Néophyte Pierre-Henri Weber ? Pas vraiment en matière d’histoire. Autodidacte plus vraisemblablement. Sa passion ? Le Moyen-âge corse mais pas que. Une passion née il y a huit ans et pour laquelle il a abandonné la mer et une autre passion, celle des mammifères
marins qui sillonnent notre littoral. Pierre-Henri Weber a ses racines à Currà, point de départ de sa recherche. « Je suis parti d’un écrit de Vannina Marchi, qui a soulevé l’importance du village, raconte l’intéressé, puis j’ai commencé à vouloir en savoir plus…convaincu que j’allais trouver. La population est méconnue des historiens, toute juste mentionnée par quelques-uns d’entre eux. Pourtant elle a joué un rôle essentiel au Moyen-Âge. »
S’appuyant sur des ouvrages existants, des études archéologiques, la toponymie et la tradition orale, Pierre-Henri Weber entame ses recherches. « Le contexte de l’époque met en exergue l’implication d’une population qui est traitée comme les Seigneurs sans en avoir le titre. »
Mais l’aspect le plus important de cette recherche sera la vendetta seigneuriale qui débute en 1470 quand un seigneur Bozzi tue un d’Ornano. Elle s’achève en 1565 avec la mort de Sampiero Corso. « Certaines hypothèses peuvent être émises concernant l’origine de
Sampiero et son rapport avec le village de Currà. »
De cette époque (la fin du Moyen-Âge), il est bien difficile d’extirper des vérités historiques tant il est vrai que le contexte reste très complexe. Les seigneurs se surveillent les uns les autres, s’allient à l’ennemi pour affirmer leur suprématie sur une pieve. Mais l’ennemi peut se muer en ami et vice-versa. « Le village de Currà est de tout de même le point central des 5 seigneuries : Ornano, Bozzi,Rocca, Istria et Leca, c’est un fait unique. »
Pierre-Henri Weber veut, aujourd’hui, mettre au jour, l’influence des « Curranacci » dans cette vendetta. « Leur histoire militaire est très riche et toujours en lien avec les seigneurs de la Rocca. »
Le conférencier, aidé de son frère Ghjuvan Micheli, travaille sur un ouvrage relatant l’histoire du village à cette période. Plus précisément la période 1480-1510. « Une période, conclut Pierre-Henri Weber, où l’on est passés de la domination des seigneurs à la domination des Génois. Ces derniers ont « déshabité » les villages
marins qui sillonnent notre littoral. Pierre-Henri Weber a ses racines à Currà, point de départ de sa recherche. « Je suis parti d’un écrit de Vannina Marchi, qui a soulevé l’importance du village, raconte l’intéressé, puis j’ai commencé à vouloir en savoir plus…convaincu que j’allais trouver. La population est méconnue des historiens, toute juste mentionnée par quelques-uns d’entre eux. Pourtant elle a joué un rôle essentiel au Moyen-Âge. »
S’appuyant sur des ouvrages existants, des études archéologiques, la toponymie et la tradition orale, Pierre-Henri Weber entame ses recherches. « Le contexte de l’époque met en exergue l’implication d’une population qui est traitée comme les Seigneurs sans en avoir le titre. »
Mais l’aspect le plus important de cette recherche sera la vendetta seigneuriale qui débute en 1470 quand un seigneur Bozzi tue un d’Ornano. Elle s’achève en 1565 avec la mort de Sampiero Corso. « Certaines hypothèses peuvent être émises concernant l’origine de
Sampiero et son rapport avec le village de Currà. »
De cette époque (la fin du Moyen-Âge), il est bien difficile d’extirper des vérités historiques tant il est vrai que le contexte reste très complexe. Les seigneurs se surveillent les uns les autres, s’allient à l’ennemi pour affirmer leur suprématie sur une pieve. Mais l’ennemi peut se muer en ami et vice-versa. « Le village de Currà est de tout de même le point central des 5 seigneuries : Ornano, Bozzi,Rocca, Istria et Leca, c’est un fait unique. »
Pierre-Henri Weber veut, aujourd’hui, mettre au jour, l’influence des « Curranacci » dans cette vendetta. « Leur histoire militaire est très riche et toujours en lien avec les seigneurs de la Rocca. »
Le conférencier, aidé de son frère Ghjuvan Micheli, travaille sur un ouvrage relatant l’histoire du village à cette période. Plus précisément la période 1480-1510. « Une période, conclut Pierre-Henri Weber, où l’on est passés de la domination des seigneurs à la domination des Génois. Ces derniers ont « déshabité » les villages
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