« L’idée, pour eux, c’est de voir s’ils peuvent en vivre » lance Cécile Bianchi, cheffe de service développement rural à la CAPA. Se tester avant de se lancer, c’est tout l’objectif des quatre agriculteurs en devenir sélectionnés pour faire partie de la première pépinière d’entreprise agricole de Corse.
Trois années de test pour quatre agriculteurs en devenir
Pendant trois ans maximum, Nadine Micheli, Lisandru Amati, Swann Franceschi et Jean-Philippe Chiocca pourront s’installer sur une parcelle de deux hectares mise à disposition par la ville d’Ajaccio, chemin de la Sposata. Ils bénéficieront d’un appui technique, logistique, mais également humain, afin d’appréhender au mieux leur futur parcours d’agriculteur. Techniques de maraichage, mais aussi comptabilité ou gestion seront au programme de cet accompagnement « sur-mesure ».
Un dispositif novateur qui a immédiatement séduit Jean-Philippe Chiocca, ancien élève du lycée agricole de Sartène. « Grâce à la pépinière, on peut exister en tant qu’agriculteurs, alors qu’on n’aurait pas pu sans ce projet. » explique t-il. « On va pouvoir, par exemple, commercialiser nos produits au marché d’Ajaccio, c’est une vitrine pour nous » poursuit le jeune homme. « Pendant trois ans, on est accompagnés et on continue à apprendre. C’est un tremplin. »
Un dispositif novateur qui a immédiatement séduit Jean-Philippe Chiocca, ancien élève du lycée agricole de Sartène. « Grâce à la pépinière, on peut exister en tant qu’agriculteurs, alors qu’on n’aurait pas pu sans ce projet. » explique t-il. « On va pouvoir, par exemple, commercialiser nos produits au marché d’Ajaccio, c’est une vitrine pour nous » poursuit le jeune homme. « Pendant trois ans, on est accompagnés et on continue à apprendre. C’est un tremplin. »
« Pour quelqu’un qui n’est pas du métier, c’est important de ne pas démarrer seul »
Plus qu’un tremplin, c’est une découverte pour Nadine Micheli, restauratrice de profession. « J'avais l’idée depuis très longtemps de trouver un terrain pour produire des légumes pour le restaurant » confie t-elle. « Mon compagnon est patron pêcheur, nous travaillons déjà ses produits. » Ce nouveau projet s'inscrit donc dans la continuité pour Nadine Micheli.
Ce qu’elle attend de la pépinière ? « Un vrai réseau de partenaires pour nous aider à finaliser nos projets. Pour quelqu’un qui n’est pas du métier, c’est important de ne pas démarrer seul » conclut-elle. Le groupe, une des forces du projet, selon Cécile Bianchi : « Ils ont des niveaux de compétences différents mais on a réussi à sélectionner des gens qui s’entendent et s’entraident. »
Ce qu’elle attend de la pépinière ? « Un vrai réseau de partenaires pour nous aider à finaliser nos projets. Pour quelqu’un qui n’est pas du métier, c’est important de ne pas démarrer seul » conclut-elle. Le groupe, une des forces du projet, selon Cécile Bianchi : « Ils ont des niveaux de compétences différents mais on a réussi à sélectionner des gens qui s’entendent et s’entraident. »
Une volonté politique
Des projets que la CAPA entend bien « amplifier », selon son premier vice-président Xavier Lacombe. « C’est un exemple parlant, pour retrouver ce qu’était Ajaccio auparavant avec, aux alentours, ce type d’espaces, qui va créer des produits de qualité, biologiques, qui seront ensuite remis sur le marché local, en circuits courts » développe le maire de Peri.
« L’urbanisation est souvent mise en avant et décriée. Là, c’est une volonté politique de montrer que nous ne sommes pas dans une course effrénée à l’urbanisation ». Au contraire, pour Xavier Lacombe, « on prend conscience et on trouve l’équilibre entre développement et protection ».
« L’urbanisation est souvent mise en avant et décriée. Là, c’est une volonté politique de montrer que nous ne sommes pas dans une course effrénée à l’urbanisation ». Au contraire, pour Xavier Lacombe, « on prend conscience et on trouve l’équilibre entre développement et protection ».