Le conférencier, le professeur Jean Jacques Altman chef du service de diabétologie de l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris sera accompagné du docteur Laurence Gabrielli diabétologue à Bastia et du docteur Laetitia Kunstmann diabétologue à Ajaccio.
Ne pas sous estimer le diabète et ses dangers sera le thème qu’abordera cette conférence. Si une majorité de personne en connaisse l’existence, peu en soupçonne la gravité. Souvent asymptomatique les 10 premières années les complications qu’elle aura développées pendant cette longue période évoqueront alors un jour la maladie. Ce sera alors l’entrée dans une spirale de soins, de surveillance et d’apprentissage d’un nouveau mode alimentaire.
Ne pas sous estimer le diabète et ses dangers sera le thème qu’abordera cette conférence. Si une majorité de personne en connaisse l’existence, peu en soupçonne la gravité. Souvent asymptomatique les 10 premières années les complications qu’elle aura développées pendant cette longue période évoqueront alors un jour la maladie. Ce sera alors l’entrée dans une spirale de soins, de surveillance et d’apprentissage d’un nouveau mode alimentaire.
Les chiffres clés d’une épidémie silencieuse.
Dans le monde 382 millions de personnes vivent avec le diabète. D'ici 2035, 592 millions d'individus, soit une personne sur dix en seront atteints. De plus, actuellement, 316 millions de personnes présentent un risque élevé de développer un diabète de type 2. Ce nombre devrait passer à près de 500 millions d'ici la prochaine génération.
En France près de 3,5 millions de personnes sont diabétiques. 700 000 personnes ignorent leur maladie et 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour.
Le diabète, est aussi la première cause de cécité avant 65 ans et d’amputation (hors accidents) et la deuxième cause d’accidents cardio-vasculaires…
En Corse, près de 12000 personnes sont touchées par le diabète.
En France près de 3,5 millions de personnes sont diabétiques. 700 000 personnes ignorent leur maladie et 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour.
Le diabète, est aussi la première cause de cécité avant 65 ans et d’amputation (hors accidents) et la deuxième cause d’accidents cardio-vasculaires…
En Corse, près de 12000 personnes sont touchées par le diabète.
Nathalie Paoletti et Rose-Marie Pasqualaggi de l'Association des Diabétiques de Corse nous en disent plus
Nathalie Paoletti vous êtes avec Rose-Marie Pasqualaggi à l’origine de la création de l’association des diabétiques de Corse. Rappelez-nous le contexte qui vous a donné l’idée de créer cette association.
Rose Marie : « Le regard des gens à l'annonce de mon diabète et surtout un besoin d'information et de partage avec d'autre personnes diabétiques. L'absence de manifestation en local lors de la 1ere semaine de prévention en juin 2012 a été l'élément déclencheur. Ont suivi rapidement la création du groupe sur Facebook et la collecte d'information pour la création d'une association. »
Nathalie : « A l'annonce de mon diabète en février 2010, j'ai pris cela comme une grande injustice, mais le choc une fois passé on relativise fort heureusement et on se pose mille questions c'est pour cela qu'on cherche à se rapprocher des personnes souffrant de la même maladie et comme je n'ai rien trouvé sur la Corse, l'idée m'est venu de créer une association. »
Rose Marie et moi-même ayant la même idée, nous en avons parlé à notre diabétologue Laetitia Kunstmann chacune de notre coté, Laetitia Kunstmann nous a mis toutes les deux en relation et l'association Les Diabétiques de Corse est née."
L’association semble avoir pris un essor considérable depuis sa création, sans doute y avait-il un grand vide informatif pour ces patients. Que s’est-il passé depuis le 4 octobre 2012 ?
Beaucoup de communication dans un premier temps avec une page sur Facebook, un site Internet, des conférences sur le diabète, des émissions de radio, de tv, de nombreux articles de journaux, deux tours de Corse pour la semaine de prévention, bientôt notre 3e Journée Mondiale du Diabète. Dans un deuxième temps la mise en place d'ateliers cuisine et de sport-santé pour les adhérents de l'association grâce au soutien de l'ARS de Corse (Agence Régionale de la Santé de Corse), une permanence mensuelle sur Ajaccio et normalement si tout va bien une sur Bastia à partir de janvier 2015, de nombreuses rencontres et notre homologation à la Fédération Française des Diabétiques en avril 2014 et de ce fait nous sommes devenus : AFD20
On parle du diabète en terme d’épidémie et de maladie chronique. Pourquoi ?
Parce que le diabète atteint de plus en plus de personnes surtout le type 2 qui a un facteur héréditaire important mais surtout un facteur environnemental (manque d'hygiène alimentaire, sédentarité) du coup il touche des personnes de plus en plus jeune (avant on déclarait un diabète de type 2 aux alentours de 60 ans voir plus). Un manque d'information et de prévention a fait que cette maladie se développe très rapidement. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune attaquant les cellules de Langerhans productrices d'insuline. Il se développe moins rapidement mais touche les enfants de plus en plus jeunes.
Les chiffres annoncés montre que le diabète doit être pris au sérieux tant pour le dépistage que pour les soins. Quels conseils donneriez-vous ?
Prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge, c'est à dire se nourrir sainement et pratiquer une activité physique régulière.
Le bon équilibre du diabète est composé de trois piliers, le traitement, une alimentation équilibrée et une activité physique.
A quoi attribut-on aujourd’hui cette montée en puissance des cas de diabète ?
Certainement dû au manque d'information et à une prise de conscience tardive des pouvoirs publics. Mais également à l'évolution de la société vers de mauvaises habitudes alimentaires et à la sédentarité.
