Actif sur le continent, c’est toutefois en Corse que les engagements de Jean-François Bernadini sont les plus forts « La Corse est interrogée tous les jours. Ici, il y a une présence des violences structurelles et historiques, il faut chercher le vaccin afin d’y remédier ». En utilisant sa notoriété pour la bonne cause, le chanteur ne cherche ni gratitude ni popularité « Ma personne permet seulement d’ouvrir plus vite les portes confie-t-il. La société telle qu’elle est aujourd’hui produit des exclus, des humiliés et des délaissés. Il me semble que le message le plus important à délivrer est de dire à ces jeunes: on a besoin de vous, vous êtes précieux. Car le besoin fondamental pour chaque être humain est l’appartenance ».
C’est dans le cadre du programme « Diventemu artigiani di a nò viulenza » de l’AFC-UMANI, dont Jean-François Bernadini est le porte-voix, que ces adolescents de la Maison d’enfants de Bastia se sont réunis afin de venir écouter les messages de tolérance et de fraternité véhiculés par le chanteur. Car Jean-François Bernardini est un artiste « engagé ». Il s’implique dans un combat au-delà de l’écriture d’un titre, en militant et en venant à la rencontre d’un public qui boit chaque parole de l’homme dont la faconde n’est plus à démontrer. Avec sa verve contagieuse, le chanteur évoque les valeurs de sa « ruralité natale » dont la matrice est celle de la non-violence « J’ai puisé mes valeurs de la matrice rurale dont les valeurs d’empathie, de coopération et d’altruisme sont l’initiation fondamentale. On nous a enseignés le « mieux vaut mourir que tuer », à nous maintenant de cultiver le bon grain ou l’ivraie ». Et ses mots semblent porter leurs fruits à en écouter les jeunes présents dans la salle « Il m’a appris qu’il fallait cultiver sa personne et apprendre à maitriser ses émotions, j’ai appris beaucoup de choses ».
C’est dans le cadre du programme « Diventemu artigiani di a nò viulenza » de l’AFC-UMANI, dont Jean-François Bernadini est le porte-voix, que ces adolescents de la Maison d’enfants de Bastia se sont réunis afin de venir écouter les messages de tolérance et de fraternité véhiculés par le chanteur. Car Jean-François Bernardini est un artiste « engagé ». Il s’implique dans un combat au-delà de l’écriture d’un titre, en militant et en venant à la rencontre d’un public qui boit chaque parole de l’homme dont la faconde n’est plus à démontrer. Avec sa verve contagieuse, le chanteur évoque les valeurs de sa « ruralité natale » dont la matrice est celle de la non-violence « J’ai puisé mes valeurs de la matrice rurale dont les valeurs d’empathie, de coopération et d’altruisme sont l’initiation fondamentale. On nous a enseignés le « mieux vaut mourir que tuer », à nous maintenant de cultiver le bon grain ou l’ivraie ». Et ses mots semblent porter leurs fruits à en écouter les jeunes présents dans la salle « Il m’a appris qu’il fallait cultiver sa personne et apprendre à maitriser ses émotions, j’ai appris beaucoup de choses ».
Le fil rouge de ces rencontres ? « La vertu de la non violence, dit-il. C’est dire les vérités et je viens leur dire qu’il faut utiliser son talent et son énergie afin d’en faire une chose fabuleuse et ne pas tomber dans la violence ». Alors le chanteur cite les grands personnages de l’histoire qui ont mis leur vie au service de la non-violence et se prend à rêver d’un monde meilleur « Il faut nous reconnecter et ne pas considérer la violence comme une fatalité. Quand on ne veut ni frapper ni s’écraser, il y a une troisième voie offerte par des formateurs qui interviennent dans les écoles en Corse. Je constate des changements de comportements stupéfiants ». Constat qui se fait l’écho de celui de la directrice de la Maison des enfants, Christiane Anziani-Coti « Nos éducateurs font ce travail au quotidien mais il nous semblait important de faire venir une personne de l’extérieur, c’est un appui supplémentaire à nos actions ».
Volubile et passionné, on sent que Jean-François Bernardini pourrait développer longuement son sujet et il n’ y a rien d’étonnant à ce que l’on se presse pour l’entendre « Alors que l’on semble s’être résignés au pire, je pense qu’il y a encore de l’espoir. La non-violence est un besoin urgent qui a fait ses preuves ».