- Quelles relations entretenez-vous avec la Corse ?
- Ça fait 15 ans que j’y viens. C’est une région de France que j’adore donc j’y viens tous les étés. Je l’apprécie parce que c’est paisible, très agréable, j’y ai des amis et puis c’est beau ! J’aime aussi l’état d’esprit des corses. C’est aussi simple que ça.
- La Corse est plutôt une terre de football. Quelle est la place du rugby sur l’île aujourd’hui ?
- Bien sûr que c’est une terre de football et ça le restera. Le rugby doit trouver sa place et nous devons accueillir un maximum de filles et de garçons pour les initier à ce sport. C’est là notre réelle volonté et je trouve que Jean-Simon Savelli (ndlr : le président de la ligue corse de rugby) et son équipe font un travail remarquable. Concernant sa place c’est difficile à dire. La Corse ne compte que 300 000 habitants mais il y a déjà une dizaine de clubs en comptant la création de nouvelles structures. C’est pas mal ! Et puis la ligue est en progression au niveau du nombre de licenciés à hauteur de plus de 10 % malgré la Covid. Le rugby est implanté en Corse et doit l’être de plus en plus mais ne rêvons pas, nous ne serons jamais le football et ce n’est pas l’objectif. Nous voulons surtout offrir aux jeunes qui veulent pratiquer le rugby des clubs accueillants comme c’est le cas aujourd’hui.
- La Corse comme « terre de rugby » c’est un peu le rêve du président de la ligue régionale Jean-Simon Savelli. Que fait la Fédération Française de Rugby pour concrétiser ce rêve ?
- On accompagne toutes les ligues financièrement, qu’elles soient corses ou autre. Surtout ce que nous essayons de faire c’est de faire jouer des matchs internationaux pour créer de la notoriété. Pour cela nous avons déjà envoyé l’équipe de France féminine, celle des moins de 18 ans, celle des moins de 20 ans et pour les passionnées de rugby ce sont toujours des grands matchs. Puis je vois que les clubs font la même chose puisque certains pensionnaires de TOP 14 font des matchs amicaux sur l’île.
- Vous étiez à Lucciana ce lundi 26 juillet dans le cadre de la formation « campus 2023 » dans la lignée de la préparation de la coupe du monde 2023 qui se déroulera en France. Est-ce que la Corse a un rôle à jouer dans cette compétition ?
- Bien sûr ! Il y a d’abord « campus 2023 » et les autres apprentis présents dans les clubs. Mais il y a aussi la ligue corse qui a la même mission que les autres ligues sur le continent qui est de structurer les clubs, organiser l’accueil des nouveaux licenciés qui vont découler de la coupe du monde 2023. Un tel évènement c’est entre 20 et 25 % licenciés de plus. De plus, des camps de bases en Corse ont été proposés et le GIP (Groupement d’Intérêt Public) qui gère l’organisation de la coupe du monde étudie la possibilité. Il y aura de toute façon des évènements en Corse. Il y a aussi la volonté d’amener les 20 capitaines des sélections sur l’île avant la compétition. La Corse, comme toutes les autres ligues aura des retombées de cette coupe du monde.
Lire aussi : « Campus 2023 » : la corse aussi prépare la coupe du monde de rugby 2023
- Peut-on espérer voir un match officiel de cette coupe du monde en Corse ?
- Non car les 9 stades retenus sont ceux qui ont servi à accueillir l’Euro 2016 de football. Et puis il faut des stades avec minimum 25 000 places disponibles. Il n’y aura pas de match en Corse mais il est sûr qu’il y aura des évènements médiatiques.
- Mais nous aurons peut-être un match de préparation de niveau international selon Jean-Simon Savelli.
- C’est possible mais ça ne sera pas la France car nous avons déjà signé avec d’autres villes pour les 4 matchs de préparation. D’autres équipes peuvent venir préparer leur compétition en Corse. Et voir des matchs de préparation en Corse ? Oui, pourquoi pas ?
- Hors coupe du monde, le stade Armand Cesari vient d’acquérir sa licence TOP 14. Pourra-t-on voir un match du TOP 14 délocalisé à Bastia ?
- Oui c’est fort possible mais cela ne dépend pas de la Fédération Française de Rugby mais plutôt de la ligue et des clubs. Mais maintenant que le stade possède l’agrément, un club peut délocaliser son match. Il est même question d’accueillir un match de coupe d’Europe mais encore une fois c’est aux clubs de décider.
Lire aussi : Le TOP 14 et la coupe du monde de rugby 2023 s'invitent à Furiani
- Que pensez-vous de cette ligue corse de rugby et de son ambition ?
- Il y a une équipe très dynamique. Ils se bougent et ça se voit. Pas toutes les ligues n’arrivent à avoir 10 % de licenciés de plus en une année. Ça veut aussi dire qu’il n’y en avait pas beaucoup au départ mais ça prouve qu’ils travaillent bien. Dernièrement ils ont réussi à sensibiliser plus de 6 000 gamins en allant dans les écoles et en formant près de 200 professeurs des écoles à la pratique du rugby. Ils font un travail considérable. Bravo à eux !