Qu’est-ce qu’un diabète de type 2 et quelles sont les personnes à risque ?
Un diabétique de type 2 est une personne ayant un pancréas fatigué qui produit de l'insuline de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante. Les personnes à risques sont les personnes ayant un ou plusieurs membres de la famille diabétiques, des personnes s'alimentant mal et sédentaires et les femmes ayant fait un diabète gestationnel lors de leurs grossesses.
Vous-même diabétique insulino-dépendante vous avez testée un nouvel appareil qui est un « capteur ». Quel est son utilité et sous quelles conditions peut-on y avoir accès ?
C'est un dispositif de surveillance du glucose pour mesurer en continu les taux de glucose dans le liquide interstitiel chez les personnes adultes atteintes de diabète (au moins 18 ans), sans se piquer le bout des doigts. Il est très pratique et très facile d'utilisation, une vraie révolution. Le capteur est sur le bras, le lecteur scanne le capteur donnant le taux de glucose. Pour le moment ce système est disponible à l'achat sur le site Internet www.freestylelibre.fr .Il n'est pas encore remboursé, il y aura possibilité d'un remboursement courant 2015. Par contre il n’est pas encore disponible pour les enfants, là aussi il faudra attendre 2015.
Rose Marie : « Le regard des gens à l'annonce de mon diabète et surtout un besoin d'information et de partage avec d'autre personnes diabétiques. L'absence de manifestation en local lors de la 1ere semaine de prévention en juin 2012 a été l'élément déclencheur. Ont suivi rapidement la création du groupe sur Facebook et la collecte d'information pour la création d'une association. »
Nathalie : « A l'annonce de mon diabète en février 2010, j'ai pris cela comme une grande injustice, mais le choc une fois passé on relativise fort heureusement et on se pose mille questions c'est pour cela qu'on cherche à se rapprocher des personnes souffrant de la même maladie et comme je n'ai rien trouvé sur la Corse, l'idée m'est venu de créer une association. »
Rose Marie et moi-même ayant la même idée, nous en avons parlé à notre diabétologue Laetitia Kunstmann chacune de notre coté, Laetitia Kunstmann nous a mis toutes les deux en relation et l'association Les Diabétiques de Corse est née."
L’association semble avoir pris un essor considérable depuis sa création, sans doute y avait-il un grand vide informatif pour ces patients. Que s’est-il passé depuis le 4 octobre 2012 ?
Beaucoup de communication dans un premier temps avec une page sur Facebook, un site Internet, des conférences sur le diabète, des émissions de radio, de tv, de nombreux articles de journaux, deux tours de Corse pour la semaine de prévention, bientôt notre 3e Journée Mondiale du Diabète. Dans un deuxième temps la mise en place d'ateliers cuisine et de sport-santé pour les adhérents de l'association grâce au soutien de l'ARS de Corse (Agence Régionale de la Santé de Corse), une permanence mensuelle sur Ajaccio et normalement si tout va bien une sur Bastia à partir de janvier 2015, de nombreuses rencontres et notre homologation à la Fédération Française des Diabétiques en avril 2014 et de ce fait nous sommes devenus : AFD20
On parle du diabète en terme d’épidémie et de maladie chronique. Pourquoi ?
Parce que le diabète atteint de plus en plus de personnes surtout le type 2 qui a un facteur héréditaire important mais surtout un facteur environnemental (manque d'hygiène alimentaire, sédentarité) du coup il touche des personnes de plus en plus jeune (avant on déclarait un diabète de type 2 aux alentours de 60 ans voir plus). Un manque d'information et de prévention a fait que cette maladie se développe très rapidement. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune attaquant les cellules de Langerhans productrices d'insuline. Il se développe moins rapidement mais touche les enfants de plus en plus jeunes.
Les chiffres annoncés montre que le diabète doit être pris au sérieux tant pour le dépistage que pour les soins. Quels conseils donneriez-vous ?
Prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge, c'est à dire se nourrir sainement et pratiquer une activité physique régulière.
Le bon équilibre du diabète est composé de trois piliers, le traitement, une alimentation équilibrée et une activité physique.
A quoi attribut-on aujourd’hui cette montée en puissance des cas de diabète ?
Certainement dû au manque d'information et à une prise de conscience tardive des pouvoirs publics. Mais également à l'évolution de la société vers de mauvaises habitudes alimentaires et à la sédentarité.
Qu’est-ce qu’un diabète de type 2 et quelles sont les personnes à risque ?
Un diabétique de type 2 est une personne ayant un pancréas fatigué qui produit de l'insuline de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante. Les personnes à risques sont les personnes ayant un ou plusieurs membres de la famille diabétiques, des personnes s'alimentant mal et sédentaires et les femmes ayant fait un diabète gestationnel lors de leurs grossesses.
Vous-même diabétique insulino-dépendante vous avez testée un nouvel appareil qui est un « capteur ». Quel est son utilité et sous quelles conditions peut-on y avoir accès ?
C'est un dispositif de surveillance du glucose pour mesurer en continu les taux de glucose dans le liquide interstitiel chez les personnes adultes atteintes de diabète (au moins 18 ans), sans se piquer le bout des doigts. Il est très pratique et très facile d'utilisation, une vraie révolution. Le capteur est sur le bras, le lecteur scanne le capteur donnant le taux de glucose. Pour le moment ce système est disponible à l'achat sur le site Internet www.freestylelibre.fr .Il n'est pas encore remboursé, il y aura possibilité d'un remboursement courant 2015. Par contre il n’est pas encore disponible pour les enfants, là aussi il faudra attendre 2015.