L’office foncier de la Corse (OFC) va enfin pouvoir débuter ses travaux.
Ce jeudi, à l’hôtel de la CTC, la conseillère exécutive, Maria Guidicelli, présentait à la presse l’installation du conseil d’administration de ce nouvel établissement, en présence de Paul Giacobbi, président de l’Exécutif, et de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse.
« Le président de l’Exécutif a installé le conseil d’administration et m’a confié la présidence de cet office foncier de la Corse », a-t-elle expliqué, ajoutant par ailleurs que « l’Office va fonctionner fort d’un conseil d’administration de 51 membres très représentatifs des différentes parties prenantes ». 51 membres, parmi lesquels on comptera 27 représentants des collectivités locales, à savoir communautés de communes, intercommunalité, conseils généraux et bien sur CTC , qui auront voix délibérative, tandis que les 24 autres représenteront les établissements publics et consulaires et membres de l’administration, et auront, eux, voix consultative.
Un outil unique
A l’aube de débuter les travaux de l’OFC, sa présidente a rappelé que celui-ci s’annonce comme un « outil unique sur l’ensemble du territoire français » qui « servira la mise en œuvre de stratégies foncières des collectivités locales et permettra le développement d’activités économiques ».
En effet, l’intérêt de l’OFC tient dans sa capacité de pouvoir acquérir un bien immobilier ou foncier pour le compte d’une collectivité locale qui lui aura délégué son droit de préemption, mais aussi d’en assurer ensuite le portage foncier jusqu’à ce que le bien soit destiné à une réalisation par la collectivité, à laquelle le bien sera par la suite cédé. Il faut préciser ici que ces biens seront acquis en priorité pour des projets de logements, afin de permettre la mise à disposition de plus de locations ou d’accessions à la propriété, l'accès au logement étant indéniablement l’objectif prioritaire de l’Office. Mais pour autant, ce dernier n’est pas un objectif exclusif : « La priorité sera bien sûr donnée au logement, mais nous n’excluons pas de nos travaux et de notre réflexion les problématiques de maitrise foncière pour une meilleure activité économique dans cette île », a précisé Maria Guidicelli.
Plus loin, la conseillère exécutive a également noté que les travaux de l’OFC pourraient également avoir un effet régulateur sur le moyen/long terme sur les prix du foncier qui devraient mécaniquement tendre à la baisse.
Mais forte des capacités de l’OFC, sa présidente veut tout de même pragmatique :
« Cet office n’est pas en lui même exclusivement la solution à l’ensemble des problématiques liées aux mécanismes spéculatifs, mais il est un rouage du dispositif d’ensemble, un élément important, puisqu’il a vocation à apporter de la régulation publique dans le prix du foncier, et donc à permettre une meilleure maitrise publique du foncier disponible pour le mettre au service d’objectifs sociaux, d’objectif de rééquilibrage social et territorial ».
Des projets mis en œuvre avant fin 2015 ?
Grâce à l’installation du conseil d’administration jeudi, l’OFC semble désormais en ordre de marche. Cependant il reste une dernière étape avant qu’il ne puisse lancer pleinement ses actions : « Il nous faut maintenant entrer dans une phase de définition des besoins, d’état des lieux de ce potentiel foncier mobilisable en faveur des objectifs que nous nous sommes fixés. Il nous faut définir le plan de charges, le programme d’intervention de cet office. C’est la tâche que nous avons mise en œuvre dès aujourd’hui puisque nous avons acté la mise en œuvre du lancement du Programme Pluri annuel d’Intervention de l’office (PPI) », a ainsi expliqué Maria Guidicelli, précisant que ce PPI permettra de définir où sont les besoins, où sont les priorités, où sont les potentiels fonciers mobilisables, mais aussi de définir les moyens d’intervention.
Et les choses devraient désormais aller très vite : « Nous sommes en ordre de bataille. Nous sommes résolus à avancer vite », souligne la présidente, « A l’été nous saurons définir les priorités, voire même, identifier très très vite, à très court terme dès 2015 le démarrage de deux actions d’acquisition et de portage foncier. Nous pensons que nous avons la capacité d’identifier au moins un ou deux projets qui pourront être mis en œuvre très rapidement et en tout cas avant la fin de l’année 2015 ».
