"Le train, il était plein..." se souvient Anthony Luciani. Alors président des Socios du Sporting club de Bastia, celui qui tient aujourd'hui le café Napoléon avait affrété un train pour permettre à 200 turchini de soutenir leur équipe face à la réserve de l'ACA. C'était en 2018, le Sporting était en National 3.
C'est la dernière fois que les Bastiais ont pu se rendre officiellement à François-Coty. Il y a deux ans, en L2, le derby avait été frappé d'interdiction préfectorale pour les supporters visiteurs. Pierre-François et Lilian étaient rentrés quand même dans le stade, incognito au milieu des Aiaccini : "Quand on avait marqué, c'était "space", on s'était retenus. On n'avait pas profité..." Malgré tout, ils étaient prêts à redescendre à Ajaccio, mais la programmation du match, le lundi soir, les a forcés à rester à Bastia.
L'interdiction émise par la préfecture n'est pas forcément bien comprise : Si c'est bien encadré par les forces de l'ordre, il n'y a pas de raison, tente de se convaincre Pierre-François. "Les deux clubs auraient pu trouver un terrain d'entente, au moins pour le symbole, regrette Anthony Luciani. Et pour que les joueurs bastiais, en plein doute après trois défaites consécutives, se sentent soutenus par les leurs. D'autres, comme Sébastien, regrettaient l'interdiction, sans se montrer vraiment surpris : On sait très bien qu'un derby, ça peut dégénérer à n'importe quel moment..."
Abattement
Mais avant le coup d'envoi, c'est la perspective d'une quatrième défaite de rang qui leur faisait un sang d'encre, écrasant de loin l'amertume de ne pas être du déplacement. Des craintes confirmées à la mi-temps : certes, le score était de 0-0 mais le Sporting allait devoir finir à dix, suite à l'expulsion de Dylan Tavares, dans un match au niveau décevant, côté ajaccien comme bastiais. L'arbitrage était pointé du doigt, entre deux manifestations d'agacement suite aux nombreuses imprécisions venues des joueurs du Sporting. Quelques applaudissements ont salué la seule occasion bastiaise. Mais derrière, ce fut l'abattement, puis l'incompréhension suite aux deux buts de l'ACA, victorieux de ce derby. Le café de la place Saint-Nicolas pouvait se vider. Le Sporting a perdu le derby à Ajaccio. Tout seul. Bien seul.
C'est la dernière fois que les Bastiais ont pu se rendre officiellement à François-Coty. Il y a deux ans, en L2, le derby avait été frappé d'interdiction préfectorale pour les supporters visiteurs. Pierre-François et Lilian étaient rentrés quand même dans le stade, incognito au milieu des Aiaccini : "Quand on avait marqué, c'était "space", on s'était retenus. On n'avait pas profité..." Malgré tout, ils étaient prêts à redescendre à Ajaccio, mais la programmation du match, le lundi soir, les a forcés à rester à Bastia.
L'interdiction émise par la préfecture n'est pas forcément bien comprise : Si c'est bien encadré par les forces de l'ordre, il n'y a pas de raison, tente de se convaincre Pierre-François. "Les deux clubs auraient pu trouver un terrain d'entente, au moins pour le symbole, regrette Anthony Luciani. Et pour que les joueurs bastiais, en plein doute après trois défaites consécutives, se sentent soutenus par les leurs. D'autres, comme Sébastien, regrettaient l'interdiction, sans se montrer vraiment surpris : On sait très bien qu'un derby, ça peut dégénérer à n'importe quel moment..."
Abattement
Mais avant le coup d'envoi, c'est la perspective d'une quatrième défaite de rang qui leur faisait un sang d'encre, écrasant de loin l'amertume de ne pas être du déplacement. Des craintes confirmées à la mi-temps : certes, le score était de 0-0 mais le Sporting allait devoir finir à dix, suite à l'expulsion de Dylan Tavares, dans un match au niveau décevant, côté ajaccien comme bastiais. L'arbitrage était pointé du doigt, entre deux manifestations d'agacement suite aux nombreuses imprécisions venues des joueurs du Sporting. Quelques applaudissements ont salué la seule occasion bastiaise. Mais derrière, ce fut l'abattement, puis l'incompréhension suite aux deux buts de l'ACA, victorieux de ce derby. Le café de la place Saint-Nicolas pouvait se vider. Le Sporting a perdu le derby à Ajaccio. Tout seul. Bien seul.