« Cette association lycéenne – Custodii di u creatu – dédiée aux semences paysannes, a été créée en 2017 par des professeurs de l’établissement » explique Jean-Charles Adami, le président. Dans la démarche de ce professeur de corse, Hubert Lenziani, Sonia Pruvot et Jean-Marc Pellegri (histoire/géo). Dans un premier temps, dans le cadre de recherches sur le patrimoine par les élèves en langue corse, lycéens et professeurs, se sont attachés à retrouver traces des semences que le grand botaniste et ethnologue russe Nikolaï Ivanovitch Vavilov avait collecté sur notre île vers 1926. Le projet a pu murir et grandir ensuite dans l’axe d’étude proposé par le gouvernement pour les langues, dont le corse, autour du thème : « Sauver la planète : imaginer des cultures possibles ». D’où le titre de cette journée : Imaginà l’avvene pussibule. « Les directives du ministère proposent 8 axes d’études dont 6 sont obligatoires. On a en choisi ce thème des cultures » précise JC Adami.
De longues et passionnantes années de recherches
« Dans un premier temps nos élèves sont partis à la recherche de ces agriculteurs qui ont pratiqué et qui pratiquent toujours ces semences ancestrales, et établissent des fiches » souligne JC Adami. « Ce sera l’occasion de présenter au public et aux professionnels notre travail effectué depuis toutes ces années » ajoute Jean-Marc Pellegri, professeur d’Histoire et géographie. « Aujourd’hui nous disposons en effet de deux jardins au Sacré Cœur et chez les Clarisses. Nous sommes tous des bénévoles et lycéens comme professeurs, une bonne trentaine en tout, prenons sur notre temps libre pour cultiver ces graines ancestrales. Il faut souligner dans ce projet la transversalité entre toutes les disciplines enseignées au lycée : corse, musique, arts plastiques, histoire/géo... Ce travail de transversalité fait sens. Le projet est d’ailleurs bien soutenu par le lycée, labelisé EDD, Education au Développement Durable. C’est bénéfique pour nos élèves car cela entre dans le cadre de l’engagement civique. Ils valident ainsi 3 ans de travail sur le thème de la sauvegarde de la diversité ». Parmi les trouvailles dans une banque semencière, deux types de blé utilisés dans le cap Corse en 1921. Des graines replantées et qui en ont donné d’autres. Parmi les bons résultats enregistrés, la culture de l’oignon de Moïta, qui a bien failli disparaitre. « Nous avons fait un gros travail de recherches sur ces graines ancestrales » explique JC Adami, « On a pu en retrouver, les ressemer et aujourd’hui la culture est viable. Il faut bien noter que ces variétés de graines sont des variétés premières, ancestrales et bien évidemment non modifiées génétiquement. Nos jardins qui s’étendent sur environ 1500 m² poursuivent un triple objectif : conservatoires, pédagogiques et expérimentaux. On travaille d’ailleurs avec des pépiniéristes locaux ou des maraichers qui perpétuent ces cultures à partir de nos semences. Nous avons aussi des cultures à San Martino di Lota, en plaine d’Aléria, à Belgodère et dans des jardins partagés. Diverses confréries travaillent aussi avec nous ».
De longues et passionnantes années de recherches
« Dans un premier temps nos élèves sont partis à la recherche de ces agriculteurs qui ont pratiqué et qui pratiquent toujours ces semences ancestrales, et établissent des fiches » souligne JC Adami. « Ce sera l’occasion de présenter au public et aux professionnels notre travail effectué depuis toutes ces années » ajoute Jean-Marc Pellegri, professeur d’Histoire et géographie. « Aujourd’hui nous disposons en effet de deux jardins au Sacré Cœur et chez les Clarisses. Nous sommes tous des bénévoles et lycéens comme professeurs, une bonne trentaine en tout, prenons sur notre temps libre pour cultiver ces graines ancestrales. Il faut souligner dans ce projet la transversalité entre toutes les disciplines enseignées au lycée : corse, musique, arts plastiques, histoire/géo... Ce travail de transversalité fait sens. Le projet est d’ailleurs bien soutenu par le lycée, labelisé EDD, Education au Développement Durable. C’est bénéfique pour nos élèves car cela entre dans le cadre de l’engagement civique. Ils valident ainsi 3 ans de travail sur le thème de la sauvegarde de la diversité ». Parmi les trouvailles dans une banque semencière, deux types de blé utilisés dans le cap Corse en 1921. Des graines replantées et qui en ont donné d’autres. Parmi les bons résultats enregistrés, la culture de l’oignon de Moïta, qui a bien failli disparaitre. « Nous avons fait un gros travail de recherches sur ces graines ancestrales » explique JC Adami, « On a pu en retrouver, les ressemer et aujourd’hui la culture est viable. Il faut bien noter que ces variétés de graines sont des variétés premières, ancestrales et bien évidemment non modifiées génétiquement. Nos jardins qui s’étendent sur environ 1500 m² poursuivent un triple objectif : conservatoires, pédagogiques et expérimentaux. On travaille d’ailleurs avec des pépiniéristes locaux ou des maraichers qui perpétuent ces cultures à partir de nos semences. Nous avons aussi des cultures à San Martino di Lota, en plaine d’Aléria, à Belgodère et dans des jardins partagés. Diverses confréries travaillent aussi avec nous ».
