Internet est devenu, pour beaucoup, le réflexe immédiat lorsqu’il s’agit de chercher des réponses, y compris pour ceux confrontés aux addictions. En Corse, cette tendance se confirme avec près de 15 000 recherches mensuelles effectuées sur des sujets liés à la dépendance, qu’il s’agisse de comprendre les risques, de connaître les étapes du sevrage, ou encore de trouver le contact d’associations spécialisées. "Pour 26 % des personnes touchées par une addiction, la première étape de leur parcours de soin passe par une recherche en ligne", observe l’étude de l’Agence régionale de santé de Corse commandée à la société de data-science Yourban. Google joue ainsi un rôle de premier informateur, offrant des pistes aux personnes concernées par des addictions à l’alcool, aux médicaments ou au tabac.
Le rapport précise que les recherches concernent principalement des substances comme l’alcool, les médicaments et le tabac, qui restent au cœur des préoccupations. Comparée à la moyenne nationale, la Corse se distingue par un volume élevé de recherches liées au tabac et aux médicaments, un phénomène que l’étude explique en partie par une population relativement âgée. Selon YOURBAN, "Google devient souvent la première boussole dans la quête de réponses pour les personnes en situation d’addiction qu’il s’agisse de comprendre les risques de certaines substances, de s’informer sur les étapes de sevrage, ou encore de trouver des contacts d’associations d’aide."
Entre 2020 et 2024, près de 900 000 recherches en lien avec les addictions ont été recensées sur l’île, soit une moyenne mensuelle de près de 19 000 requêtes. En dehors des substances classiques, les recherches incluent les effets secondaires de médicaments comme le Lexomil, le Xanax ou le Prozac, et montrent également un intérêt croissant pour le sevrage du tabac, notamment à travers des solutions comme la cigarette électronique, perçue comme un moyen de réduction des risques.
Les proches des personnes en situation d’addiction : une recherche de soutien en ligne limitée
Les familles et proches des personnes en situation d’addiction, bien qu’ils soient moins nombreux à recourir à internet pour des recherches, expriment un besoin marqué de soutien spécifique et de conseils pratiques. "Les familles cherchent souvent des conseils pour accompagner un proche en difficulté, mais peinent à trouver des réponses claires et fiables sur internet," souligne le rapport de l’ARS. Les proches des PSA recherchent notamment des informations pour soutenir efficacement leurs proches, mais trouvent souvent que le contenu en ligne manque de fiabilité ou de spécificité pour leurs besoins.
En outre, ces familles expriment le souhait de voir se développer des forums ou des groupes d’entraide en ligne, inspirés des modèles de soutien des Alcooliques Anonymes, qui offriraient des espaces d’échange et de partage d’expériences. En l’absence de ressources de ce type, de nombreux proches déplorent un isolement face aux défis posés par l’accompagnement de personnes dépendantes.
Un soutien numérique nécessaire mais insuffisant
Malgré son rôle clé, internet ne parvient pas à combler toutes les lacunes du parcours de soin en matière d’addictions en Corse. En raison du manque de ressources locales en addictologie, le numérique apporte une aide partielle, mais ses faiblesses sont marquantes. "Google est un outil essentiel pour les personnes en situation d’addiction, mais il reste incomplet pour un accompagnement efficace," précise le rapport. Les utilisateurs déplorent notamment un manque de contenu institutionnel et de guides rédigés par des sources médicales fiables, qui compliquent l’accès à une aide adaptée et complète.
Les personnes en situation d’addiction recherchent principalement des informations sur les risques liés à la consommation de certaines substances, les étapes de sevrage, et des contacts d’organisations locales, comme les Alcooliques Anonymes ou le CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie). Cependant, ces recherches sont souvent entravées par une offre d’information en ligne limitée, qui peine à répondre aux attentes des utilisateurs corses.
Une stratégie "phygitale" pour optimiser la prévention des addictions en Corse
Le rapport de l’ARS illustre les spécificités corses en matière d’addiction, avec une prédominance des recherches sur l’alcool, le tabac et les médicaments. Les variations géographiques sont également marquées : à Calvi et Porto-Vecchio, l’alcool représente 58 % des recherches, tandis que les addictions aux écrans et aux jeux vidéo sont davantage présentes à Corte, en particulier chez les jeunes.
Pour répondre aux besoins de manière plus ciblée, l’ARS appelle à une structuration plus claire et à une amélioration des partenariats locaux en Corse, afin de proposer des ressources accessibles et d’accompagner les personnes concernées. "Le numérique est prometteur, mais il doit être renforcé par des actions concrètes de terrain pour fournir une réponse globale et adaptée", conclut l’étude.
