L'enquête pour tentative d'agression sexuelle ouverte cet été contre l'ancien patron de la Sécurité civile et ancien préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, a été classée sans suite le 15 novembre pour infraction insuffisamment caractérisée, a indiqué jeudi le parquet de Paris, confirmant une information de franceinfo. Une enquête préliminaire avait été ouverte après "une dénonciation d'agression sexuelle reprochée à M. Alain Thirion" et confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), avait précisé en août le parquet.
Alain Thirion était accusé d'avoir agressé sexuellement une femme en entrant dans la nuit dans sa chambre d'hôtel à l'occasion de la cérémonie de sortie de la nouvelle promotion à l'Ecole supérieure des sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence fin juin, avaient relaté des sources proches du dossier. "Il ressort de la procédure" que M. Thirion "est (...) atteint d'une myopie aggravée", a indiqué le parquet. "Les déclarations sont concordantes sur le fait qu'il ne savait pas dans quelle pièce il était entré, en pleine nuit, alors que la porte de sa chambre s'était refermée derrière lui lorsqu'il avait voulu aller aux toilettes", a-t-on exposé. "Aucune intention ni aucun geste constitutif d'infraction pénale" n'ayant été établi, "la procédure a donc été classée" le 15 novembre.
Pour Me Marie-Alix Canu-Bernard, l'avocate de M. Thirion, "c'était évidemment une décision attendue compte tenu de l'absence totale et manifeste d'infraction". "Mais il est difficile de s'en réjouir véritablement eu égard aux conséquences (...) tant sur le plan personnel que professionnel" pour M. Thirion. "Tout ceci suscite un certain nombre d'interrogations sur lesquelles nous allons désormais nous pencher", a-t-elle ajouté.
Alain Thirion a été suspendu à titre conservatoire début juillet de ses fonctions de directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, auxquelles il avait accédé en juillet 2019. Il a ensuite été mis fin à ses fonctions en Conseil des ministres. Il a été remplacé par Julien Marion.
Une deuxième mise en cause
Dans de précédentes fonctions, en tant que préfet de Haute-Corse de 2015 à 2017, M. Thirion avait été mis en cause pour harcèlement moral et sexuel par la sous-préfète de Calvi de l'époque, Anne Ballereau. L'information judiciaire ouverte à la suite de sa plainte a fait l'objet d'un non-lieu mi-juillet. La plaignante a fait appel de cette décision et l'audience doit se tenir prochainement à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bastia, selon une source proche du dossier.
Alain Thirion était accusé d'avoir agressé sexuellement une femme en entrant dans la nuit dans sa chambre d'hôtel à l'occasion de la cérémonie de sortie de la nouvelle promotion à l'Ecole supérieure des sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence fin juin, avaient relaté des sources proches du dossier. "Il ressort de la procédure" que M. Thirion "est (...) atteint d'une myopie aggravée", a indiqué le parquet. "Les déclarations sont concordantes sur le fait qu'il ne savait pas dans quelle pièce il était entré, en pleine nuit, alors que la porte de sa chambre s'était refermée derrière lui lorsqu'il avait voulu aller aux toilettes", a-t-on exposé. "Aucune intention ni aucun geste constitutif d'infraction pénale" n'ayant été établi, "la procédure a donc été classée" le 15 novembre.
Pour Me Marie-Alix Canu-Bernard, l'avocate de M. Thirion, "c'était évidemment une décision attendue compte tenu de l'absence totale et manifeste d'infraction". "Mais il est difficile de s'en réjouir véritablement eu égard aux conséquences (...) tant sur le plan personnel que professionnel" pour M. Thirion. "Tout ceci suscite un certain nombre d'interrogations sur lesquelles nous allons désormais nous pencher", a-t-elle ajouté.
Alain Thirion a été suspendu à titre conservatoire début juillet de ses fonctions de directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, auxquelles il avait accédé en juillet 2019. Il a ensuite été mis fin à ses fonctions en Conseil des ministres. Il a été remplacé par Julien Marion.
Une deuxième mise en cause
Dans de précédentes fonctions, en tant que préfet de Haute-Corse de 2015 à 2017, M. Thirion avait été mis en cause pour harcèlement moral et sexuel par la sous-préfète de Calvi de l'époque, Anne Ballereau. L'information judiciaire ouverte à la suite de sa plainte a fait l'objet d'un non-lieu mi-juillet. La plaignante a fait appel de cette décision et l'audience doit se tenir prochainement à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bastia, selon une source proche du dossier.