- Ça fait 15 ans que j’y viens. C’est une région de France que j’adore donc j’y viens tous les étés. Je l’apprécie parce que c’est paisible, très agréable, j’y ai des amis et puis c’est beau ! J’aime aussi l’état d’esprit des corses. C’est aussi simple que ça.
- La Corse est plutôt une terre de football. Quelle est la place du rugby sur l’île aujourd’hui ?
- Bien sûr que c’est une terre de football et ça le restera. Le rugby doit trouver sa place et nous devons accueillir un maximum de filles et de garçons pour les initier à ce sport. C’est là notre réelle volonté et je trouve que Jean-Simon Savelli (ndlr : le président de la ligue corse de rugby) et son équipe font un travail remarquable. Concernant sa place c’est difficile à dire. La Corse ne compte que 300 000 habitants mais il y a déjà une dizaine de clubs en comptant la création de nouvelles structures. C’est pas mal ! Et puis la ligue est en progression au niveau du nombre de licenciés à hauteur de plus de 10 % malgré la Covid. Le rugby est implanté en Corse et doit l’être de plus en plus mais ne rêvons pas, nous ne serons jamais le football et ce n’est pas l’objectif. Nous voulons surtout offrir aux jeunes qui veulent pratiquer le rugby des clubs accueillants comme c’est le cas aujourd’hui.
- La Corse comme « terre de rugby » c’est un peu le rêve du président de la ligue régionale Jean-Simon Savelli. Que fait la Fédération Française de Rugby pour concrétiser ce rêve ?
- On accompagne toutes les ligues financièrement, qu’elles soient corses ou autre. Surtout ce que nous essayons de faire c’est de faire jouer des matchs internationaux pour créer de la notoriété. Pour cela nous avons déjà envoyé l’équipe de France féminine, celle des moins de 18 ans, celle des moins de 20 ans et pour les passionnées de rugby ce sont toujours des grands matchs. Puis je vois que les clubs font la même chose puisque certains pensionnaires de TOP 14 font des matchs amicaux sur l’île.
- Vous étiez à Lucciana ce lundi 26 juillet dans le cadre de la formation « campus 2023 » dans la lignée de la préparation de la coupe du monde 2023 qui se déroulera en France. Est-ce que la Corse a un rôle à jouer dans cette compétition ?
- Bien sûr ! Il y a d’abord « campus 2023 » et les autres apprentis présents dans les clubs. Mais il y a aussi la ligue corse qui a la même mission que les autres ligues sur le continent qui est de structurer les clubs, organiser l’accueil des nouveaux licenciés qui vont découler de la coupe du monde 2023. Un tel évènement c’est entre 20 et 25 % licenciés de plus. De plus, des camps de bases en Corse ont été proposés et le GIP (Groupement d’Intérêt Public) qui gère l’organisation de la coupe du monde étudie la possibilité. Il y aura de toute façon des évènements en Corse. Il y a aussi la volonté d’amener les 20 capitaines des sélections sur l’île avant la compétition. La Corse, comme toutes les autres ligues aura des retombées de cette coupe du monde.
Lire aussi : « Campus 2023 » : la corse aussi prépare la coupe du monde de rugby 2023
- Peut-on espérer voir un match officiel de cette coupe du monde en Corse ?
- Non car les 9 stades retenus sont ceux qui ont servi à accueillir l’Euro 2016 de football. Et puis il faut des stades avec minimum 25 000 places disponibles. Il n’y aura pas de match en Corse mais il est sûr qu’il y aura des évènements médiatiques.
- Mais nous aurons peut-être un match de préparation de niveau international selon Jean-Simon Savelli.
- C’est possible mais ça ne sera pas la France car nous avons déjà signé avec d’autres villes pour les 4 matchs de préparation. D’autres équipes peuvent venir préparer leur compétition en Corse. Et voir des matchs de préparation en Corse ? Oui, pourquoi pas ?
- Hors coupe du monde, le stade Armand Cesari vient d’acquérir sa licence TOP 14. Pourra-t-on voir un match du TOP 14 délocalisé à Bastia ?
- Oui c’est fort possible mais cela ne dépend pas de la Fédération Française de Rugby mais plutôt de la ligue et des clubs. Mais maintenant que le stade possède l’agrément, un club peut délocaliser son match. Il est même question d’accueillir un match de coupe d’Europe mais encore une fois c’est aux clubs de décider.
Lire aussi : Le TOP 14 et la coupe du monde de rugby 2023 s'invitent à Furiani
- Que pensez-vous de cette ligue corse de rugby et de son ambition ?
- Il y a une équipe très dynamique. Ils se bougent et ça se voit. Pas toutes les ligues n’arrivent à avoir 10 % de licenciés de plus en une année. Ça veut aussi dire qu’il n’y en avait pas beaucoup au départ mais ça prouve qu’ils travaillent bien. Dernièrement ils ont réussi à sensibiliser plus de 6 000 gamins en allant dans les écoles et en formant près de 200 professeurs des écoles à la pratique du rugby. Ils font un travail considérable. Bravo à eux !