Ce lundi 8 juillet, le boucher du Cap, Jean-Charles Martinelli, a été élu président de la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat à mi-mandat pour deux ans et demi. Il succède à François-Marie Ottaviani qui devient son vice-président.
Jean-Charles Martinelli devra prendre le flambeau d'un chantier de longue haleine : la régionalisation de la CMA d'ici à 2021 et son rapprochement avec la Collectivité de Corse.
"Un déficit budgétaire prévu pour 2019"
Depuis l'arrivée du gouvernement Macron, la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat connaît d'importantes baisses budgétaires. Et pour preuve, en mars dernier la loi Pacte a rendu le SPI (Stage de préparation à l'installation) facultatif. Cette formation auparavant obligatoire, permettait aux artisans débutants d'acquérir des bases en administration. Ce stage rapportait à la CMA 95.000 euros chaque année. François-Marie Ottaviani explique "Cette suppression a été une perte d'argent non négligeable lorsqu'on sait que notre budget 2018 était de 3 621 000 euros. Il y avait également 5 employés à ce poste que nous avons dû déplacer dans d'autres services pour ne pas licencier."
En 2018 ce sont près de 400 000 euros qui ont été prélevés aux entités départementales pour rééquilibrer les finances de la Chambre Régionale. L'ex-président de la CMA estime que "Cette somme aurait pû servir à faire tourner le CFA d'Ajaccio qui accueille chaque année 650 apprentis."
La Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat bientôt rattachée à la Collectivité de Corse ?
Pour faire face à la suppression progressive des services régaliens, Jean-Charles Martinelli et son prédécesseur ont entamé une démarche de rapprochement à la Collectivité de Corse. " Nous voulons un rapprochement au près de la collectivité de Corse pour pouvoir faire des choix plus adaptés à notre territoire. L'insularité est un handicap qui est reconnu par l'Etat. Maintenant il faut que nous prenions les choses en main pour aider de la meilleure façon nos artisans."
Cette demande de rapprochement a été validée et actée au printemps. A présent il faudra attendre une réponse du gouvernement. La demande de la CMA de Corse pourrait faire jurisprudence à l'échelle nationale.
Jean-Charles Martinelli devra prendre le flambeau d'un chantier de longue haleine : la régionalisation de la CMA d'ici à 2021 et son rapprochement avec la Collectivité de Corse.
"Un déficit budgétaire prévu pour 2019"
Depuis l'arrivée du gouvernement Macron, la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat connaît d'importantes baisses budgétaires. Et pour preuve, en mars dernier la loi Pacte a rendu le SPI (Stage de préparation à l'installation) facultatif. Cette formation auparavant obligatoire, permettait aux artisans débutants d'acquérir des bases en administration. Ce stage rapportait à la CMA 95.000 euros chaque année. François-Marie Ottaviani explique "Cette suppression a été une perte d'argent non négligeable lorsqu'on sait que notre budget 2018 était de 3 621 000 euros. Il y avait également 5 employés à ce poste que nous avons dû déplacer dans d'autres services pour ne pas licencier."
En 2018 ce sont près de 400 000 euros qui ont été prélevés aux entités départementales pour rééquilibrer les finances de la Chambre Régionale. L'ex-président de la CMA estime que "Cette somme aurait pû servir à faire tourner le CFA d'Ajaccio qui accueille chaque année 650 apprentis."
La Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat bientôt rattachée à la Collectivité de Corse ?
Pour faire face à la suppression progressive des services régaliens, Jean-Charles Martinelli et son prédécesseur ont entamé une démarche de rapprochement à la Collectivité de Corse. " Nous voulons un rapprochement au près de la collectivité de Corse pour pouvoir faire des choix plus adaptés à notre territoire. L'insularité est un handicap qui est reconnu par l'Etat. Maintenant il faut que nous prenions les choses en main pour aider de la meilleure façon nos artisans."
Cette demande de rapprochement a été validée et actée au printemps. A présent il faudra attendre une réponse du gouvernement. La demande de la CMA de Corse pourrait faire jurisprudence à l'échelle nationale.