Le masque sera obligatoire dans les files d'attente des tire-fesses. (Photos archives Stéphan Le Gallais)
Les Corses pourront peut-être skier pour Noël. Contrairement à l’année dernière où les stations de ski étaient restées fermées partout en France en raison de la situation sanitaire, cette année les voyants sont au vert. Même si l’enneigement est inférieur à celui de l’année passée et que le pass sanitaire sera obligatoire pour emprunter les remontées mécaniques, les montagnes corses devraient être à la fête, passé Noël.
« Nous prévoyons d’ouvrir le 27 décembre si tout est prêt et que la neige n’a pas fondu », espère Hubert Bouvier, le directeur de la station d’Ascu-Stagnu. Grâce à une vague de froid et de belles chutes de flocons fin novembre, un manteau neigeux d’une cinquantaine de centimètres s’est installé en bas des pistes.
« Nous prévoyons d’ouvrir le 27 décembre si tout est prêt et que la neige n’a pas fondu », espère Hubert Bouvier, le directeur de la station d’Ascu-Stagnu. Grâce à une vague de froid et de belles chutes de flocons fin novembre, un manteau neigeux d’une cinquantaine de centimètres s’est installé en bas des pistes.
Prudence et yeux vers les cieux
À Ghisoni et sur le plateau d’Ese, on est plus prudent. Pour Gilles Giorgi, premier adjoint au maire de Ghisoni, « le manteau neigeux n’est pas suffisant. Il y a une bonne sous-couche et nous la travaillons pour qu’elle reste ». Même constat sur les hauteurs de Bastelica. À la station d’Ese, un mince manteau de 30 à 40 centimètres a pris place en bas des pistes. Malgré de bonnes chutes de neige fin novembre, le vent a balayé les couches supérieures. « À certains endroits, des pierres saillantes apparaissent. L’enneigement n’est pas encore suffisant pour une ouverture en toute sécurité », explique le maire de Bastelica, Jean-Baptiste Giffon. À Ese comme à Ghisoni, cependant, tout le monde se prépare. Les remontées sont révisées, graissées et presque prêtes à fonctionner si la neige le permet. « Un épisode neigeux est prévue pour la fin du mois, nous serons prêts », estiment Gilles Giorgi et Jean-Baptiste Giffon.
Les yeux tournés vers les cieux, ils espèrent des chutes de neige en abondance pour remédier à la malédiction qui semble s’être emparée des massifs corses. « Cela fait 4 ou 5 ans que la station ne fonctionne plus », désespère Gilles Giorgi.
Ese est restée privée de visiteurs pendant trois ans à cause de la situation sanitaire en 2020, de la chaleur l’année précédente. « En plus de 20 ans de mandat, je n’ai jamais vu ça », peste le maire de Bastelica. Seule chose inchangée dans l’unique station de Corse-du-Sud, le prix d’accès aux remontées mécaniques. 20 euros pour la journée, la moitié pour la demi-journée. De quoi attirer un maximum de personnes pour une bouffée d’oxygène économique insufflée au village et aux commerçants locaux avec cette année, une nouveauté.
Les yeux tournés vers les cieux, ils espèrent des chutes de neige en abondance pour remédier à la malédiction qui semble s’être emparée des massifs corses. « Cela fait 4 ou 5 ans que la station ne fonctionne plus », désespère Gilles Giorgi.
Ese est restée privée de visiteurs pendant trois ans à cause de la situation sanitaire en 2020, de la chaleur l’année précédente. « En plus de 20 ans de mandat, je n’ai jamais vu ça », peste le maire de Bastelica. Seule chose inchangée dans l’unique station de Corse-du-Sud, le prix d’accès aux remontées mécaniques. 20 euros pour la journée, la moitié pour la demi-journée. De quoi attirer un maximum de personnes pour une bouffée d’oxygène économique insufflée au village et aux commerçants locaux avec cette année, une nouveauté.
Interdiction de skier pour la Covid-19
Depuis le 4 décembre dernier, le pass sanitaire est obligatoire pour avoir accès aux remontées mécaniques. Par ailleurs, le port du masque y est maintenu. Celui-ci est obligatoire, dès l’âge de 11 ans, dans l’ensemble des remontées mécaniques ainsi que dans les files d’attente, commerces et restaurants. Jean-Baptiste Giffon, lui, veillera « à ce que le protocole soit respecté à la lettre et que les pass sanitaires soient bien contrôlés ». Pour l’édile de montagne, pas question de gâcher une saison de plus après tant d’attente.
Il se prête même à espérer une année exceptionnelle. Là où d’habitude, la station d’Ese est ouverte entre 40 et 50 jours à l’année, le maire de Bastelica s’accroche à un espoir fou : « si tout tient jusqu’à mi-mars, je signe de suite ! ».
Les amoureux de la glisse insulaire n’en attendent pas tant, après plusieurs années de disette.
Il se prête même à espérer une année exceptionnelle. Là où d’habitude, la station d’Ese est ouverte entre 40 et 50 jours à l’année, le maire de Bastelica s’accroche à un espoir fou : « si tout tient jusqu’à mi-mars, je signe de suite ! ».
Les amoureux de la glisse insulaire n’en attendent pas tant, après plusieurs années de disette.