Conférences, vente de plants, visite des jardins...
Le programme de ce samedi au théâtre de Bastia est bien copieux à partir de 10h avec conférences, visites des jardins du Sacré Cœur et des clarisses (à deux pas du théâtre), expositions, initiations aux plantes, échanges et ventes de graines et plants ancestraux et concert. Si le groupe A Filetta devait y participer, la pandémie en a décidé autrement, mais sur scène de nombreux groupes de jeunes comme par exemple Chjar’di luna. Un concert gratuit. Dans l’après midi aura lieu aussi un défi culinaire sous l’égide de la CCI et des deux CFA de Corse. Marraine de cette journée : Francesca Desideri, spécialistes des plantes corses qui tout au long de la journée partagera souvenirs, recettes et anecdotes familiales.
Les conférences** seront axées sur les sciences humaines avec des intervenants réputés. « Cette journée doit permettre de sensibiliser encore plus le public au développement durable. Il doit y avoir une véritable prise de conscience du public. On y travaille aussi tout au long de l’année » souligne encore JM Pellegri.
Le défi culinaire
A 11h, à l'initiative de CCI Formation Corsica, du CFA de Haute-Corse et d'Amparà, débutera un défi culinaire étudiant sur le thème de l'alimentation durable. Les élèves de la section Cuisine et Hôtellerie des centres de formation et les futurs managers de CCI Formation Corsica seront répartis en 6 équipes dans le péristyle du théâtre de Bastia. Chacune des équipes devra proposer un cocktail dînatoire. Les ingrédients, issus de la production insulaire, sont imposés et identiques pour tous les participants. Le défi permettra à la fois de mettre à l’épreuve la technicité et la créativité culinaire des étudiants mais également leur capacité à conduire un projet en équipe. Un jury composé de professionnels dégustera l’ensemble des propositions des étudiants à partir de 17h30. La remise des prix aura lieu à 21h, en ouverture du concert.
Le programme de ce samedi au théâtre de Bastia est bien copieux à partir de 10h avec conférences, visites des jardins du Sacré Cœur et des clarisses (à deux pas du théâtre), expositions, initiations aux plantes, échanges et ventes de graines et plants ancestraux et concert. Si le groupe A Filetta devait y participer, la pandémie en a décidé autrement, mais sur scène de nombreux groupes de jeunes comme par exemple Chjar’di luna. Un concert gratuit. Dans l’après midi aura lieu aussi un défi culinaire sous l’égide de la CCI et des deux CFA de Corse. Marraine de cette journée : Francesca Desideri, spécialistes des plantes corses qui tout au long de la journée partagera souvenirs, recettes et anecdotes familiales.
Les conférences** seront axées sur les sciences humaines avec des intervenants réputés. « Cette journée doit permettre de sensibiliser encore plus le public au développement durable. Il doit y avoir une véritable prise de conscience du public. On y travaille aussi tout au long de l’année » souligne encore JM Pellegri.
Le défi culinaire
A 11h, à l'initiative de CCI Formation Corsica, du CFA de Haute-Corse et d'Amparà, débutera un défi culinaire étudiant sur le thème de l'alimentation durable. Les élèves de la section Cuisine et Hôtellerie des centres de formation et les futurs managers de CCI Formation Corsica seront répartis en 6 équipes dans le péristyle du théâtre de Bastia. Chacune des équipes devra proposer un cocktail dînatoire. Les ingrédients, issus de la production insulaire, sont imposés et identiques pour tous les participants. Le défi permettra à la fois de mettre à l’épreuve la technicité et la créativité culinaire des étudiants mais également leur capacité à conduire un projet en équipe. Un jury composé de professionnels dégustera l’ensemble des propositions des étudiants à partir de 17h30. La remise des prix aura lieu à 21h, en ouverture du concert.
Le programme de la journée
Les Conférences à la salle des congrès du théâtre de Bastia.
Balades au départ du théâtre
11h et 16h : Avec Franck Mattei Balades sur les sentiers bastiais, à la découverte des plantes sauvages endémiques, leurs usages médicinaux et magiques
- 10h : Fabien Gaveau (Professeur d’histoire, historien, chercheur associé au CNRS) : « Un jardin d’Eden. La richesse variétale de la Corse »
- 11h : Ermes Ronchi (Frère de l’Ordre des Servites de Marie, théologien et écrivain) et Marina Marcolini (écrivaine et professeure universitaire) : « Il vangelo della terra »
- 14h : Alessandra Broccolini (Enseignante d’anthropologie culturelle à l’Université de Rome Sapienza) : « Biodiversita coltivata, mondo agricolo e patrimonio culturale. Il punta di vista dell’antropologia ».
- 15h : Gianni Repetto (diplômé en philosophie à Gênes, écrivain, poète, essayiste) : « Il ruolo della memoria ».
- 16h : Jean-Pierre Bolognini et Ruth Stegassy, avec l’association Gallura Biodiversa : « Les blés corses : retour au pays et en Sardaigne ».
Balades au départ du théâtre
11h et 16h : Avec Franck Mattei Balades sur les sentiers bastiais, à la découverte des plantes sauvages endémiques, leurs usages médicinaux et magiques