Frédéric Antonetti
De l'expérience et de la poigne. Frédéric Antonetti, 61 ans, a été nommé lundi soir entraîneur de Strasbourg, 17e au classement de Ligue 1 et premier relégable, avec la mission de maintenir dans l'élite ce club historique du football français.
Le Corse, libre de tout contrat depuis son départ de Metz en fin de saison dernière, succède sur le banc alsacien à Mathieu Le Scornet, qui avait pris début janvier le relais, «jusqu'à nouvel ordre», de Julien Stéphan, dont il était jusqu'alors l'adjoint. Strasbourg était alors 19e de Ligue 1 avec une seule victoire en 17 rencontres, et venait en outre d'être éliminé en Coupe de France par Angers, bon dernier du championnat.
Avec deux victoires et un nul en six rencontres sur le banc de Strasbourg, Mathieu Le Scornet (39 ans) a réussi à redresser la barre. Mais Strasbourg demeure en grand danger au 17e rang, un point derrière le premier non-relégable, Troyes (16e). Une saison d'autant plus difficile à encaisser pour le Racing que le club avait flirté la saison passée avec une qualification européenne, finissant la saison à une inattendue sixième place, à trois points du cinquième, Nice.
Le Corse, libre de tout contrat depuis son départ de Metz en fin de saison dernière, succède sur le banc alsacien à Mathieu Le Scornet, qui avait pris début janvier le relais, «jusqu'à nouvel ordre», de Julien Stéphan, dont il était jusqu'alors l'adjoint. Strasbourg était alors 19e de Ligue 1 avec une seule victoire en 17 rencontres, et venait en outre d'être éliminé en Coupe de France par Angers, bon dernier du championnat.
Avec deux victoires et un nul en six rencontres sur le banc de Strasbourg, Mathieu Le Scornet (39 ans) a réussi à redresser la barre. Mais Strasbourg demeure en grand danger au 17e rang, un point derrière le premier non-relégable, Troyes (16e). Une saison d'autant plus difficile à encaisser pour le Racing que le club avait flirté la saison passée avec une qualification européenne, finissant la saison à une inattendue sixième place, à trois points du cinquième, Nice.
Ce marasme a été symbolisé par l'altercation survenue dimanche, sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy où le RCSA venait de perdre 2-0 contre Lille, entre le capitaine du club, Dimitri Liénard, et son jeune coéquipier Nordine Kandil. Les deux joueurs ont dû être séparés par des coéquipiers et des joueurs du Losc. Avec Antonetti, qui arrive en Alsace avec son adjoint Benoît Tavenot et dirigera son premier entraînement mardi après-midi, Strasbourg mise sur l'expérience pour sauver sa place en Ligue 1. Le coach corse a entraîné par le passé Bastia, Saint-Étienne, Nice, Rennes, Lille et Metz, ainsi qu'Osaka au Japon.
Expériences concluantes
C'est la quatrième fois qu'il est appelé à la rescousse d'un club en cours de saison. Des expériences qui se sont jusque-là toujours révélées concluantes, du moins dans un premier temps. Nommé en octobre 1994 entraîneur de Bastia, il obtient le maintien du club lors de la saison 1994-1995, et le hisse en finale de la première édition de la Coupe de la Ligue. En octobre 2001, il récupère une AS Saint-Étienne moribonde, 17e de D2. Les Verts finissent la saison à la 13e place.
Deux ans plus tard, Antonetti est l'entraîneur du titre en Ligue 2 et de la remontée en Ligue 1. Fin novembre 2015, le natif de Venzolasca succède à Hervé Renard à la tête de Lille, seulement 17e de Ligue 1 après 14 journées. Six mois plus tard, le Losc conclut la saison en cinquième position, qualificative pour la Ligue Europa.
La dernière expérience d'Antonetti sur un banc, à Metz, l'ennemi juré de Strasbourg, avait pris fin après la relégation des Grenats à l'issue de la 38e et dernière journée de la saison dernière. Mais, là aussi, Antonetti avait réussi sa première saison: arrivé en 2018, juste après la relégation de Metz en deuxième division, il avait réussi à les faire remonter immédiatement en Ligue 1, avec en prime le titre de champion de Ligue 2. Il avait ensuite réussi à maintenir dans l'élite le club mosellan deux fois, terminant successivement 15e et 10e, avant d'échouer lors de la troisième saison avec une 19e place synonyme de relégation.
Pour son baptême du feu sur le banc du Racing samedi à la Meinau (21h00), Antonetti sera opposé à Angers, lanterne rouge de L1, lors d'une rencontre capitale pour le maintien.
Expériences concluantes
C'est la quatrième fois qu'il est appelé à la rescousse d'un club en cours de saison. Des expériences qui se sont jusque-là toujours révélées concluantes, du moins dans un premier temps. Nommé en octobre 1994 entraîneur de Bastia, il obtient le maintien du club lors de la saison 1994-1995, et le hisse en finale de la première édition de la Coupe de la Ligue. En octobre 2001, il récupère une AS Saint-Étienne moribonde, 17e de D2. Les Verts finissent la saison à la 13e place.
Deux ans plus tard, Antonetti est l'entraîneur du titre en Ligue 2 et de la remontée en Ligue 1. Fin novembre 2015, le natif de Venzolasca succède à Hervé Renard à la tête de Lille, seulement 17e de Ligue 1 après 14 journées. Six mois plus tard, le Losc conclut la saison en cinquième position, qualificative pour la Ligue Europa.
La dernière expérience d'Antonetti sur un banc, à Metz, l'ennemi juré de Strasbourg, avait pris fin après la relégation des Grenats à l'issue de la 38e et dernière journée de la saison dernière. Mais, là aussi, Antonetti avait réussi sa première saison: arrivé en 2018, juste après la relégation de Metz en deuxième division, il avait réussi à les faire remonter immédiatement en Ligue 1, avec en prime le titre de champion de Ligue 2. Il avait ensuite réussi à maintenir dans l'élite le club mosellan deux fois, terminant successivement 15e et 10e, avant d'échouer lors de la troisième saison avec une 19e place synonyme de relégation.
Pour son baptême du feu sur le banc du Racing samedi à la Meinau (21h00), Antonetti sera opposé à Angers, lanterne rouge de L1, lors d'une rencontre capitale pour le maintien.