La pollution dans la Zone Industrielle de Tragone que nous dénonçons ne date pas d’hier, et au fur et à mesure nous apprenons que d’autres personnes avaient entamées des démarches auprès des mairies et des différents Préfets pour y mettre fin et cela depuis 2011 comme par exemple avec le groupe des élus Territoriaux de l’Assemblée de Corse de Femu a Corsica.( preuves en notre possession), puis ils auraient relancés.
Nous qualifions sans retenue cette pollution d’écocide, par sa récurrence, sa multiplication, et sa durée.
Pour rappel, cette pollution est due à des feux à air libre (7 à 8 par jours ) de produits toxiques, des rejets d’huile et hydrocarbures dans les ruisseaux qui finissent leurs courses dans l’étang de Biguglia, qui rappelons le est un Espace Naturel Protégé.
La réponse de M. le Préfet ne nous a pas satisfaits, il reconnaît détenir les éléments matériels de l’infraction du fait de « la mobilisation des services » mais ne pas être en mesure d’en identifier les auteurs, il se contente donc d’en saisir les maires. Or il aurait dû, disposant des éléments matériel de l’infraction, appliquer les dispositions de l’article 40 du code de procédures Pénale, qui stipule que « ….toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délais au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs », d’autant que nous donnions des pistes de recherches sérieuses, vidéos et photos à l’appui.
Il y a selon notre avocat, entrave à la saisine de la justice et obstacle à la manifestation de la vérité.
Il n’est plus envisageable de traiter la nature et les habitants avec autant de laxisme, à force et depuis tant d’années, on se pose des questions.