- Pourquoi ce "Job Dating" ?
- L'objectif se résume à quelque chose de très simple, à savoir que malgré une poussée des effectifs en apprentissage - on est rentré le 19 septembre avec un nombre d'apprentis jamais atteint - cela paraît à peine incroyable, nous n'avons pas de jeunes à placer malgré 206 offres formulées par nombre d'entreprises proposant la signature d'un contrat d'apprentissage dans tous les secteurs d'activité qui sont les nôtres.
Les offres sont pourtant tombées sur notre plateforme il y a quelques temps déjà. Les demandes, elles, non. Nous en avons recensé 4 en tout pour tout!
On s'est donc rapproché du Pôle emploi, de la mission locale de Cap Emploi et des différents organismes qui sont dans l'accompagnement et pas spécialement dans l'orientation des jeunes.pour leur proposer une demi-journée, au cours de laquelle on présenterait 36 000 offres concernant non seulement le Grand Bastia, mais aussi sur toutes les microrégions du département.
Deux grosses douzaines d'entreprises sont présentes aujourd'hui : c'est déjà pas mal pour essayer de voir jusqu'à quel point, à partir d'une offre numérotée, on peut canaliser l'apprenti soit sur l'employeur, soit sur nos conseillers pour faire les rapprochements et signer un contrat. Parce que ce sera vraisemblablement, tel que le précise la loi, synonyme d'emploi. C'est plus qu'un diplôme, c'est un emploi.
- Une première idée de la fréquentation ?
- Au-delà la fréquentation notre objectif, serait d'avoir quelques contrats d'apprentissage signés parce que c'est une forme d'investissement. Depuis que la nouvelle loi pour choisir son avenir professionnel a été mise en place, la formation professionnelle est rentrée elle aussi dans le champ de la concurrence. Et donc on essaie de faire valoir toutes les opportunités que constitue la formation et la qualité de nos cours pour essayer de convaincre de venir nous trouver.
- Comment expliquez-vous cette désaffection ?
- Quand on connaît le niveau de déscolarisation, pour lequel l'Éducation nationale se bat, on prend peur : le nombre de jeunes dans ce cas est conséquent. Les chiffres sont énormes. Cependant il n'y a pas de jeunes ? Pourquoi ? Je ne pense plus que cela soit dû à un problème de reconnaissance et de formation professionnelle. Je pense qu'il y a d'autres aspects où notre jeunesse se sent plus encline, dans un certain rapport au travail, à faire prévaloir, autant les difficultés de trouver un travail, de s'insérer dans la vie que la qualité de vie. Avant de s'engager sur un projet professionnel qui reste à définir, il y a certainement beaucoup d'efforts à faire pour les aider à définir des projets pour les concrétiser, pour les confirmer et les cristalliser.
- Il n'y a pas d'autres freins ?
- ll y a un nouveau rapport au travail de notre jeunesse qui interpelle et je voudrais dire quelque part en parler à leurs parents. En effet, il n'est pas étonnant de voir de plus en plus des jeunes qui, avec leurs parents, appréhendent le dispositif de contrat d’apprentissage en termes de salaire, ça interpelle. Mais, il y a peut être, aussi, un autre problème celui du nombre de dispositifs qui existent de par les propositions gouvernementales et la loi qui peut-être forment une offre pléthorique et où notre jeunesse a une tendance peut être à exploiter le maximum de situations d'accompagnement et d'assistance avant de se lancer définitivement sur un projet via un contrat de travail, ne fusse qu'alterné. Je pense que ces deux hypothèses, le rapport au travail et en même temps les différents dispositifs qu'on peut qualifier de pléthoriques permettent, en effet, à la jeunesse de reculer le moment du grand choix. Le principal pour les jeunes c'est certes de gagner leur vie, mais en même temps de la gagner en vivant bien, de profiter des rencontres, de vivre bien tranquille. En privilégiant la qualité de vie.
- Pourtant les offres concernent tous les domaines?
- Il s'agit des domaines de l'hôtellerie, des métiers de bouche et du bâtiment avec plus d'un gros tiers des offres. Après on retrouve les métiers de soins, les services à la personne, les métiers de l'automobile et nos très classiques métiers de la vente du secrétariat.
A Furiani, on a à ce jour les effectifs du 31 décembre 2021.Pourquoi il n'y a pas autant de jeunes pour répondre à ces offres? J'avoue ne pas comprendre tout ça. Le phénomène ne nous est pas particulier : c'est la même chose du côté de chez Ajaccio.
