- Pourquoi cette réunion?
- Les services de l'Etat se sont attelés, au cours de l'année qui s'est écoulée, à mener un travail d'observation aussi bien à Folelli, où trois quartiers ont été affectés par la crue soudaine du Fium'Altu, qu'à Lucciana où la crue du Golu, qui s'est manifesté quelques heures après les pluies qui se sont abattues sur la Haute-Corse, a touché uniquement Brancale.
- Quelle a été la démarche suivie ?
- A Lucciana il s'est agi de déterminer si le quartier, à la faveur de divers critères et de l'analyse de la situation, pouvait bénéficier du fonds Barnier, qui alimenté par les assurances, est un outil dont se sert l'Etat pour répondre aux besoins de financement de la prise en compte des dommages liés aux inondations et aux crues.
- A quelles conclusions est-on parvenu ?
- Chacune des maisons touchées va faire l'objet d'un examen particulier. Nous attendons les conclusions, imminentes, de deux études pour faire part de nos décisions aux propriétaires concernés. Il s'agit notamment de tenter d'établir sur cette zone - inondable - quelle est la hauteur atteinte par l'eau, quelle est sa vitesse, à quelle hauteur se situent les maisons de façon à pouvoir déterminer celles qui resteront exposées.
Celles où on pourra se mettre à l'abri à l'étage par un escalier intérieur ou qui disposeront de combles avec un Velux permettant une sortie par le toit, seront sans doute maintenues dans le périmètre. Mais elles feront l'objet d'un examen au cas pas cas, comme prochainement à Folelli. Pour l'heure nous ne disposons pas encore de tous les éléments.
- Combien de maisons seraient concernées ?
- Entre 2 et 4. En fonction de leur exposition au risque elles bénéficieront d'indemnités au titre du relogement.
- Comment les propriétaires ont-ils appréhendé une telle éventualité ?
- L'émotion était encore forte parmi eux mardi matin. Tous ont reçu un document où ils pu prendre connaissance de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Nous leur avons proposé de nous revoir. Des rendez-vous vont être programmés. Nous allons zoomer d'un peu plus près sur les situations respectives des uns et des autres pour essayer de cerner au mieux ce qu'il pourrait advenir.
- Les services de l'Etat se sont attelés, au cours de l'année qui s'est écoulée, à mener un travail d'observation aussi bien à Folelli, où trois quartiers ont été affectés par la crue soudaine du Fium'Altu, qu'à Lucciana où la crue du Golu, qui s'est manifesté quelques heures après les pluies qui se sont abattues sur la Haute-Corse, a touché uniquement Brancale.
- Quelle a été la démarche suivie ?
- A Lucciana il s'est agi de déterminer si le quartier, à la faveur de divers critères et de l'analyse de la situation, pouvait bénéficier du fonds Barnier, qui alimenté par les assurances, est un outil dont se sert l'Etat pour répondre aux besoins de financement de la prise en compte des dommages liés aux inondations et aux crues.
- A quelles conclusions est-on parvenu ?
- Chacune des maisons touchées va faire l'objet d'un examen particulier. Nous attendons les conclusions, imminentes, de deux études pour faire part de nos décisions aux propriétaires concernés. Il s'agit notamment de tenter d'établir sur cette zone - inondable - quelle est la hauteur atteinte par l'eau, quelle est sa vitesse, à quelle hauteur se situent les maisons de façon à pouvoir déterminer celles qui resteront exposées.
Celles où on pourra se mettre à l'abri à l'étage par un escalier intérieur ou qui disposeront de combles avec un Velux permettant une sortie par le toit, seront sans doute maintenues dans le périmètre. Mais elles feront l'objet d'un examen au cas pas cas, comme prochainement à Folelli. Pour l'heure nous ne disposons pas encore de tous les éléments.
- Combien de maisons seraient concernées ?
- Entre 2 et 4. En fonction de leur exposition au risque elles bénéficieront d'indemnités au titre du relogement.
- Comment les propriétaires ont-ils appréhendé une telle éventualité ?
- L'émotion était encore forte parmi eux mardi matin. Tous ont reçu un document où ils pu prendre connaissance de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Nous leur avons proposé de nous revoir. Des rendez-vous vont être programmés. Nous allons zoomer d'un peu plus près sur les situations respectives des uns et des autres pour essayer de cerner au mieux ce qu'il pourrait advenir.
Le projet d'une digue
L'avenir de la zone a permis à José Galletti, le maire de la commune, d'évoquer le projet du prolongement de la digue actuelle située sur la rive gauche du Golu, sur le territoire de la communauté des communes de Marana-Golu qui, comme toutes les collectivités similaires, à la charge de la gestion du risque inondation.
Mais il ne sera pas question d'autoriser de nouvelles constructions au-delà de l'édifice…
En attendant Lucciana devra songer à un plan communal de sauvegarde (PCS) qui planifie les moyens et les actions des acteurs communaux de la gestion du risque en cas d'événements majeurs.
Mais ici comme ailleurs en Corse, à l'exception d'Ajaccio qui possède le sien, il n'existe toujours pas de PAPI (programme d'actions de prévention contre les inondations).
Mais il ne sera pas question d'autoriser de nouvelles constructions au-delà de l'édifice…
En attendant Lucciana devra songer à un plan communal de sauvegarde (PCS) qui planifie les moyens et les actions des acteurs communaux de la gestion du risque en cas d'événements majeurs.
Mais ici comme ailleurs en Corse, à l'exception d'Ajaccio qui possède le sien, il n'existe toujours pas de PAPI (programme d'actions de prévention contre les inondations).
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