Amaury de Saint-Quentin
Les quatre aéroports et les six ports de Corse sont bloqués depuis ce jeudi 3 octobre après-midi par un mouvement social lancé par les salariés de la Chambre de Commerce et de l'Industrie. Ce mouvement a démarré après le coup de gueule du président autonomiste du Conseil exécutif de Corse, face aux réticences exprimées par un représentant du préfet de Corse concernant un dispositif permettant à la Chambre de commerce de continuer à gérer les aéroports et ports de l'île.
En réponse à cette situation, le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, a rapidement réagi, exprimant sa surprise face à l'ampleur du mouvement social. Il a qualifié la situation de "profond malentendu", affirmant que "sur le principe de création de ce syndicat, cela ne soulève aucune difficulté". Le préfet a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune opposition de la part des services de l'État à la création de ce syndicat mixte ouvert", qui doit permettre à la CCI de gérer les infrastructures portuaires et aéroportuaires. Ce projet a en effet été retenu "pour assurer la transition de la gestion des ports et aéroports, passant de la tutelle de l'État à celle de la collectivité de Corse, conformément à la loi Pacte promulguée en mai 2019".
Le préfet de Corse a détaillé la fonction du syndicat mixte ouvert, qui aurait pour mission de gérer en régie directe les infrastructures aéroportuaires et portuaires de l'île. Cependant, il a mis en garde sur un "risque juridique important" lié à la subdélégation de cette gestion à la CCI. "Ce montage peut être perçu comme une forme de contournement des règles de la commande publique", a-t-il expliqué.
Amaury de Saint-Quentin a insisté sur le fait que "notre rôle en tant que services de l'État est d’alerter et de prévenir" les acteurs concernés sur ces enjeux, afin qu'ils prennent pleinement conscience des implications de leurs décisions. "Nous avons clairement indiqué ce matin, lors de l’assemblée générale de la CCI, que si les choses ne sont pas mises en place correctement, il y a un risque", a-t-il ajouté, soulignant que "l’objectif était d’informer et d’aider les acteurs à éviter toute complication juridique".
À 19h30, le préfet n’avait pas réussi à joindre le président de l'exécutif, Gilles SImeoni, mais il a assuré : "Je répète qu'il s'agit d'aider celles et ceux qui sont sur ce projet à le mettre en œuvre sans risque." Il a également mis en avant que "toutes celles et tous ceux qui travaillent dans les ports et aéroports ne doivent pas s’inquiéter" quant à leur avenir. "Il n’y a strictement aucune menace sur les emplois", a-t-il souligné, contredisant ainsi les craintes soulevées par le mouvement social.
"Je ne comprends pas donc qui peut évoquer une menace sur les emplois ou alors on l'évoque peut-être avec d'autres intentions, d'autres desseins… Il y a visiblement de l'incompréhension et la difficulté à revenir sur cette interprétation erronée qui est faite de la situation", a-t-il déclaré.
En réponse à cette situation, le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, a rapidement réagi, exprimant sa surprise face à l'ampleur du mouvement social. Il a qualifié la situation de "profond malentendu", affirmant que "sur le principe de création de ce syndicat, cela ne soulève aucune difficulté". Le préfet a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune opposition de la part des services de l'État à la création de ce syndicat mixte ouvert", qui doit permettre à la CCI de gérer les infrastructures portuaires et aéroportuaires. Ce projet a en effet été retenu "pour assurer la transition de la gestion des ports et aéroports, passant de la tutelle de l'État à celle de la collectivité de Corse, conformément à la loi Pacte promulguée en mai 2019".
Le préfet de Corse a détaillé la fonction du syndicat mixte ouvert, qui aurait pour mission de gérer en régie directe les infrastructures aéroportuaires et portuaires de l'île. Cependant, il a mis en garde sur un "risque juridique important" lié à la subdélégation de cette gestion à la CCI. "Ce montage peut être perçu comme une forme de contournement des règles de la commande publique", a-t-il expliqué.
Amaury de Saint-Quentin a insisté sur le fait que "notre rôle en tant que services de l'État est d’alerter et de prévenir" les acteurs concernés sur ces enjeux, afin qu'ils prennent pleinement conscience des implications de leurs décisions. "Nous avons clairement indiqué ce matin, lors de l’assemblée générale de la CCI, que si les choses ne sont pas mises en place correctement, il y a un risque", a-t-il ajouté, soulignant que "l’objectif était d’informer et d’aider les acteurs à éviter toute complication juridique".
À 19h30, le préfet n’avait pas réussi à joindre le président de l'exécutif, Gilles SImeoni, mais il a assuré : "Je répète qu'il s'agit d'aider celles et ceux qui sont sur ce projet à le mettre en œuvre sans risque." Il a également mis en avant que "toutes celles et tous ceux qui travaillent dans les ports et aéroports ne doivent pas s’inquiéter" quant à leur avenir. "Il n’y a strictement aucune menace sur les emplois", a-t-il souligné, contredisant ainsi les craintes soulevées par le mouvement social.
"Je ne comprends pas donc qui peut évoquer une menace sur les emplois ou alors on l'évoque peut-être avec d'autres intentions, d'autres desseins… Il y a visiblement de l'incompréhension et la difficulté à revenir sur cette interprétation erronée qui est faite de la situation", a-t-il déclaré.