- L'objectif se résume à quelque chose de très simple, à savoir que malgré une poussée des effectifs en apprentissage - on est rentré le 19 septembre avec un nombre d'apprentis jamais atteint - cela paraît à peine incroyable, nous n'avons pas de jeunes à placer malgré 206 offres formulées par nombre d'entreprises proposant la signature d'un contrat d'apprentissage dans tous les secteurs d'activité qui sont les nôtres.
Les offres sont pourtant tombées sur notre plateforme il y a quelques temps déjà. Les demandes, elles, non. Nous en avons recensé 4 en tout pour tout!
On s'est donc rapproché du Pôle emploi, de la mission locale de Cap Emploi et des différents organismes qui sont dans l'accompagnement et pas spécialement dans l'orientation des jeunes.pour leur proposer une demi-journée, au cours de laquelle on présenterait 36 000 offres concernant non seulement le Grand Bastia, mais aussi sur toutes les microrégions du département.
Deux grosses douzaines d'entreprises sont présentes aujourd'hui : c'est déjà pas mal pour essayer de voir jusqu'à quel point, à partir d'une offre numérotée, on peut canaliser l'apprenti soit sur l'employeur, soit sur nos conseillers pour faire les rapprochements et signer un contrat. Parce que ce sera vraisemblablement, tel que le précise la loi, synonyme d'emploi. C'est plus qu'un diplôme, c'est un emploi.
- Une première idée de la fréquentation ?
- Au-delà la fréquentation notre objectif, serait d'avoir quelques contrats d'apprentissage signés parce que c'est une forme d'investissement. Depuis que la nouvelle loi pour choisir son avenir professionnel a été mise en place, la formation professionnelle est rentrée elle aussi dans le champ de la concurrence. Et donc on essaie de faire valoir toutes les opportunités que constitue la formation et la qualité de nos cours pour essayer de convaincre de venir nous trouver.
- Comment expliquez-vous cette désaffection ?
- Quand on connaît le niveau de déscolarisation, pour lequel l'Éducation nationale se bat, on prend peur : le nombre de jeunes dans ce cas est conséquent. Les chiffres sont énormes. Cependant il n'y a pas de jeunes ? Pourquoi ? Je ne pense plus que cela soit dû à un problème de reconnaissance et de formation professionnelle. Je pense qu'il y a d'autres aspects où notre jeunesse se sent plus encline, dans un certain rapport au travail, à faire prévaloir, autant les difficultés de trouver un travail, de s'insérer dans la vie que la qualité de vie. Avant de s'engager sur un projet professionnel qui reste à définir, il y a certainement beaucoup d'efforts à faire pour les aider à définir des projets pour les concrétiser, pour les confirmer et les cristalliser.
- Il n'y a pas d'autres freins ?
- ll y a un nouveau rapport au travail de notre jeunesse qui interpelle et je voudrais dire quelque part en parler à leurs parents. En effet, il n'est pas étonnant de voir de plus en plus des jeunes qui, avec leurs parents, appréhendent le dispositif de contrat d’apprentissage en termes de salaire, ça interpelle. Mais, il y a peut être, aussi, un autre problème celui du nombre de dispositifs qui existent de par les propositions gouvernementales et la loi qui peut-être forment une offre pléthorique et où notre jeunesse a une tendance peut être à exploiter le maximum de situations d'accompagnement et d'assistance avant de se lancer définitivement sur un projet via un contrat de travail, ne fusse qu'alterné. Je pense que ces deux hypothèses, le rapport au travail et en même temps les différents dispositifs qu'on peut qualifier de pléthoriques permettent, en effet, à la jeunesse de reculer le moment du grand choix. Le principal pour les jeunes c'est certes de gagner leur vie, mais en même temps de la gagner en vivant bien, de profiter des rencontres, de vivre bien tranquille. En privilégiant la qualité de vie.
- Pourtant les offres concernent tous les domaines?
- Il s'agit des domaines de l'hôtellerie, des métiers de bouche et du bâtiment avec plus d'un gros tiers des offres. Après on retrouve les métiers de soins, les services à la personne, les métiers de l'automobile et nos très classiques métiers de la vente du secrétariat.
A Furiani, on a à ce jour les effectifs du 31 décembre 2021.Pourquoi il n'y a pas autant de jeunes pour répondre à ces offres? J'avoue ne pas comprendre tout ça. Le phénomène ne nous est pas particulier : c'est la même chose du côté de chez Ajaccio.