Les hôpitaux de la Miséricorde, de Castellucciu, de Sartène, Bonifacio et Bastia se sont joints à un mouvement de grève qui commencera le 3 février et qui pourrait durer jusqu'à 12 jours. A l'appel du STC, le personnel de la fonction hospitalière publique monte au créneau pour demander une remise à plat du compte épargne temps pour que les agents puissent y placer jusqu'à 10 jours d'indemnité congé. En effet, durant la première vague de Covid-19, les personnels n'avaient pas pu prendre leurs congés à cause du plan blanc.
Les négociations porteront également sur des retards de paiement aux fournisseurs des différents hôpitaux. "La dette aux fournisseurs ne cesse d’augmenter. Certaines petites entreprises insulaires n’ont pas les reins assez solides pour supporter des mois de non-paiement", explique Françoise Cirnaca, secrétaire nationale du TC. Ces dettes entrainent parfois la fin des collaborations avec ces fournisseurs et par conséquent, des travaux courants qui ne sont plus réalisés et la dégradation des établissements de soins. "Nous souhaitons que le Gouvernement octroie des plus grosses enveloppes à l'ARS, il en va de la santé des patients", poursuit-elle.
La corsisation des emplois
Pour faire face au manque de professionnels de santé sur le territoire, le STC propose de leur octroyer des primes pour les inciter à venir. Cette demande se base sur un décret déjà mis en place en Ile-de-France et dans la petite couronne qui pourrait selon eux s'appliquer à la Corse.
La délégation de santé du STC qui devrait être reçue par l'ARS avant ce mardi 2 février devrait également demander la création d'un institut de formation de cadre de santé en Corse pour éviter aux personnels souhaitant se former, de se rendre sur le continent durant un an. "En plus de faire faire des économies aux hôpitaux, cette mesure va dans le sens de la corsisation des emplois puisque nous aurions des personnes compétentes à des hauts postes", explique un autre représentant syndical.
Pour le moment, aucun autre syndicat n'a annoncé rejoindre la mobilisation du STC.
Les négociations porteront également sur des retards de paiement aux fournisseurs des différents hôpitaux. "La dette aux fournisseurs ne cesse d’augmenter. Certaines petites entreprises insulaires n’ont pas les reins assez solides pour supporter des mois de non-paiement", explique Françoise Cirnaca, secrétaire nationale du TC. Ces dettes entrainent parfois la fin des collaborations avec ces fournisseurs et par conséquent, des travaux courants qui ne sont plus réalisés et la dégradation des établissements de soins. "Nous souhaitons que le Gouvernement octroie des plus grosses enveloppes à l'ARS, il en va de la santé des patients", poursuit-elle.
La corsisation des emplois
Pour faire face au manque de professionnels de santé sur le territoire, le STC propose de leur octroyer des primes pour les inciter à venir. Cette demande se base sur un décret déjà mis en place en Ile-de-France et dans la petite couronne qui pourrait selon eux s'appliquer à la Corse.
La délégation de santé du STC qui devrait être reçue par l'ARS avant ce mardi 2 février devrait également demander la création d'un institut de formation de cadre de santé en Corse pour éviter aux personnels souhaitant se former, de se rendre sur le continent durant un an. "En plus de faire faire des économies aux hôpitaux, cette mesure va dans le sens de la corsisation des emplois puisque nous aurions des personnes compétentes à des hauts postes", explique un autre représentant syndical.
Pour le moment, aucun autre syndicat n'a annoncé rejoindre la mobilisation du STC.