C’est dans le collège de Levie que Maitre Mathilde Masson, avocate parisienne en cours d’installation à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, est venue éclaircir avec ces collégiens de nombreuses questions autour de la place des femmes dans notre société.
« Nous sommes tous pareils, nous avons deux bras, deux jambes et un cerveau, rien ne justifie que l’on considère différemment les femmes, c’est injuste » explique Nunzia, élève de classe de 5ème.
Si la place des femmes dans le monde professionnel semble évidente pour tous ces adolescents de 12 à 16 ans, c’est encore dans le sport que les clichés sont les plus tenaces.
« Que pensez-vous du fait qu’il y ai deux coupes du monde de foot. L’une coupe du monde et l’autre coupe du monde féminine ? » demande Maitre Masson face à un auditoire qui que quoi dissipé s’accorde pour dire que les filles sont plus fragiles et que le foot est plus pour les garçons.
Innée ou acquise, la vulnérabilité des filles semble se justifier par une différence de force physique. « Les femmes ont souvent deux travails, elles en font un vrai et ensuite elles ont la maison » poursuit Nunzia déterminée à prouver sa force. « On devrait échanger une journée, juste pour que chacun se mette à la place de l’autre. Les garçons comprendraient ce que c’est d’être une fille » propose-t-elle.
Certains clichés ou stéréotypes ont encore un réel impact dans notre société, mais il n’en reste pas moins que les garçons de cette génération laissent imaginer qu’une place plus juste sera donnée aux femmes. Et ces jeunes filles semblent se saisir pleinement de leur monde et désirent en entre actrices.