Redoutées déjà en 2019, les fermetures des trésoreries de Levie et de Sainte-Marie Sicche seront désormais effectives au 1er janvier 2021. Et pour 2022, celles de Bonifacio et Vico devraient connaitre le même sort. De même, Porto-Vecchio et de Sartène devraient se voir amputer soit de leur Service des Impôts des Particuliers (SIP), soit de leur Service des Impôts des Entreprises (SIE).
Une décision qui suscite la colère des syndicats. La section locale FO-DGFiP 2A met notamment en cause dans un communiqué « les mensonges éhontés de l’administration ». Pour le syndicat, le plan de restructuration ne prend pas en compte les spécificités locales et « reprend à l’identique les schémas présentés sur le continent ». FO dénonce un traitement jugé discriminatoire avec une annonce deux mois avant les fermetures, alors que sur le reste du territoire national les projets de restructuration seraient connus depuis juin 2019 : « Il est clair que la direction cherche à mettre la pression sur les élus pour leur imposer ce projet sans négociation » analyse le syndicat.
FO craint que l’accès des contribuables à ce service public ne soit compromis : « Qui peut croire un instant qu’en Corse, région à la population âgée et aux nombreuses zones blanches, internet et les plateformes téléphoniques seront suffisants ? » s’interroge Matthieu Caillaud, Secrétaire départemental, qui demande à être reçu par le préfet de Corse Pascal Lelarge.
Jean-Jacques Panunzi : « une décision inique et péremptoire»
Des préoccupations partagées par les élus, à l’instar du sénateur Jean-Jacques Panunzi, qui a saisi le Gouvernement par le biais de deux courriers adressés à Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des Territoires, et à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Il dénonce notamment une « décision inique et péremptoire qui aggrave le processus de désertification administrative que le Gouvernement s’était engagé à enrayer dans les territoires ruraux, notamment par la voix de la Préfète de Corse, Josiane Chevalier qui, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’Association des Maires de Corse du Sud qui s’était tenue le 22 février 2019 à Ajaccio, avait acté publiquement qu’il n’y aurait ni démantèlement des services fiscaux ni fermeture de perception dans le département. »
Aussi, le sénateur souhaite que « le monde rural soit respecté et maintenu dans ses droits d’accès aux services publics ». C’est pourquoi il demande lui aussi aux deux ministres de revenir sur ces décisions de fermeture.
Une décision qui suscite la colère des syndicats. La section locale FO-DGFiP 2A met notamment en cause dans un communiqué « les mensonges éhontés de l’administration ». Pour le syndicat, le plan de restructuration ne prend pas en compte les spécificités locales et « reprend à l’identique les schémas présentés sur le continent ». FO dénonce un traitement jugé discriminatoire avec une annonce deux mois avant les fermetures, alors que sur le reste du territoire national les projets de restructuration seraient connus depuis juin 2019 : « Il est clair que la direction cherche à mettre la pression sur les élus pour leur imposer ce projet sans négociation » analyse le syndicat.
FO craint que l’accès des contribuables à ce service public ne soit compromis : « Qui peut croire un instant qu’en Corse, région à la population âgée et aux nombreuses zones blanches, internet et les plateformes téléphoniques seront suffisants ? » s’interroge Matthieu Caillaud, Secrétaire départemental, qui demande à être reçu par le préfet de Corse Pascal Lelarge.
Jean-Jacques Panunzi : « une décision inique et péremptoire»
Des préoccupations partagées par les élus, à l’instar du sénateur Jean-Jacques Panunzi, qui a saisi le Gouvernement par le biais de deux courriers adressés à Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des Territoires, et à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Il dénonce notamment une « décision inique et péremptoire qui aggrave le processus de désertification administrative que le Gouvernement s’était engagé à enrayer dans les territoires ruraux, notamment par la voix de la Préfète de Corse, Josiane Chevalier qui, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’Association des Maires de Corse du Sud qui s’était tenue le 22 février 2019 à Ajaccio, avait acté publiquement qu’il n’y aurait ni démantèlement des services fiscaux ni fermeture de perception dans le département. »
Aussi, le sénateur souhaite que « le monde rural soit respecté et maintenu dans ses droits d’accès aux services publics ». C’est pourquoi il demande lui aussi aux deux ministres de revenir sur ces décisions de fermeture.