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L'évadé de Casabianda repris à Ghisonaccia par les gendarmes


La rédaction avec AFP le Mercredi 23 Février 2022 à 14:27

La cavale est terminée pour le détenu d'une cinquantaine d'années, d'origine polonaise, qui depuis le 16 février n'avait plus réintégré de la prison "ouverte" de Casabianda (Haute-Corse), a indiqué mercredi le procureur de la République de Bastia Arnaud Viornery. Il a été interpellé par les gendarmes ce mardi soir 22 février à Ghisonaccia.



Casabianda (Ministère de la justice)
Casabianda (Ministère de la justice)

L'homme, « condamné à une peine relativement lourde » mais «qui n'était pas signalé comme particulièrement dangereux», manquait à l'appel depuis le 16 février. Il était activement recherché et une enquête, confiée à la gendarmerie, avait été ouverte pour évasion.
Le procureur de Bastia, Arnaud Viornery, n'a apporté aucune précision sur les circonstances de son arrestation mardi.
L'homme, d'origine polonaise, est depuis en garde à vue à la gendarmerie de Ghisonaccia

Prison dite « ouverte », sans murs d'enceinte et sans miradors --un modèle assez fréquent dans les pays scandinaves--, le centre de détention de Casabianda héberge majoritairement des délinquants sexuels. C'est la seule prison de ce type en France, avec le centre de détention de Mauzac en Dordogne.


La prison de Casabianda, sur la commune d'Aleria, à 70 km au sud de Bastia, dans la plaine orientale, dispose de 194 places. Actuellement l'établissement compte 130 détenus. Ils bénéficient d'un « régime de circulation ouvert » dans la journée, assorti de plusieurs contrôles quotidiens, et sont encadrés par une trentaine de surveillants. La plupart travaillent dans des plantations et élevages du domaine.


Les dernières disparitions de ce centre remontent à 2018, où trois cas avaient été recensés, notamment celui d'un homme condamné pour «viols aggravés». Son corps avait été retrouvé deux jours plus tard dans un étang, à une dizaine de kilomètres.