Nicolas Andréani, qui a débuté la voltige équestre à 6 ans avec, celle qui était toujours sa longeuse, Marina Joosten Dupon. est à l'origine un gymnaste comme l'a été son père.
Cependant à 11 ans, il a abandonné la gymnastique pour se consacrer uniquement à la voltige en suivant un cursus sport-études à Meaux. En 1998, à 14 ans, il a remporté son premier titre national individuel dans la catégorie Minim avant d'intégrer l'INSEP de Vincennes à 17 ans.
Les titres se sont accumulés par la suite jusqu'au titre mondial en 2013 et cette médaille d'argent aux jeux mondiaux.
Des jeux mondiaux de laquelle la Corse était présente. Dans son cœur. Et dans sa tête.
Tant qu'il le peut, en effet, son cheval porte, en compétition, sur l'un de ses bonnets une carte de Corse.
"J'essaye de représenter mon Île car j’en suis vraiment fier. Quand j’ai décroché mon titre de Champion du monde, j'ai eu droit aux titres de la presse régionale. Et un jour à Porto-Vecchio, un galeriste m’a reconnu et m’a offert un bouquin d’art qui a inspiré mon programme actuel sur le thème du Peintre" disait-il avant le Jumping international de Bordeaux.
Un attachement à la Corse qu'il a eu l'occasion de redire samedi sur l'antenne de RCFM.