La cérémonie a été présidée par le préfet de Corse, représenté par le Secrétaire aux Affaires Corses, François Lalanne, en présence de Mathieu Colonna, président du Mémorial, Jacques Vergellati, directeur de l’ONAC de la Corse du Sud, maître de cérémonie, Stéphane Sbraggia, premier adjoint au député-maire d’Ajaccio, Muriel Fagni, représentant le Président du Conseil Exécutif, Isabelle Feliciaggi, représentant le président du Conseil départemental ainsi que les représentants militaires et les Anciens Combattants.
La lettre du ministre
Jacques Vergellati a donné lecture de la lettre du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anviens Combattants et de la Mémoire, M. Jean-Marc Todeschini :
« Après la violence d’une guerre qui ne disait pas son nom, le cessez-le-feu du 19 mars 1962 sonna comme la volonté commune du gouvernement provisoire de la République algérienne et de la France d’arrêter les combats, comme une promesse de paix. Il devait panser les plaies et faire taire les souffrances. Celles de millions de femmes et d’hommes, de familles, d’enfants qui avaient vécu avec cette grande guerre, dans cette guerre. Le 9 mars fut un soulagement pour les familles du million et demi d’appelés du contingent. N’oublions les 25 000 qui ne sont jamais revenus. Cette date annonçait aussi la fin d’une histoire séculaire pour les Français d’Algérie, qui s’acheva dans la violence et dans l’exil.
La guerre d’Algérie fut pour la France l’épisode de la décolonisation après l’accession à l’indépendance des protectorats Tunisiens et Marocains. Les souvenirs de cette époque restent vifs. Ils appartiennent désormais à notre histoire commune. Cette année doit être l’occasion de les valoriser… »
Le sacrifice des jeunes soldats
Mathieu Colonna, président du Mémorial a rappelé les 25 000 morts de cette guerre, les 278 corses qui ne sont pas revenus. Ils étaient des appelés du contingent : « La guerre faisait une dizaine de morts par jour et toutes les semaines, deux de nos compatriotes mourraient sous les balles de l’ennemi, sans parler des blessés et victimes d’attentats perpétrés par les ennemis de la République. Tous morts pour la France, la jeunesse de France rêvait d’autre chose, d’un autre monde, et leurs voix se sont tues. La mémoire est pérenne. Leur sacrifice doit servir la cause de la paix. »
Sonnerie aux morts et dépôt de gerbes ont ponctué cette cérémonie.
J.-F. V.
La lettre du ministre
Jacques Vergellati a donné lecture de la lettre du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anviens Combattants et de la Mémoire, M. Jean-Marc Todeschini :
« Après la violence d’une guerre qui ne disait pas son nom, le cessez-le-feu du 19 mars 1962 sonna comme la volonté commune du gouvernement provisoire de la République algérienne et de la France d’arrêter les combats, comme une promesse de paix. Il devait panser les plaies et faire taire les souffrances. Celles de millions de femmes et d’hommes, de familles, d’enfants qui avaient vécu avec cette grande guerre, dans cette guerre. Le 9 mars fut un soulagement pour les familles du million et demi d’appelés du contingent. N’oublions les 25 000 qui ne sont jamais revenus. Cette date annonçait aussi la fin d’une histoire séculaire pour les Français d’Algérie, qui s’acheva dans la violence et dans l’exil.
La guerre d’Algérie fut pour la France l’épisode de la décolonisation après l’accession à l’indépendance des protectorats Tunisiens et Marocains. Les souvenirs de cette époque restent vifs. Ils appartiennent désormais à notre histoire commune. Cette année doit être l’occasion de les valoriser… »
Le sacrifice des jeunes soldats
Mathieu Colonna, président du Mémorial a rappelé les 25 000 morts de cette guerre, les 278 corses qui ne sont pas revenus. Ils étaient des appelés du contingent : « La guerre faisait une dizaine de morts par jour et toutes les semaines, deux de nos compatriotes mourraient sous les balles de l’ennemi, sans parler des blessés et victimes d’attentats perpétrés par les ennemis de la République. Tous morts pour la France, la jeunesse de France rêvait d’autre chose, d’un autre monde, et leurs voix se sont tues. La mémoire est pérenne. Leur sacrifice doit servir la cause de la paix. »
Sonnerie aux morts et dépôt de gerbes ont ponctué cette cérémonie.
J.-F. V.