Pour pallier les limites d’internet et améliorer la prévention, l’ARS recommande de combiner le numérique avec des actions de proximité, une approche qualifiée de "phygitale" qui permettrait d’accroître la visibilité des informations locales et d’ajuster régulièrement les contenus pour répondre aux évolutions des recherches et des attentes des PSA. Selon YOURBAN, cette méthode pourrait sensibiliser jusqu’à 300 000 habitants de l’île et offrir un relais supplémentaire aux personnes en situation d’addiction et à leurs proches.
Le rapport précise que les recherches concernent principalement des substances comme l’alcool, les médicaments et le tabac, qui restent au cœur des préoccupations. Comparée à la moyenne nationale, la Corse se distingue par un volume élevé de recherches liées au tabac et aux médicaments, un phénomène que l’étude explique en partie par une population relativement âgée. Selon YOURBAN, "Google devient souvent la première boussole dans la quête de réponses pour les personnes en situation d’addiction qu’il s’agisse de comprendre les risques de certaines substances, de s’informer sur les étapes de sevrage, ou encore de trouver des contacts d’associations d’aide."
Entre 2020 et 2024, près de 900 000 recherches en lien avec les addictions ont été recensées sur l’île, soit une moyenne mensuelle de près de 19 000 requêtes. En dehors des substances classiques, les recherches incluent les effets secondaires de médicaments comme le Lexomil, le Xanax ou le Prozac, et montrent également un intérêt croissant pour le sevrage du tabac, notamment à travers des solutions comme la cigarette électronique, perçue comme un moyen de réduction des risques.
Les proches des personnes en situation d’addiction : une recherche de soutien en ligne limitée
Les familles et proches des personnes en situation d’addiction, bien qu’ils soient moins nombreux à recourir à internet pour des recherches, expriment un besoin marqué de soutien spécifique et de conseils pratiques. "Les familles cherchent souvent des conseils pour accompagner un proche en difficulté, mais peinent à trouver des réponses claires et fiables sur internet," souligne le rapport de l’ARS. Les proches des PSA recherchent notamment des informations pour soutenir efficacement leurs proches, mais trouvent souvent que le contenu en ligne manque de fiabilité ou de spécificité pour leurs besoins.
En outre, ces familles expriment le souhait de voir se développer des forums ou des groupes d’entraide en ligne, inspirés des modèles de soutien des Alcooliques Anonymes, qui offriraient des espaces d’échange et de partage d’expériences. En l’absence de ressources de ce type, de nombreux proches déplorent un isolement face aux défis posés par l’accompagnement de personnes dépendantes.
Un soutien numérique nécessaire mais insuffisant
Malgré son rôle clé, internet ne parvient pas à combler toutes les lacunes du parcours de soin en matière d’addictions en Corse. En raison du manque de ressources locales en addictologie, le numérique apporte une aide partielle, mais ses faiblesses sont marquantes. "Google est un outil essentiel pour les personnes en situation d’addiction, mais il reste incomplet pour un accompagnement efficace," précise le rapport. Les utilisateurs déplorent notamment un manque de contenu institutionnel et de guides rédigés par des sources médicales fiables, qui compliquent l’accès à une aide adaptée et complète.
Les personnes en situation d’addiction recherchent principalement des informations sur les risques liés à la consommation de certaines substances, les étapes de sevrage, et des contacts d’organisations locales, comme les Alcooliques Anonymes ou le CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie). Cependant, ces recherches sont souvent entravées par une offre d’information en ligne limitée, qui peine à répondre aux attentes des utilisateurs corses.
Une stratégie "phygitale" pour optimiser la prévention des addictions en Corse
Le rapport de l’ARS illustre les spécificités corses en matière d’addiction, avec une prédominance des recherches sur l’alcool, le tabac et les médicaments. Les variations géographiques sont également marquées : à Calvi et Porto-Vecchio, l’alcool représente 58 % des recherches, tandis que les addictions aux écrans et aux jeux vidéo sont davantage présentes à Corte, en particulier chez les jeunes.
Pour répondre aux besoins de manière plus ciblée, l’ARS appelle à une structuration plus claire et à une amélioration des partenariats locaux en Corse, afin de proposer des ressources accessibles et d’accompagner les personnes concernées. "Le numérique est prometteur, mais il doit être renforcé par des actions concrètes de terrain pour fournir une réponse globale et adaptée", conclut l’étude.
Pour pallier les limites d’internet et améliorer la prévention, l’ARS recommande de combiner le numérique avec des actions de proximité, une approche qualifiée de "phygitale" qui permettrait d’accroître la visibilité des informations locales et d’ajuster régulièrement les contenus pour répondre aux évolutions des recherches et des attentes des PSA. Selon YOURBAN, cette méthode pourrait sensibiliser jusqu’à 300 000 habitants de l’île et offrir un relais supplémentaire aux personnes en situation d’addiction et à leurs proches.