuer directement à l'hôpital de Bastia, le but étant de simplifier la démarche pour que les procédures puissent démarrer directement. Ce dispositif entre dans une réelle volonté de maillage territorial, ce qui permettrait aux différents hôpitaux et antennes d'échanger des informations avec les gendarmeries.
Toutefois, Caroline Tharot, la procureur de la République a souligné "une amélioration de la prise en charge des victimes de violences conjugales grâce notamment à la formation de la police et de la gendarmerie". Un point important lorsque l'on sait qu'en 2019 un tiers des affaires jugées en comparution immédiate étaient des affaires de violence faites aux femmes. Elle reprend "Tout le monde a un rôle à jouer sur la prévention des violences faites aux femmes... les élus sur le terrain, les associations, l'Education nationale mais chacun doit rester dans son domaine de compétences."
Un travail d'ampleur a effectuer lorsque l'on sait que la Corse a recensé en dix ans, huit féminicides...
Six mois jours pour jours après l'assassinat de Julie Douib, la jeune femme tuée par son compagnon en mars dernier à Ile Rousse, la commission départementale d'actions contre les violences faites aux femmes s'est réunie à Bastia. C'est très satisfaite que Antoinette Salducci, qui fut vice-présidente du conseil départemental de Haute-Corse est sortie de la réunion "Je remercie publiquement Marlène Schiappa d'avoir mis en place ce Grenelle."
La prévention et l'accompagnement au cœur du futur contrat local
La réunion a fait état de la non connaissance des dispositifs d'aide aux victimes de violences conjugales. Sylvie Guenot-Rebiere, la directrice adjointe de la cohésion sociale et de la protection des populations en charge du dossier rappelle "Une plateforme France-Victimes est à l'écoute des femmes et un numéro de téléphone le 3919 est accessible 24h/24h gratuitement."
En Corse, il existe 14 places d'hébergements d'urgence pour les femmes victimes de violences. Les associations comme "Femmes solidaires" ou encore la CIDFF sont présentes sur tout le territoire pour des informations juridiques mais aussi pour un accompagnement psychologique des femmes.
Vers une amélioration de la prise en charge des victimes
A la suite de cette réunion et dans la même lignée que le protocole signé le 21 décembre 2018 le préfet de Haute-Corse, François Ravier, a annoncé que les plaintes pour violences conjugales pourront s'effectuer directement à l'hôpital de Bastia, le but étant de simplifier la démarche pour que les procédures puissent démarrer directement. Ce dispositif entre dans une réelle volonté de maillage territorial, ce qui permettrait aux différents hôpitaux et antennes d'échanger des informations avec les gendarmeries.
Toutefois, Caroline Tharot, la procureur de la République a souligné "une amélioration de la prise en charge des victimes de violences conjugales grâce notamment à la formation de la police et de la gendarmerie". Un point important lorsque l'on sait qu'en 2019 un tiers des affaires jugées en comparution immédiate étaient des affaires de violence faites aux femmes. Elle reprend "Tout le monde a un rôle à jouer sur la prévention des violences faites aux femmes... les élus sur le terrain, les associations, l'Education nationale mais chacun doit rester dans son domaine de compétences."
Un travail d'ampleur a effectuer lorsque l'on sait que la Corse a recensé en dix ans, huit féminicides...