Pour mener à bien ce projet, il lui faudrait encore une autorisation administrative délivrée par la préfecture. Or, cette dernière lui est refusée pour la raison invoquée de son passé judiciaire. Ce jeune homme a en effet été condamné en 2005 mais depuis la peine a été purgée et l’autorité judiciaire a ordonné la non-inscription de sa condamnation au bulletin n°2 du casier judiciaire. Autrement dit, son casier judiciaire est vierge.
L’enquête administrative qui fait obstacle à son embauche repose donc sur des données fournies notamment par le fichier de police STIC. Il est inquiétant que ces données l’emportent sur l’autorité de la Justice. Il est inquiétant de constater que ce fichier apparaît comme la justification d’une peine perpétuelle.
La LDH a sollicité le Préfet, Christophe. Mirmand. Elle est dans l’attente d’une réponse qui prendrait en compte le contexte social, le droit à l’oubli et l’autorité de la Justice et qui permettrait à ce jeune homme d’obtenir le droit de travailler et de concrétiser un projet pour lequel il s’est fortement investi."