Manon PERELLI
Ce jeudi, à l’hôtel de la CTC, la conseillère exécutive, Maria Guidicelli, présentait à la presse l’installation du conseil d’administration de ce nouvel établissement, en présence de Paul Giacobbi, président de l’Exécutif, et de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse.
« Le président de l’Exécutif a installé le conseil d’administration et m’a confié la présidence de cet office foncier de la Corse », a-t-elle expliqué, ajoutant par ailleurs que « l’Office va fonctionner fort d’un conseil d’administration de 51 membres très représentatifs des différentes parties prenantes ». 51 membres, parmi lesquels on comptera 27 représentants des collectivités locales, à savoir communautés de communes, intercommunalité, conseils généraux et bien sur CTC , qui auront voix délibérative, tandis que les 24 autres représenteront les établissements publics et consulaires et membres de l’administration, et auront, eux, voix consultative.
Un outil unique
A l’aube de débuter les travaux de l’OFC, sa présidente a rappelé que celui-ci s’annonce comme un « outil unique sur l’ensemble du territoire français » qui « servira la mise en œuvre de stratégies foncières des collectivités locales et permettra le développement d’activités économiques ».
En effet, l’intérêt de l’OFC tient dans sa capacité de pouvoir acquérir un bien immobilier ou foncier pour le compte d’une collectivité locale qui lui aura délégué son droit de préemption, mais aussi d’en assurer ensuite le portage foncier jusqu’à ce que le bien soit destiné à une réalisation par la collectivité, à laquelle le bien sera par la suite cédé. Il faut préciser ici que ces biens seront acquis en priorité pour des projets de logements, afin de permettre la mise à disposition de plus de locations ou d’accessions à la propriété, l'accès au logement étant indéniablement l’objectif prioritaire de l’Office. Mais pour autant, ce dernier n’est pas un objectif exclusif : « La priorité sera bien sûr donnée au logement, mais nous n’excluons pas de nos travaux et de notre réflexion les problématiques de maitrise foncière pour une meilleure activité économique dans cette île », a précisé Maria Guidicelli.
Plus loin, la conseillère exécutive a également noté que les travaux de l’OFC pourraient également avoir un effet régulateur sur le moyen/long terme sur les prix du foncier qui devraient mécaniquement tendre à la baisse.
Mais forte des capacités de l’OFC, sa présidente veut tout de même pragmatique :
« Cet office n’est pas en lui même exclusivement la solution à l’ensemble des problématiques liées aux mécanismes spéculatifs, mais il est un rouage du dispositif d’ensemble, un élément important, puisqu’il a vocation à apporter de la régulation publique dans le prix du foncier, et donc à permettre une meilleure maitrise publique du foncier disponible pour le mettre au service d’objectifs sociaux, d’objectif de rééquilibrage social et territorial ».
Des projets mis en œuvre avant fin 2015 ?
Grâce à l’installation du conseil d’administration jeudi, l’OFC semble désormais en ordre de marche. Cependant il reste une dernière étape avant qu’il ne puisse lancer pleinement ses actions : « Il nous faut maintenant entrer dans une phase de définition des besoins, d’état des lieux de ce potentiel foncier mobilisable en faveur des objectifs que nous nous sommes fixés. Il nous faut définir le plan de charges, le programme d’intervention de cet office. C’est la tâche que nous avons mise en œuvre dès aujourd’hui puisque nous avons acté la mise en œuvre du lancement du Programme Pluri annuel d’Intervention de l’office (PPI) », a ainsi expliqué Maria Guidicelli, précisant que ce PPI permettra de définir où sont les besoins, où sont les priorités, où sont les potentiels fonciers mobilisables, mais aussi de définir les moyens d’intervention.
Et les choses devraient désormais aller très vite : « Nous sommes en ordre de bataille. Nous sommes résolus à avancer vite », souligne la présidente, « A l’été nous saurons définir les priorités, voire même, identifier très très vite, à très court terme dès 2015 le démarrage de deux actions d’acquisition et de portage foncier. Nous pensons que nous avons la capacité d’identifier au moins un ou deux projets qui pourront être mis en œuvre très rapidement et en tout cas avant la fin de l’année 2015 ».
Manon PERELLI